• Encre de vie … Sommeil !

     

    Sois sympas et corrige-moi si je ne m’abuse ;

    Serais-tu la flamme de mon cœur qui s’amuse

    A combattre les calamités et les bourrasques,

    A jouer aux intrépides portant des masques ?


    Si je dois te remettre encore dans l’encrier ;

    Te mouiller de mes émotions désespérées;

    Verser encore des larmes et me sacrifier ;

    Dompteras-tu ma pensée secrète et agitée ?


    Donne-moi l’ultime chance de cultiver l’arbre

    De ma vie, voir grandir ses ramures et fleurs !

    Sinon, laisse-moi seule planter graines d’un bonheur

    Fortuit sur l’asphalte d’une vie amère et fuir l’ombre


    De tes fausses promesses ! Ouvre-moi l’horizon

    Pour que je puisse libérer mon âme, mon cœur !

    _M’abandonneras-tu cette fois-ci ? Moi, ta raison

    D’être, l’essence de ton équilibre et ton ardeur ?


    _Pourquoi te garder, si tu n’arrives pas à me guérir ?

    Et te laisser opérer mon cœur si tu me fais mourir ?

    Lis ces mots tombés dans l’obscurité d’un gouffre,

    Ils sont mes confidents intimes lorsque je souffre !


    Lis ces mots et cherches-y la brèche d’une lumière

    Tu ne verras que ténèbres celés dans la tourmente !

    Crois-tu encore que je sois poète, cette âme si fière ?

    Détrompe-toi, je suis l’ombre d’une femme mécontente.


    Plume, laisse-moi dormir un peu et gouter au silence

    De la nuit. Dormir un tout petit peu ou pour l’éternité !

    Ne dit-on pas que la nuit porte conseil si on l’écoutait ?

    Alors, pourquoi reste-t-elle l’écho de ma souffrance ?




    A suivre … enfin peut-être, si les mots ne me trahissent pas et restent encore enfouis dans les ténèbres !


    @ Aya

    16-Juin-2011



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  • Encre de vie ... Désillusion !


    La plume divague en parcourant les blessures.

    Curieuse, elle examine et interroge mon cœur

    A propos des jours terminés et ceux du futur !

    Elle entend ma voix tremblante et mes pleurs,


    Marque une virgule, un point puis me console.

    Un voyage à travers les rimes est bénédiction,

    O combien j’en ai fait tout loin des désillusions.

    Elle est ma protectrice discrète, mon auréole !


    Flemmarde et déçue, je la délaisse, elle crie :

    _Hé, pourquoi m’abandonnes-tu ? Qu’ai-je fais ?

    Consternée, je lui réponds : _ je n’ai plus envie !

    Car la vie n’est pas poésie. Ses jours sont laids


    Et ses nuits sont rêves enveloppés de malheur !

    Les stigmates de la vie ont parcouru mon corps

    Jusqu’à s’incruster aux tréfonds de mon cœur ;

    Faisant couler l’encre acide sur la page incolore.


    _Sois indulgente et reprends-moi, je suis l’enfant

    De ta douleur. Je la dresse pour la rendre docile.

    La vie est rose aux yeux du poète persévérant !

    _Ne me mens pas, la vie est toujours très difficile


    Je traverse océans et labyrinthes d’amertumes

    Et les fleurs du mal m’écorchent vive sans pitié.

    Sur les voies et les quais de la vie, j’ai cherché

    Remèdes pour panser déchirures et blessures !


    A suivre …


    @Aya

    16-Juin-2011


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  •  

    Aimer, sais-tu ce que signifie ce mot ?


    Aimer, c’est conquérir un cœur sans épée ;

    C’est partager les biens sans s’en approprier.

    Aimer, c’est dire toute la vérité sans blesser ;

    C’est donner sans calculer. C’est se sacrifier


    Sans se plaindre. Le mot aimer est magique ;

    Il est notre fortune et notre bonheur idyllique !

    Aimer est le langage des cœurs angéliques,

    Qui s’abstiennent à devenir égocentriques !


    Aimer, c’est se donner la main sans hésiter

    A la moindre occasion, à la moindre difficulté !

    C’est pleurer lorsque l’être aimé est souffrant,

    C’est sourire quand il est satisfait et content !


    Aimer, c’est offrir l’essence de sa personnalité,

    Vivre pour le meilleur et le pire sans avoir peur.

    C’est laisser l’autre s’épanouir sans le martyriser

    Et lui permettre de respirer les parfums du bonheur !


    @aya

    12-Juin-2011


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  •  

    Toutes questions posées, toutes réponses apportées, finit l’histoire des hommes. Commence alors le règne de l’imaginaire : la montée des rêves et des doutes salutaires à l’assaut des certitudes.

    Driss Chraïbi

    Décision et prise de conscience

     

    Quand le dernier mot fut écrit

    Sur la page vêtue de pensées

    L’âme du poète s’enfuit à l’abri

    Loin des tempêtes déchainées.

     

    Les muses s’empressent pour offrir les mots acolytes

    Inondant la page de larmes sensibles et mélancoliques.

    A la rencontre de leur poète, elles inspirent puissance

    Et floraison de son cœur et âme voués à l’errance !

     

    Saura-t-il apprécier des moments volés au temps ?

    Saura-t-il profiter d’une quiétude qu’il espère tant ?

    Rangeant les pages de son cœur dans un tiroir ;

    Il voudrait bien se séparer de son sentiment noir.

     

    Pourtant, les ténébreuses pensées envahissent

    Sa plume destinée à subir chagrin et tristesse !

    Saura-t-il un jour chanter les douces mélodies

    Et jouir du temps loin de toutes mélancolies ?

     

    Maudite question, car sans réponse, elle demeure.

    Il entend ses peines qui le torturent, alors il pleure.

    Muses, qu’avez-vous à m’offrir ? Je suis bien las 

    Depuis que je vois mes rêves tomber trop bas !

     

    Il descend au fond d’un gouffre qui lui fait mal

    Face à la vie qui l’a souvent empêché d’être !

    Chaque prière devient son ultime piédestal

    Pour qu’il puisse supplier Dieu, son maître,

     

    De l’épargner et lui offrir clémence et paix.

    Face aux déboires, il est le héros qui conteste

    Ses noirceurs profondes. Parce qu’enfin il sait

    Que rien ne l’arrêtera à regagner son vrai être.

     

    @Aya

    05-Juin-2011


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  • Même avec un coeur fragile ...

     

    À la mémoire de ma gaieté étouffée,
    Je griffe quelques lignes abandonnées
    Sur la page d’une existence saccagée
    Où l’amour nourrit des illusions avortées !

     

    Croyez que pour moi …

    Ecrire me manque considérablement
    Mais les mots ont rejoint les vagues de l’océan
    Vers je ne sais où, engloutis dans le néant !
    Même si je suis lasse, l’envie existe constamment

    Et d’écrire je rêve. Oui, j’en rêve continuellement
    Quand le cœur se nourrit de maux et tourments !
    J’ai beau panser les blessures mais la vie est dure
    Quand les choix sont fréquemment immatures !

    Croyez-moi …

    Pleurer en rimes ne me fera guère souffrir
    Mais sortir du gouffre me permettra de revivre
    Il faut que je parvienne à tracer un nouveau chemin
    Sur lequel je planterai fleurs de lilas, orchis et jasmin

    Je ne me permettrai plus de pleurer le passé,
    Oui, j’en fais le serment ! Et toutes mes erreurs
    J’entrerai avec mes complaintes et mes peurs.
    Je saurai survivre à n’importe quelle difficulté !

    Même avec un cœur fragile qui ne supporte plus les déceptions !

    @ Aya
    28 Mai 2011


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  • Destin, sois indulgent !

    Tout est vide autour de moi

    Les murs glacials m’entourent

    Peut-être vais-je devenir une ombre

    Un esprit qui hante ces lieux

    Sans mémoire ni vie à raconter

    Peut-être ces lieux sombres

    Sauront m’engloutir dans leur noirceur

    Et m’éjecteront dans les veines le goût amer

    Des humeurs maussades

     

    J’ai brûlé mon sourire de mes humeurs maussades

    J’ai sacrifié les rêves pour éterniser les cauchemars.

    Dans un linceul, j’ai ramassé mes dernières larmes

    Pour écrire un dernier poème, ma dernière flamme.

     

    J’ai immolé mes souhaits et mes songes séduisants

    Dans un océan ténébreux où mon esprit s’était noyé

    Pourquoi ces rimes sombres où le rêve s’est estompé

    Où le cœur avide de joie commence à perdre raison ?

     

    Au fond de l’obscurité, j’ai jeté mes strophes écrites

    J’ai mêlé son encre aux mélancolies têtues, décrites

    Sur une page qui rugit de désespoir et souffrance !

    L’avez-vous entendue ? Elle pleure son innocence !

     

    Sous ma plume qui la déchire, l’écartèle et la blesse

    Elle me supplie de la laisser, la jeter sous les rochers,

    La noyer au fond de l’océan ! Mais ne jamais la torturer

    Pour que le chemin du rêve et de l’espoir ne s’achève !

     

    Mais, comment pourrai-je blanchir la page du destin

    Elle est déjà immaculée et souillée…

    Rêves, espoir, verdure et lumière du matin

    Sœurs de mon âme, apprenez-moi à vivre !

     

    @Aya

    11-02-2011

     

     

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  • Sereine présence De mes vœux confus, je creuse un chemin de lumière Qui rapproche l’esprit et l’âme du ciel et de la terre ! Je soulève mes mains dans une prière solennelle Pour murmurer quelques mots à Dieu, l’éternel ; Seul, capable de me délivrer de mes lourdes peines. Je le supplie de me guider vers les contrées sereines. Voici l’aube surgir de la brume nocturne Transperçant les ténèbres de sa lumière ! Telle une offrande divine, elle émerveille Les âmes apaisées par les joies de la prière Le doux parfum de la verdure se mélange Dans l’atmosphère vaporeuse aux rosées, Qui chatouillent subtilement les ramées ! Seraient-elles un sourire offert des anges ? Je vivrai mon présent pour planter un rêve Et le cueillir demain agréable et approprié Pour un infime sourire avant que je crève ! J’imagine dans l’aube ma sidérale épopée ; Puis je sillonne de mes yeux le ciel éclairé, Signe céleste pour combattre les calamités. Mon cœur t’appartient ô grand Seigneur ; Je bois tes verbes, l’élixir du vrai bonheur. En cette existence vide de sens et éphémère, Ton nom exalté coule enfin dans mes veines. Lors de certains moments de paix intérieure, J’entends ta voix à travers le zéphyr flâneur ! Pardonne-moi mes coups de gueule et folies, Mes tristesses et mes humeurs pas très jolies. Je demeure optimiste malgré l’encre morose Que je répands sur la page avide d’osmose ! @Aya 04-01-2011

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  • Oui je souille mon recueil … et après ? Les nues ternes ont soif, elles enlacent les sommets. Grisâtres, elles transpirent ; elles gémissent Et devant elles, je murmure quelques vers Devant la merveilleuse sombre beauté Oui, je souffre dans ces endroits où je ne respire Où la vie est dérisoire puisque le bonheur expire Je maudis les peines et les instants qui guettent Chaque sourire pour l’ôter de nos lèvres muettes Oui, j’écris des poèmes sombres sans lumière Qui suintent une encre morose, empoisonnée. Ils sont miroir d’un moi celé sous une pierre, Qui macule la page lactée de ma voix étouffée. Mon sombre recueil pleure et perd sa pureté Puisque ses larmes jaillissent de mes veines, Je le souille de mes déceptions et mes haines Et je le relis pour deviner une vraie envolée ! @Aya 01-01-2011

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  •  

    Autoportrait N°2

     

     

     

    Cette blessure

    Où périssent mes espoirs et mes chimères,

    Où se consument mon souffle et mon cœur,

    Où se brise le miroir de ma vie éphémère ;

    Je donnerai tout pour que cesse sa douleur !


    Cette blessure

    Qui ranime ma muse et l’ensorcelle

    La rassérène jour et nuit et l’habite

    Elle est l’image de mon cœur rebelle

    Elle me satisfait tant qu’elle m’inspire


    Cette blessure

    Dont les larmes acides ont feuilleté

    Les pages blanches, les ont tatouées

    De sombres et macabres impressions,

    Elle est ma haine face aux déceptions.


    Ma pensée

    Est un ciel clair au fond de la pénombre

    Cherche un refuge, loin des décombres !

    Solitaire, elle vogue au bord d’un navire

    Inondé par les vagues rageuses des rimes.


    Ma pensée

    Est lumière dans un profond tunnel !

    Tantôt elle s’éteint tantôt elle s’illumine.

    Elle flirte avec le passé puis l’examine ;

    Elle frôle l’avenir et ses rêves immortels.


    Ma pensée

    Est la renaissance de tout ce qui meurt

    En moi, elle me nourrit de ses couleurs

    Et ses émois. Elle sollicite mon cœur

    En l’invitant à renaitre de ses douleurs.


    Mon âme

    Est une demeure céleste où sommeillent

    Les déceptions et se réveille l’espérance

    En la miséricorde de Dieu et sa clémence.

    Elle croit bien en Lui et ses merveilles !


     Mon âme

    A la beauté d’être toujours candide

    Malgré les adversités et les trahisons !

    Dans ce monde qui crache son poison,

    Elle demeure pure sans griffe perfide.


    Mon âme

    A la couleur du printemps, elle est fleur

    Parfois rayonnante et d’autre fois flétrie,

    Prend son essence de l’aube et l’éclaircie

    Afin de t’offrir des instants de bonheur !


    @Aya

    20-12-2010

     
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  • JE PRIE SOUS LA PLUIE Je crie ton nom Ö Seigneur … Pourquoi encore cette douleur ? Épargne ce misérable petit cœur ; Berce-le loin des océans de pleurs Et bénis-le en des jours meilleurs ! Chut, mon cœur, écoute les gouttes de pluie ! Dans le silence, écoute le murmure de la nuit Et apporte-moi des promesses et des sourires Suffisamment loin des orages et des éclipses Pour que je puisse enfin danser sous la pluie Observer les nues qui transportent mes rêves En silence vers l’oubli et les masquer en vers De larmes. Ô cœur, pourquoi tu m’ennuie ? Pourquoi tant de douleurs qui t’ont dérobé Aux douces aquarelles perlées de Décembre ? Pourquoi tant de blessures qui t’ont désarmé, Déchiré et abandonné au sein de la pénombre ? Chut, ouvre doucement les yeux et regardes Le bleu d’un ciel purifié aux nues enceintes Et aux arcs-en-ciel qui repoussent les larmes Par leur beauté muette, translucide et sainte. Chante et célèbre le jour de ton anniversaire ! Sous la pluie de décembre, prends du plaisir À prier pour que les souffrances adversaires Cessent leur combat et te laissent enfin libre. Chasse l’amertume qui t’a pris pour demeure Et la grisaille qui a t’a trempé de ses couleurs, Repose-toi auprès de ton homme, c’est l’heure De panser les blessures et essuyer les pleurs ! @Aya 17-12-2010

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  • Je t’aime à la folie …

    Parle-moi des saisons fleuries
    Aux couleurs de printemps
    Lorsque tu me couvres de baisers
    Lorsque je perds la raison !
    Fais-moi oublier les saisons obscurcies
    Aux couleurs d’un hiver glacial
    Lorsque je suis née
    Dans le cœur une plume maculée
    Prête à inscrire chaque douleur
    Sur un recueil sombre et mystérieux
    Aux lueurs d’une aube étouffée
    Dont les mots sont des martyrs
    Célébrant un cortège ténébreux

    Quand je ferme mes yeux, je ne rêve que de toi !
    Tu es devenu la muse de mes rimes promeneuses
    Sur un arc-en-ciel ; mélange d’étoiles et d’émois.
    Tu es l’unique Morphée aux paroles lumineuses

    Qui m’escorte légèrement sous son aile passionnée
    Loin des décors mélancoliques et les tourmentes !
    Sur le dos du fabuleux pégase, tu m’as transportée
    Et d’un coup de sabot, il a poussé mes souffrances.

    D’un baiser tu as effacé mes larmes prisonnières,
    Enchaîné les cercueils où sommeillent mes muses
    Damnées grâce à tes verbes et tes douces manières.
    Et ton regard s’illumine lorsque les larmes je refuse.

    Mais sauras-tu effacer de ma mémoire les amertumes
    Qui enchaînent aux ténèbres mon cœur et ma plume,
    Qui esquissent mon âme sur une feuille sans couleur
    Et enrichissent ma vie de poèmes criant de douleur ?

    Sauras-tu devenir ma muse qui m’initiera aux lueurs
    D’espoir ? Morphée qui m’apprendra langue nouvelle
    En jonglant avec des mots lumières, des mots fleurs ?
    Pourras-tu d’un baiser dulcifier ma profonde colère ?

    Doucement je m’éloigne te laissant dormir avec les anges,
    Faisant couler quelques gouttes d’encre qui me dérangent.
    Je retourne me ressourcer près de toi, fontaine de douceur
    En espérant oublier les déboires et voir la vie en couleur !

    Ô bien-aimé, t’avoir dans ma vie est une bénédiction !
    Quand dans notre nid, tu célèbres notre belle romance
    Et je ferme mes yeux à la recherche d’une inspiration
    Savourant de tout mon être de Dieu sa bienveillance

    Puisqu’Il a croisé nos vies sur la route de la destinée !
    Oui, je le crie haut et fort : je t’aime à la folie !
    Promets-moi amour, dévouement et harmonie
    Et libère-moi de la souffrance qui m’a consumée

    Je t’aime à la folie …

    @Aya
    15-12-2010

     
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  •  

    De toi, j'entends mille notes aux couleurs nocturnes
    Quand ta lyre résonne dans ma tête somnambule,
    Tu m’as appris à rénover mon monde de tourmente
    Dans un tourbillon de vers aux rimes accablantes
    Vois-tu l’ombre que je suis devenue ?
    Errant au sein des mots sans issue, perdue …

    Incandescence

    Est-ce de toi que j’entends la mélodieuse voix ?
    Muse, mets ton aile sur ma poitrine, parle-moi
    De ce qui m’attendrit, de ce qui m’assassine !
    Chuchote-moi le chant de l’espoir puis dessine

    Mon cœur, triste et silencieux qui bat très fort
    Sur un horizon bleuté où un pigeon fredonne
    L’amour celé dans mon sein pour mon homme.
    Tue en moi la brutalité des blessures qui mord

    Et plonge-moi au sein des firmaments célestes,
    Prêche-moi la bonne parole des mes espérances
    Pour me doter de ton souffle et récolter les restes
    De mon corps mutilé sur l’asphalte des errances.

    Je me rends compte que mon esprit déraisonne
    Surtout lorsque la larme amère ne me console !
    J’aimerais que de ton encre, je dessine un océan
    Où je me joins aux vagues dominantes du néant

    Effleurer quelque chose d’étrange, de différent
    Goûter au miel des paroles divines sur la page
    Pour guérir les blessures grâce au saint serment
    Et savourer finalement les belles saisons de l’âge.

    @Aya
    08-12-2010

     
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  • Les larmes



    De mes blessures ouvertes, je m’ablutionne de sang
    Comme dans un rituel de purification. J’apprends
    À les soigner jour et nuit mais avec toi je les oublie.
    Tes yeux sont devenus lumières dans mon insomnie
    Quand les tourments accentuent mes gémissements
    Laissant couler sur ma joue une larme en diamant !






    Connaissez-vous ces instants où les larmes s’agitent
    De nos yeux ? Comme dans un flot, elles ne cherchent
    Qu’à jaillir et s’imposer. Rien ne peut les retenir ;
    Elles deviennent reines de notre remord et repentir !

    Comment repêcher ce cœur sanglant gisant dans l’abîme ?
    Comment tarir ces paupières façonnées de larmes acides ?

    Je pourrai fermer les yeux pour une fois et ne plus
    Songer à mes ambitions et mes rêves déçus ;
    Laisser reposer mon cœur rongé par mes pensées
    Et croire que mon corps et mon esprit sont légers !

    Je voudrai affranchir mon cœur de ses faiblesses
    Le mettre dans un écrin, là où la plume s’abreuve
    Puis remettre mes blessures au fond d’un abysse,
    Et vénérer l’instant qui nous unit dans le bonheur.

    Mes larmes confient le secret de mes humeurs;
    Elles sont tantôt offrandes tantôt tonnerres !
    Je conserve le pénible et l’amer de mes pleurs
    Quand ils décrivent la noirceur de ma colère.

    Mes larmes peuvent être amères et insupportables
    Quand elles ne peuvent guérir les meurtrissures
    Et le cœur se noie sous leurs vagues redoutables,
    Ne sachant plus comment recoudre les blessures.

    Je laisse murmurer les échos de mon âme en détresse
    Pour que s’élèvent les cris étouffés et les maux acérés,
    Laissant traîner sur mon chemin un brin de tendresse,
    Et espérant que Dieu ouïra la voix de mon cœur blessé.


    @Aya
    28-11-2010


     

     

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  • Entre nuit et aurore


    Les ailes de la nuit glissent doucement sous les draps

    Noyant nos paupières sous les vagues assoupies du soir !

    Nos rêves naissent avec le murmure de nos cœurs si las

    Qu’ils voguent ailleurs pour cueillir les caresses de l’espoir.


    Les voyages nocturnes de nos paupières ensommeillées

    Frôlent nos sens et nous invitent aux lointains horizons.

    C’est à ce moment là que mon âme songeuse et éthérée

    Accueille tes pensées galantes et tes mots passionnants !


    Au cœur de la nuit, s’évanouissent les cris de la douleur

    Quand à tes côtés je ressens ta présence et ta chaleur !

    Devrai-je compter chaque étoile miroitante dans le ciel

    Pour savourer ces doux moments qui apaisent mon fiel ?


    Je dépose sur tes épaules mes dernières complaintes

    Et puis sur la page, j’abandonne mes rimes défuntes

    Afin que le luth de l’aurore chante notre bonheur

    Et dégèle le lit de glace où s’est couché mon cœur !

    @Aya

    22-11-2010

     
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  •  


    Je ne suis ni Rimbaud ni Baudelaire
    Je ne saurai devenir Hugo ni Molière
    J’écris des mots sans chercher à plaire,
    Ils enferment mes revers tel une bière !
    Je me purifie à chaque goutte d’encre amère
    De mes naufrages et déceptions meurtrières.

    Renouveau … ?

    Combien de temps nous faudra-t-il pour soigner
    Nos blessures, découvrir le remède puis survivre ?
    Comment ôter la peau des incertitudes et avancer
    Pour délivrer les espoirs et les envies de mourir ?

    Où devrai-je porter mon regard perlé de pleurs
    Lorsque je n’arrive à voir que brouillards et fumées ?
    Qui de nous deux soulagera l’autre dans sa douleur
    Tuera les cauchemars qui se cachent sous nos oreillers ?

    Combien de temps pour que la mélancolie s’apaise
    Et les cœurs retrouvent enfin le calme et la sérénité ?
    Comment étouffer le feu de la douleur et devenir zen
    Quand nos lèvres se taisent au fond de l’obscurité ?

    Ce soir, se mêlent mes pensées amères à ton sourire
    Et c’est là où je décide d’enterrer les mémoires tueuses !
    Je jette mes cauchemars cyniques au fond d’un abysse
    Pour que surgissent mes rêves en laves fougueuses !

    @Aya
    18-11-2010

     
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    Sur la route de nulle part

    Silencieuse devient ma voix quand je contemple le ciel gris
    Hagard demeure mon esprit quand s’envolent mes pensées
    Vers des contrées lointaines où mes chimères étaient nées !
    Je ne crois plus aux rêves ni aux poèmes roses que j’ai écris.

    L’espoir est immolé sous la guillotine des mes incertitudes
    Et le gris intense d’un ciel en deuil provoque mes sanglots,
    Mes pensées gambadent dans le labyrinthe des amertumes
    À la recherche d’un lieu où tout est possible sans être héros.

    Comment pouvoir supporter les souffrances sans être muni
    De patience ni d’espérance ? Quand je lâche prise, anéantie.
    Mes mots sont devenus empreintes de mes maux, tous unis
    Sur des pages blafardes qui crachent mes chimères, transies.

    Je n’ai pas su donner de vie dans mon ventre, maudit abîme.
    Je ne suis rien puisque je ne suis arrivée qu’enfanter la mort.
    Sur le chemin de nulle part, j’ai perdu ma boussole magique
    Et puis me revoilà perdue tandis que je pleure sur mon sort !

    Mon air est poison mortel, mon corps est dépouille empestée
    Qu’attendez-vos de moi ? Si ce n’est la mort que j’ai enfantée.
    Elle est le fameux cadeau que je distribue sans y être obligée ;
    Mon cœur est flammes qui embrasent les géhennes damnées !

    @Aya
    12-11-2010

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  • Je ne parle plus aux rêves

     

    Mon âme en exil chevauche les ailes de la pénombre ;

    Laissant derrière elle quelques fragments de ses rêves

    Et façonnant un tableau morne avec peinture sombre

    Elle s’éclipse au fond d’un océan de larmes amères !

     

    Dans une avalanche d’étoiles, elle crayonne une voie

    Où elle enterre ses chagrins qui s’obstinent à revivre.

    Et les beaux souvenirs se laissent trépasser sans voix

    Oppressant mes envies mêlées à l’encre de mon livre.

     

    La lyre s’est brisée sous des pluies et orages funèbres

    Laissant ma plume orpheline sans protection quand

    La nuit sombre a jeté mes yeux au fond des ténèbres !

    Puis l’obscurité renforce le simulacre de mes démons.

     

    La colère s’embrase sous le ciel flamboyant des peines

    En ravivant les cauchemars amoncelés dans un recueil

    Et plongeant l’âme dans les flots furieux de la haine ;

    Lorsque j’encaisse les aléas qui m’offrent un cercueil.

     

    @Aya

    11-11-2010


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  •  

    Avortement d’un rêve

    Les saisons fleurent des parfums enterrés ;
    Laissant le relent des cadavres empestés !
    Sur l’eau se reflètent des images sans couleur
    Et dans le ciel crie un oiseau mille douleurs.

    Quand renaitront les douces chimères ;
    Quand réapparaitra l’aube sur les plaines ?
    J’attends que surgisse l’espoir éphémère ;
    Méditant en silence et recherchant la lumière.

    J’observe les nuages flottants dans les airs
    Tels des navires transportant l’imaginaire.
    Qu’ont-ils à dire ? Qu’ont-ils à raconter ?
    Ils ne font que brailler très fort et pleurer.

    Ils ont vu tellement de choses et en silence,
    Ils nagent en manifestant leur remontrance.
    Ils sont floraison de mes cris et mes pensées
    Lorsque je pleure mes jubilations étouffées !

    J’implore la lumière des défuntes espérances,
    J’invoque la voix imposante de mes silences !
    Que t’est-il arrivé, toi qui respirais en moi ?
    Que t’est-il arrivé, toi que j’attendais avec foi ?

    Il ne me reste qu’essuyer les eaux qui suintent
    De mes yeux tels des torrents qui envahissent
    Mes songes ensevelis et mes espoirs avortés !
    Je prie que prennent fin mes chagrins entêtés.

    @Aya
    10-11-2010


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  •  

    Mes vers

     

    Mes vers sont des éclairs dans un jour d’hiver

    Ils rugissent en harmonie avec mon humeur !

    Ce sont mes complices dans ce grand univers,

    Ils partagent mes amertumes et mon bonheur.

     

    Mes vers sont les notes d’un piano à l’envers ;

    Ils marmonnent des refrains sans symphonie

    Mais avec des émotions sans chercher à plaire.

    Ils sont le cri profond de mon cœur qui me scie.

     

    Mes vers sont larmes abondantes et brûlantes,

    Ils tombent en gouttelettes sur la page humide

    Pour remodeler la vie et ses ratures écrasantes !

    Ils creusent des tunnels obscurs où je m’abrite.

     

    Mes vers sont des feuilles semées sur l’asphalte,

    Ils sont témoins de ma déchéance et mes espoirs.

    Ils sont le son de ma voix quand je prie avec hâte

    Le Grand Seigneur pour que cessent les déboires.

     

    Mes vers sont cris de joie mais aussi cris de folie

    Quand je trouve enfin la trace d’un réel sourire !

    Ils me donnent couleurs qui agrémentent ma vie

    Et réveillent mes souvenirs quand j’étais gamine.

     

    @Aya

    28-10-2010


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  •  

    Si les étoiles savaient …

     

    Si les étoiles savaient me parler de leur déplacement,

    Me raconter les contes de fée qui m’avaient éblouie

    J’aurais pu croire que le bonheur existait vraiment.

     

    Si les étoiles pouvaient effacer les maux du monde

    Pour que les joies enlacent tous les cœurs meurtris,

    Pour les épargner de souffrir dans la vie immonde.

     

    Si les étoiles escortaient mes rêves vers le bon port

    Mes yeux n’auraient jamais plus de larmes à verser

    Sur les pages de mon destin qui pleurent mon sort.

     

    Si les étoiles pouvaient épouser mes secrets désirs,

    Mon encre amère se mélangerait aux fines rosées

    Et traduirait mon amour aux coquelicots, aux iris !

     

    Si les étoiles savaient entendre tes mots passionnés

    Mon petit cœur n’aurait de battements que pour toi

    Mes prunelles ne verraient que tes yeux enluminés.

     

     

    Si les étoiles te parleraient de mon cœur qui t’aime

    Tu saurais que je respire lorsque je suis près de toi,

    Que la vie me parait fugace et sans toi elle est vaine.

     

    @Aya

    26-10-2010


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