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Je veux dire …
Où sont les mots que je chéris plus que la vie
Où est la plume qui a souvent calmé l’agonie?
J’irai voguer dans les eaux troubles pour ramasser
Les morceaux amputés de ma dépouille épuisée
J’irai jeter ma lettre à l’océan sous un ciel bleu
Lui parler de mes cieux sombres et ténébreux
Lui raconter mes errances et mes différents bleus…
Pour les étoiles qui flamboient à l’horizon
Pour l’hirondelle qui gazouille sur la ramée
Pour la nuit claire qui nous amène la rosée
Pour les odeurs fleurées que nous aimons
Pour le rire d’un enfant qui espère grandir
Pour les accolades d’un père qui rassurent
Pour la tendresse d’une mère qui perdure
Pour la joie d’un foyer qui veut s’épanouir
Pour une main tendue dans le malheur
Pour un sourire apaisant d’un ami fidèle
Pour le mot rassurant qui le cœur dégèle
Pour une vie partagée dans le bonheur
Pour un geste attendrissant et caritatif
Pour chaque sou donné sans prétention
Pour chaque appui offert sans ambition
Pour un altruisme généreux et collectif
Pour la magie de nos rêves candides
Pour la belle blancheur des nuages
Pour la magnificence des paysages
Pour la fleur et ses odeurs splendides
Pour les strophes généreuses d’un aède
Pour une goutte d’eau qui apaise la soif
Pour des mots offerts pendant un soir
Pour un chant composé tel un remède
Pour l’humeur vagabonde d’un écrivain
Pour la créativité naïve d’un poète en herbe
Pour un monde pur et simple dont on rêve
Pour l’ambitieuse écriture qui invente demain
Je veux dire merci
@Aya
22-09-2010
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La ronde des mots
J’aime pouvoir te donner
Quelques pages joyeuses
Pour éclairer ta destinée
Et te munir d’espérances
À toi, la vie qui grandit en moi …
Lorsque l’encre noire de la mélancolie
Se lie aux mots abandonnés sur la page
Se créent chagrins, orphelins de poésie
Et choient larmes en pluie sur la marge
Mon cœur enfante des mots sans couleur
Ni saveur, il entend les effrois de douleur
Et se cache au sein des ratures et la peur.
Fugitif, il entend les cris de son malheur !
Les consonnes et les voyelles se réunissent
Aux émotions éphémères, ainsi se forment
Bouclier et remède pour qu’ils empêchent
Mon fiel qui noircit la vie et la transforme.
Lorsque l’encre maussade de la mélancolie
Se mélange à la blancheur lactée de la page
Fleurissent alors songes candides et mirages
Avec des oiseaux composant douce mélodie.
Mon cœur s’envole vers le septième ciel
Embaumé de fraicheur étrange et d’extase
Récoltant étoile de diamant et arc-en-ciel
Délaissant les paroles mortes qui écrasent.
Lorsque la plume d’espérance crée sourire
Qui rime avec mon bonheur de t’écrire
Ces quelques mots, enfants de maladresse
Avec mon amour je te rêve et ma tendresse
Alors se verse sur les pages l’encre sublime,
Inspirée de lumière et touchée par les anges
Pour être récitée comme une prière, l’ultime
C’est là où je te sens bouger, ma mésange !
@Aya
06-09-2011
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Trouver le bon port
Je suis mon chemin parsemé de déboires,
Munie de persévérance et parfois d’espoir
A la recherche du bon port, la belle étoile
Où s’échoueront malaises et désespoirs !
Je sème sur le bitume de la vie des graines
Qui n’apercevront peut-être jamais l’aurore,
Mais je poursuis ce labeur même éphémère
Puisque j’entends bien atteindre le summum.
Je suis le soleil dans sa montée extraordinaire
Avec chaque tumulte de ma pensée maussade
Pour irradier les coins de mon esprit funéraire
Et fuir des ténèbres et leur piège de disgrâce !
Je prie, chaque instant, pendant ma solitude
Pour que la lumière me retire de la rechute
Et me redonne l’envie de vivre avec certitude
Qu’un jour j’adopterai enfin la positive attitude.
Je refuse de choir dans l’obscurité du désespoir
Et pleurer mon sort et mes échecs chaque soir !
Sur le chemin, j’ai rencontré plein de rancunes ;
Mais je refuse d’avoir un cœur froid tel le bitume
Ou d’embrasser la haine et ses multiples facettes.
Car je suis consciente qu’un cœur plein d’amour
Restera pur et altruiste jusqu’à la fin de ses jours !
Une lueur d’espoir s’illuminera malgré mes échecs
Quand je donnerai ma vie pour que débute la tienne,
Fruit de mes entrailles ! J’attends impatiemment
Ta venue telle l’aurore admirable et magicienne,
Je te serai un bouclier face aux désagréments !
@Aya
31-07-2011
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O destinée
Croire encore, Croire toujours …
Sauras-tu me nourrir de nouvelles espérances ?
Me guider vers d’autres contrées de délivrance ?
Sauras-tu m’alimenter d’une quelconque patience
Pour combattre vents et marées sans indulgence ?
Je sais d’ores et déjà le goût amer du malheur
Les déboires qui me ruinent dans la noirceur.
Je sais d’ores et déjà la futilité de mes larmes
Sur les pages qui suintent une encre d’alarme.
Destinée, sais-tu combien de jours ou d’années
Me resteront-ils à vivre ? Combien de sourires
Se dessineront sur mes lèvres consternées ?
Verrai-je le bonheur rêvé avant de mourir ?
Je sais d’ores et déjà la douleur d’une perte,
Les sanglots de l’impuissance face à la mort
Et les soupirs face à mes choix et mon sort !
Or, je garde foi car mon cœur en est adepte.
Sais-tu, combien de nuits, j’ai versé mon encre
Pour que s’arrêtent larmes et mésaventures ?
Sais-tu, combien de jours, j’ai pansé de blessures
Pour que la lueur d’espoir s’embellisse et entre ?
Tu connais mon écœurement face à l’injustice
Face à l’impuissance mortuaire d’une martyre
Qui gémit, pleure et implore la volonté divine
Pour que finissent ses déboires et amertumes.
Destinée, je crois encore et toujours que la vie
Est un combat. Que l’amertume en est l’épine
Et la réussite est la médaille de chaque envie !
Emmène-moi vers la lune récolter un sourire !
Tu connais mon indignation face à l’infidélité,
Et les promesses étouffées par les mensonges !
Je refuse les étincelles d’un amour mensonger,
Crois-moi, je sais distinguer le vrai des songes !
O destinée, sois gentille et clôt mes yeux
Pour que je puisse embrasser les cieux !
Laisse mes prières enfanter l’impossible
Et les rêves frapper à la porte de l’inaccessible !
@Aya
26-07-2011
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