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    Rouge décembre 2008

     

    Aujourd’hui, le ciel lance des météorites pleureuses

    Quand la terre enceinte vomit sa progéniture silencieuse.

    Le mal est partout dominant, il tue le peu de gaieté

    Qui nous habite. Nos frères et sœurs nous ont quittés

    À cause des bombes, ces traitresses qui les ont massacrés.

    Tout le monde regarde la scène sanglante d’un air hébété !

    C’est bien cela même le sens de notre malheureuse humanité ?

     

    Ces fossoyeurs et meurtriers ont écrit notre misérable destinée.

    Ô peuple palestinien, pardonne-nous notre odieuse lâcheté !

    Qu’attends-tu de nous, pauvres hères incapables de nous protéger ?

    La terre tremble sous nos pieds, renforce nos maux, pleure notre âme

    Et le ciel nous regarde avec pitié : c’est bien vous les arabes, ces braves

    Qui ont jadis gouverné le monde avec courage, détermination et dignité ?

    Vous tremblez comme des feuilles que l’arbre a jetées sur le sol offensé !

     

    Aya

    28-12-2008


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  • une carrière, une passion

    Dans la maison la lumière fut éteinte quand je rentrai chez moi. Je croyais que mes parents me rendraient visite comme promis. Pourtant personne n’était là. Comme d’habitude, depuis mon affectation à Rachidia, je restais seule, cloitrée entre les murs gelés de ma chambre modestement meublée. Sur le bureau je mis les dernières fiches de travail que j’avais préparé le soir pour la prochaine séance de langue.

    J’aimais bien mon travail, mes collègues me trouvaient très sympathique, d’autres me croyaient hautaine et distante. Comme j’étais réservée et timide, je ne les blâmais pas. Je restais dans ma classe pendant la récréation ou les heures creuses pour corriger les copies de mes élèves et écrire quelques poèmes.

    C'était ma seule évasion, ma passion devenue obsession et obsession qui devint rapidement ma seule consolation. Chaque nuit, je lisais L’horloge de Baudelaire, sa façon de communiquer et transmettre ses émotions d’impuissance face au temps me fascinait puis je prenais ma télécommande et je zappais à la recherche d’un film ou d’un reportage.

    Oh, mes élèves, oui j’aimais bien m’entretenir avec eux sans imposer aucune autorité. Ils commençaient à apprécier les leçons que je leur apprenais mais entre nous je détestais les séances de langue, j’aimais surtout parler de littérature, d’écrivains et analyser les textes de Voltaire, Montesquieu, Baudelaire, Victor Hugo … ils avaient très bien compris mon penchant et ils me rendaient visite à chaque occasion propice pour discuter de littérature, converser au sujet d’un poème qu’ils avaient lu ou d’un texte qui les avait intrigués.

    Cette relation entre professeur élèves me passionnait, je voulais abolir toutes les barrières et j’avais réussi. En plus, ils avaient commencé à aimer la langue française.

    C’était dur au début, je m’en rappelai encore ...

     

    15-12-2008


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  • Peu de gens l’ont vraiment vue, cette petite fleur qui résiste au froid de l’hiver ! Si fragile et fluette qu’elle demeure fière malgré les fouets d’un vent glacial et sarcastique qui la flagelle à chaque fois qu’il passe. Elle résiste encore et encore, grandissant dans cette terre ensevelie de neige. Elle se dit quoiqu’il arrive, elle pourra rencontrer le printemps, un songe qui l’accompagne depuis le jour de sa naissance. Elle y croit vraiment et elle attend.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fleur tremble et regarde le ciel nuageux espérant qu’un bon matin, toutes les nues disparaitront et libéreront le soleil, son seul et unique confident. C’était bien lui qui entendait ses histoires ‘à dormir debout’ avec patience. Il aimait l’entendre lui raconter ses rêves et son amour pour le printemps. Il l’accompagnait de l’aube jusqu’au crépuscule et avant de partir réchauffer d’autres fleurettes en détresse, il la confiait soigneusement à la lune ! Oui, la lune cette adorable amie qui veillait sur elle et lui chantait une berceuse quand elle s’apprêtait à dormir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ah, le bon vieux temps, le vent était doux et chaleureux, il la berçait amoureusement et lui offrait des fragrances toutes différentes les unes que les autres. Elle commençait à découvrir le monde à travers ses fréquentes conversations. À chaque fois qu’il lui rendait visite, il lui racontait comment elle était née une nuit pleine d’étoiles. Elle était belle avec des pétales toutes roses et gracieux. Les abeilles venaient à elle s’enivrer de son nectar suave, les papillons lui volaient son arôme sucré et le jardinier se précipitait à sa rencontre pour l’arroser d’une eau éthérée dont elle se rappelle encore le gout frais et délicieux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi est-elle seule dorénavant ? Où sont ses amis ? Personne n’est là, à ses côtés, tous l’ont abandonnée ! Désespérée, elle pleure. Combien lui restera-t-il de temps pour vivre ? Pourra-t-elle enfin le voir ? Juste une fois ! <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Son attente a duré des jours entiers et des nuits interminables ! Elle pleure en silence tout en gardant dans son cœur toute la pudeur et la pureté qui soit au monde. Ce soir elle dort abandonnée dans un épais et sombre frimas.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un matin pas comme les autres, elle sent douces caresses parcourir sa tige fine et délicate. Elle se réveille. Impressionnée, elle voit autour d’elle des arbres vêtus de feuilles vertes, la terre jonchée de lilas, de jasmins, de chrysanthèmes et de coquelicots. Tous sont venus célébrer avec elle l’arrivée du printemps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourtant, elle est si frêle si faible et si fanée qu’elle n’ose pas se montrer. Alors elle commence à se cacher derrière les arbustes. Elle a honte d’avilir le beau décor naturel qui s’est dessiné lors de son sommeil.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout à coup une main s’est posée délicatement sur l’un de ses pétales. Elle sursaute et regarde derrière elle. Oh ! C’est le printemps qui vient vers elle souriant et bienveillant. Il lui chuchote quelques mots, seulement pour elle, personne ne peut l’entendre ni comprendre. Il est venu juste pour elle, la fleur si fanée, si laide et si épuisée. Elle est enfin heureuse !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans un dernier geste, elle dépose un baiser sur cette main généreuse et elle clôt ses pétales et plie sa tige pour se reposer, exténuée. Un long chemin fut parcouru et elle s’endort souriante pour la première fois de sa vie.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    13-12-2008<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    *La vie est si éphémère qu’on la voit pas passer ! <o:p></o:p>

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