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    Au petit matin

     

    Se dessine l’aurore après mes louanges et ma prière,

    Glissent les rosées doucement sur les pétales de fleurs,

    S’instaurent les premières envies d’un rêve de croisière,

    Et mon regard erre à travers les nues loin des rancœurs.

     

    Invitée par un vent léger, je m’abandonne à l’imaginaire

    Et dans le ciel bleu, je crois percevoir étrange lumière.

    Oui, je suis toujours une enfant au fond de mon cœur !

    Je me sens renaître et je m’abandonne à cette lueur !

     

    Que de mois de souffrance vécus pour enfin me blottir

    Dans ton sein. Je t’aime, ô ma douce et tendre mère !

    Près de toi, je m’interdis de reculer, pleurer et souffrir

    Je renais grâce à ta présence et ton sourire sincère.

     

    Je puise ma force dans la fontaine de ta tendresse ;

    Toi et mon père, êtes complices de ma jeunesse !

    Je me nourris de votre amour et votre délicatesse

    Et m’inspire de votre franchise et votre hardiesse !

     

    Je n’ai jamais écrit de poèmes pour vous rendre

    Hommage ; croyant que ce n’était pas nécessaire.

    Me voilà dans le silence, je vois une goutte descendre

    Sur la page, me dire de vous écrire mon amour sincère.

     

     

    A toi papa

    A toi maman

    Mille mercis

     

    @Aya

    28-06-2011


    4 commentaires
  • Encre de vie … mal-être et résistance !


    Mais, enfin, pourquoi ce silence tueur et désagréable ?

    Pourquoi négliges-tu l’âme de ton essor inimaginable ?

    _Plume, cesse tes menteries ! J’ai ouï ton appel désirable

    Et malgré l’envie de te suivre et faire fi de l’improbable 


    J’ai tellement peur de subir de nouvelles déceptions !

    Si je t’ouvre mon cœur, je t’enlaidirai de mon spleen

    Et t’abîmerai comme la vie m’a suppliciée de peines.

    Pourras-tu supporter ces larmes, mes damnations ?


    Pourras-tu encore porter le flambeau de mon cœur

    Qui se consume à chaque douleur et chaque pleur ?

    Pourras-tu éclairer ma voie, parsemée de malheur

    Et m’offrir espoir quand la vie me prive de bonheur ?


    Dois-je céder à tes divagations pour fuir la réalité ?

    Te vivre comme obsession, si je dois rompre le lien

    Avec mon mal-être ? vivre comme si tout va bien

    Et que tout est rose même mon encre renversée ?


    _ Je m’efforce de suivre ton vague à l’âme obscur,

    Tes mots poignants et tes cris lancés dans le vide.

    Je deviens ta foudre contre tes amertumes viles !

    Mais j’aimerais bien être ta lanterne et ton armure


     Pour que tu saches enfin respirer, joyeuse, l’air pur.

    _On m’a souvent dit que la nuit prendra toujours fin

    Quand le soleil se lève, que certes l’échec est dur

    Mais dans la vie, il est la clé de toute réussite à la fin


    Si l’on contrôle son destin. Suis-je un cas désespéré ?

    _Pourquoi, chère âme ? _Car si je refuse tes errances

    Et que je décide de vivre et faire face à la dure réalité

    Que m’arrive-t-il si je te perds, toi et mes espérances ?



    @Aya

    21-Juin-2011

     


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  • Encre de vie … Errance ou offrande ?_3_

    _Si j’étais tes oreilles, je te ferais entendre le vent,
    Le chuchotis des arbres et le murmure du temps,
    Les rires d’un enfant qui s’amuse autour d’un feu,
    Entend les contes de mamy avec un regard joyeux.

    Ecoute le vent souffler ses mille chants et mélodies
    Avec les oiseaux gazouiller au-dessus des peupliers !
    Ecoute la vie qui se cache dans les flots et les terriers.
    Prête l’oreille et tu découvriras de la nature ses poésies.

    Si j’étais tes yeux, je te ferais voir lumières de l’aurore
    Et je te montrerais les couleurs arc-en-ciel sur ta robe !
    Je t’offrirai des songes inédits dans des univers bariolés,
    Où tu t’habilleras en petite gamine qui ne fait que rêver !

    Regarde le ciel et embrasse de tes prunelles ce nuage ;
    Il te dira les secrets qu’il a vus lors de son long voyage !
    Te contera mille nuits et nuit et te guidera vers le rivage,
    Où tu reposeras en paix loin des orages et ses ravages.

    Si j’étais ton cœur, je te ferais respirer les effluves d’une rime
    Devinée, chaque mot inventé ou chaque poème abandonné !
    Je te ferais découvrir les premiers battements d’un nouveau-né
    Et le sourire d’une maman comblée de sa présence sublime !

    Connais-tu les instants heureux qui nous transportent à l’infini,
    Où les cœurs amants s’abandonnent sans moindre pensée ?
    Connais-tu ces circonstances rêvées qui nous lient à jamais ?
    Je te les offrirais si tu me protèges de cette colère qui t’envahie.

    @Aya
    19-Juin-2011


    3 commentaires
  • Encre de vie … Sommeil !

     

    Sois sympas et corrige-moi si je ne m’abuse ;

    Serais-tu la flamme de mon cœur qui s’amuse

    A combattre les calamités et les bourrasques,

    A jouer aux intrépides portant des masques ?


    Si je dois te remettre encore dans l’encrier ;

    Te mouiller de mes émotions désespérées;

    Verser encore des larmes et me sacrifier ;

    Dompteras-tu ma pensée secrète et agitée ?


    Donne-moi l’ultime chance de cultiver l’arbre

    De ma vie, voir grandir ses ramures et fleurs !

    Sinon, laisse-moi seule planter graines d’un bonheur

    Fortuit sur l’asphalte d’une vie amère et fuir l’ombre


    De tes fausses promesses ! Ouvre-moi l’horizon

    Pour que je puisse libérer mon âme, mon cœur !

    _M’abandonneras-tu cette fois-ci ? Moi, ta raison

    D’être, l’essence de ton équilibre et ton ardeur ?


    _Pourquoi te garder, si tu n’arrives pas à me guérir ?

    Et te laisser opérer mon cœur si tu me fais mourir ?

    Lis ces mots tombés dans l’obscurité d’un gouffre,

    Ils sont mes confidents intimes lorsque je souffre !


    Lis ces mots et cherches-y la brèche d’une lumière

    Tu ne verras que ténèbres celés dans la tourmente !

    Crois-tu encore que je sois poète, cette âme si fière ?

    Détrompe-toi, je suis l’ombre d’une femme mécontente.


    Plume, laisse-moi dormir un peu et gouter au silence

    De la nuit. Dormir un tout petit peu ou pour l’éternité !

    Ne dit-on pas que la nuit porte conseil si on l’écoutait ?

    Alors, pourquoi reste-t-elle l’écho de ma souffrance ?




    A suivre … enfin peut-être, si les mots ne me trahissent pas et restent encore enfouis dans les ténèbres !


    @ Aya

    16-Juin-2011



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