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  • Entre ciel et terre<o:p></o:p>

    Dans une vie qui me fait horreur<o:p></o:p>

    Je cherche l’échelle des espérances<o:p></o:p>

    Et l’arche de Noé qui m’offrira<o:p></o:p>

    L’unique chance pour changer<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’aimerai tout abandonner<o:p></o:p>

    J’aimerai tout oublier<o:p></o:p>

    Mes faiblesses<o:p></o:p>

    Mes émotions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Faire l’unique voyage, franchissant les barrières<o:p></o:p>

    Traversant les murailles de toutes les angoisses<o:p></o:p>

    Je suis l’écho des gens qui souffrent en silence<o:p></o:p>

    Qui n’arrivent pas à affronter leurs peurs<o:p></o:p>

    Les injustices qui les écrasent<o:p></o:p>

    La langue nouée<o:p></o:p>

    Sans bouée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des naufragés sinistrés d’avance<o:p></o:p>

    Pas la peine de les sauver<o:p></o:p>

    Leurs vies encombrées<o:p></o:p>

    Endeuillées<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourtant, on s’attache à une lumière<o:p></o:p>

    Qui nous réconforte et nous rappelle<o:p></o:p>

    L’histoire des gloires étouffées<o:p></o:p>

    Le monde des âges dorés<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’ai tant attendu déjà<o:p></o:p>

    Entre mes mains<o:p></o:p>

    Une âme brisée<o:p></o:p>

    Un cœur serré<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans une vie qui me fait horreur<o:p></o:p>

    Je cherche l’échelle des espérances<o:p></o:p>

    Et l’arche de Noé qui m’offrira<o:p></o:p>

    L’unique chance pour changer<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon histoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    12-09-2007<o:p></o:p>


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  • Mes nuits <o:p></o:p>

    (Partie  3 de ma nouvelle)<o:p></o:p>

    Caressant les vitres de la chambre, j’observe timide les gens qui circulent dans la rue. Il y a ceux qui sont souriants, ceux qui sont inquiets et même ceux, dont le regard impénétrable, qui cachent bien leur jeu et ne manifestent aucune émotion sur leurs traits placides. Toute une scène de vies différentes s’offre à moi comme dans un théâtre du burlesque mélangé à une poignée du dramatique qui a apparemment  envahi le décor nocturne.  <o:p></o:p>

    Tout au loin, j’entends les cris allègres d’enfants qui s’amusent comme des déments. Leurs fous rires m’ont redonnée confiance en un avenir meilleur. Peut-être qu’ils vivront mieux que cette foule, car armés de jolis sentiments. Est-ca ma vision d’un futur rayonnant ? Au milieu de ces guerres, de ces attentats et meurtres sur terre !!! Je ne suis pas aussi sûre. La vie est devenue absurde avec goût amer.<o:p></o:p>

    Ma vie peut-elle se résumer à l’histoire collective ? Suis-je tellement hypocrite ? Non, je sais que mes petits problèmes qui m’ont anéantie, ce sont eux le vrai souci dans ma vie. Quand je pense à la souffrance d’autrui, c’est uniquement pour me dire qu’il y a d’autres gens plus malheureux que moi, qui souffrent sans qu’on prenne conscience de leurs situations.<o:p></o:p>

    Minuit sonne ! Mon rendez-vous nocturne avec les nuages et mes beaux présages. Je me suis allongée sur mon lit après avoir jeté un dernier clin d’œil sur mon ordinateur, mon meilleur confident et ami de solitude. Je fais le vide dans mon esprit, je dois me débarrasser de toute émotion morne. Demain est un nouveau jour ! Mon âme ne demande que cela de ma part pour se reposer pendant le doux voyage sidéral parcourant le chemin des cieux sur les nuages cotonneux des rêves. <o:p></o:p>

    Je ferme les yeux comme dans un rituel, je m’apprête à voler par-dessus les nues. Récitant quelques versets et quelques prières que j’ai apprises par cœur, je me sens légère et prête à l’envol. Mon cœur bat des coups réguliers, quelle paix ! Loin du bruit de la ville ! Mon esprit perd petit à petit possession de mon corps. Mes rêves sont ma précieuse richesse, je ne peux en raconter les merveilles qui m’habitent. <o:p></o:p>

    Comme une gosse de trois ans, je me laisse envelopper entre les doux draps de cette nuit envoûtante, sous l’avalanche soyeuse de mes folles imaginations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    11-09-2007<o:p></o:p>


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  • Bonheur<o:p></o:p>

    (Petit délire si vous me le permettez)<o:p></o:p>

    Dans la vie, les gens rêvent de vivre pleinement dans la sérénité. Pourtant, les moyens pour y accéder sont tellement différents que certains manquent d’atteindre la plus simple des ambitions : le bonheur ! Ce mot simple qui fait rêver la plupart d’entre nous, qui fait ressentir mille soupirs et mille sourires. Est-il simple illusion ?<o:p></o:p>

    Si l’on croit les multiples expériences vécues, le bonheur est un moment transitoire entre le moment de l’aboutissement d’un fait et la réalisation d’un souhait. A cet instant crucial, la joie est à son apogée ; on désire partager notre émotion avec le monde entier pour qu’il puisse savoir à quel point on est heureux. Cependant, après que la chose soit réalisée, le bonheur demeure-t-il le même ? La question peut être posée d’une autre manière : le bonheur est-il un sentiment qui perdure ? Certes la réponse est NON ! Pourquoi, alors ?<o:p></o:p>

    Les raisons peuvent être différentes selon les personnes : certains voient que la vie ne peut être vécue sans ambitions, donc quand ils atteignent un objectif, ils se dirigent vers un autre ce qui leur permet d’aviver la flamme du bonheur. Ils vivent dans une sorte de spirale qui n’en finit jamais. <o:p></o:p>

    D’autres sont violemment bousculées par les événements, les circonstances ou mêmes des personnes qui cherchent à nuire. Ils peuvent atteindre l’apogée du bonheur mais ils sont vite dérangés et le bonheur disparait rapidement, même s’ils n’y ont pas goûté. Parce qu’un autre sentiment prend vite place : cela peut être la déception, la trahison, la tristesse … Et ils ne ressentent qu’un goût amer et désagréable.    <o:p></o:p>

    Donc si on reprend depuis le début, puisque le bonheur est une substance vitale pour une vie saine comme l’air qu’on respire et l’eau qu’on consomme qui sont à notre portée, faciles à atteindre. Pourquoi son accomplissement parfois est-il impossible ? Et même si on y arrive pourquoi ne peut-t-il pas durer ?<o:p></o:p>

    On peut se dire tout simplement que sans le sentiment du chagrin, on n’aurait jamais connu l’autre face de l’émotion à savoir le bonheur ! <o:p></o:p>

    Mais est-il nécessaire de vivre les deux pour connaitre mieux la différence ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un petit délire signé Aya <o:p></o:p>

    10-09-2007<o:p></o:p>

     

     


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  • Je reprends ma vie !

    (Partie 2 de ma nouvelle)
    <o:p></o:p>

    J’enfile mon blouson noir et porte un parapluie parce qu’il pleut sans arrêt ce matin. J’aime sortir en ce moment orageux parce que les rues sont tellement désertes que j’arrive à courir, à humer l’air frais, à rigoler comme une gamine sans pour autant qu’on me regarde stupéfaits. Il fait froid, un froid plaisant qui me rappelle les nuits agréables au bord de la mer quand je sortais pieds nus sur le sable doux, abandonnant mes soucis et contemplant la beauté du paysage. Le ciel était d’un bleu azuré, transparent, rempli de mouettes et de nuages. Le vent soufflait tendrement dans le coin comme s’il me chantait les mélodies des mille nuits et nuit. Tout ressemblait à un rêve que j’espérais éternel. Pourtant les gouttes de pluie m’ont éveillée, je suis encore dans la petite rue de bitume, seule et égarée toujours à la recherche de l’étincelle de ma tendre destinée.  <o:p></o:p>

    Nonchalante, je regarde le paysage gris qui ressemblait étrangement à ma vie. Il m’inspire autant de chagrin, mais aujourd’hui j’ai décidé de sourire quoi qu’il arrive. Mes yeux ont laborieusement suinté de larmes depuis plusieurs jours ou plusieurs semaines peut être même des mois ? J’ai arrêté depuis longtemps de compter. <o:p></o:p>

    J’ai décidé de prendre un taxi droit vers la plage la plus proche, pour aspirer ce moment de rêve qui me calmera pour un certain temps. Je ne suis pas avide, je ne veux qu’un tout petit instant pour oublier.<o:p></o:p>

    Au cours de ce petit trajet, j’observe les maisons, les villas, les bâtiments qui se dressent devant mon regard anéanti. J’aurai aimé ne plus exister dans ce monde, vivre dans un autre temps, celui des chevaliers, celui des hommes au cœur d’or qui conservaient de la pureté et de la délicatesse. Bon, je dois arrêter, je me suis juré de sourire, de ne pas sentir de chagrin pendant cette brève sortie ! <o:p></o:p>

    Enfin, la plage ! Je la ressens palpiter en mon cœur, les vagues m’invitent à leur danse éternelle. Je me suis arrêtée sur une falaise, un gros rocher où les oiseaux s’abritent quand il y a une tempête. La douceur de la mer salée glisse sous mes pieds, ah ! Quel délice, je me rappelle de cet instant quand j’étais encore petite : la mer me parlait de ses énigmes, je m’y voyais la plus belle des sirènes. Mais plus maintenant, elle est devenue taciturne devant mes cris, elle m’a oubliée !<o:p></o:p>

    Je ne suis plus cette petite enfant au regard enjoué. J’ai même le visage qui a pris la forme et les traits d’une femme déçue. Sur la face de l’océan cristalline, je vois cette tête dont j’ai horreur, je ne me reconnais plus. <o:p></o:p>

    La gravité de l’eau m’attire, ce monde sous-marin m’obsède, puis-je y trouver ma royauté perdue, mon étincelle flétrie. Je descends lentement de la falaise, mes pieds touchent le sable imbibé. Un surprenant soulagement me regagne. J’enlève mes chaussures, mon blouson et j’avance. La mer commence à m’appeler, à me parler. Elle m’a enfin reconnue par le frôlement de mes pieds, elle a reconnu mon empreinte et ma démarche : sa plus belle sirène. J’avance vers les vagues déchaînées, j’avance…je reprends ma vie.       <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    10-09-2007<o:p></o:p>


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  • Sans encre, sans pages !<o:p></o:p>

    (Un premier essai de prose)

    (PARTIE 1 de ma nouvelle)
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’écrirai mon histoire dans un livre sans titre, sans couverture, sans même des pages. Je n’aurai plus besoin d’encre pour le faire, juste une petite pensée et le tour est joué. Tout est dans l’émotion, dans l’aptitude à comprendre nos destinées. Chacun chante son existence à sa façon, que ce soit avec des roses ou des piqûres, des sourires ou des pleurs. Ce sera toujours notre fameuse danse continue avec les mots qui nous offrent l’errance et les délires, la beauté et le sublime.<o:p></o:p>

    C’est quoi un mot, enfin de compte ? Une impression, une illusion ou tout simplement l’ombre d’une personne sensible, égarée qui erre sur des pages fictives, inventées par l’encre de ses pensées.<o:p></o:p>

    Ah ! Le mot qui subsiste à être notre allié, notre flamme à partager, nos désirs à convoiter, nos ambitions à exaucer…<o:p></o:p>

    Pourtant, il reste cette même ombre qui nous épie, qui nous trahit et qu’importe le temps ou le lieu. Le mot est le tyran de tous les temps, l’épée qui tranche sans qu’on puisse le contrecarrer.<o:p></o:p>

    Je me sens minuscule devant l’abondance des mots, leur richesse. J’aimerai bien y trouver mon paradis sans être contrariée. Sans encre et sans pages, pourrai-je traduire ma vie en de simples émotions ?  <o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    09-09-2007<o:p></o:p>


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  • Inspiration tronquée

    (Dédié à Amediaz)

    Dans un monde qui ne connait que langue de guerre<o:p></o:p>

    L’artiste a signé son arrêt de mort, sa sentence amère :<o:p></o:p>

    Je suis l’image défigurée de l’histoire des peuples<o:p></o:p>

    Je suis la fontaine de leurs maux qui décuplent<o:p></o:p>

    Je veux me libérer de la pesanteur des afflictions<o:p></o:p>

    Je n’ai pas choisi l’errance de mes expressions<o:p></o:p>

    J’aimerais aviver le ciel, avoir l’élan de survivre <o:p></o:p>

    Rien ne me retient dans cette vie, je veux guérir <o:p></o:p>

    Sauf votre doux regard qui m’éblouit, ô Espoir<o:p></o:p>

    Je veux frôler les images des légendes et y croire<o:p></o:p>

    J’ai envie de m’approcher des plus beaux destins<o:p></o:p>

    M’emparer d’extraordinaires et merveilleux dessins<o:p></o:p>

    Promouvoir le Vrai, le Beau et le Bien sur des toiles<o:p></o:p>

    Que l’on contemplera comme la scintillante des étoiles<o:p></o:p>

    -Pourquoi m’Abhorrer, moi l’être qui affectionne le beau<o:p></o:p>

    -Pourquoi me meurtrir, moi le soldat qui porte le flambeau<o:p></o:p>

    Regardez la nature, elle vous dévoilera mon penchant<o:p></o:p>

    Parlez aux colombes, elles vous traduiront mes chants<o:p></o:p>

    Je suis le porte-parole des joies dociles<o:p></o:p>

    Je suis l’exégète des humains fragiles<o:p></o:p>

    Je conserve le flambeau du renouveau<o:p></o:p>

    Même si mes mots sont parfois fardeau<o:p></o:p>

    Je suis lumière sur un chemin de disgrâce<o:p></o:p>

    J’interprète aux démunis le vrai sens de la grâce<o:p></o:p>

    Vous m’avez jugé différent, n’êtes-vous pas cruels ?<o:p></o:p>

    Soyez sûrs, mes mots indociles sont l’image du monde actuel<o:p></o:p>

    La foule le regarde d’un air étonné<o:p></o:p>

    N’est-il pas le fou pavané<o:p></o:p>

    Qui parle aux nuages<o:p></o:p>

    Qui voit les mirages<o:p></o:p>

    Tel un sot funeste<o:p></o:p>

    Arrière, Peste !<o:p></o:p>

    Poète maudit<o:p></o:p>

    La Tombe <o:p></o:p>

    Applaudit !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    09-09-2007<o:p></o:p>


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  • Une journée de rêve (pour une fois un texte léger)<o:p></o:p>

    Petite princesse au cœur joyeux<o:p></o:p>

    Dort sur son oreiller doré<o:p></o:p>

    Elle rêve d’oiseaux<o:p></o:p>

    Qui survolent son lit,<o:p></o:p>

    Transportant ses ennuis<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Petite princesse au cœur heureux<o:p></o:p>

    Court dans les jardins immenses<o:p></o:p>

    Dans la galerie des lilas et des orchis<o:p></o:p>

    Inspirant le bonheur<o:p></o:p>

    Respirant l’espérance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Petite princesse au cœur allègre<o:p></o:p>

    S’amuse avec ses petits chatons<o:p></o:p>

    Elle rit divertie devant les paresseux<o:p></o:p>

    Sur un lit, les minets l’invitent<o:p></o:p>

    A partager leurs utopies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Petite princesse au cœur joyeux<o:p></o:p>

    Dort sur son oreiller doré<o:p></o:p>

    Elle rêve d’oiseaux<o:p></o:p>

    Qui survolent son lit,<o:p></o:p>

    Transportant ses ennuis<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    08-09-2007<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Confession d’un poète damné<o:p></o:p>

    Je suis l’enfant qui vole serein au-dessus des nuées<o:p></o:p>

    J’ai désiré descendre sur terre découvrir les huées<o:p></o:p>

    Mais mes ailes se sont cassées, à mon grand regret<o:p></o:p>

    Et je demeure ambulant sur les pages de mes écrits<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’aurai aimé allumer la torche de ma renaissance<o:p></o:p>

    Mes pas se font bousculer par mauvaise connivence<o:p></o:p>

    Est-ce ma destinée : errer dans ce monde indulgent<o:p></o:p>

    Au goût acerbe d’hypocrisie et d’esprits intolérants<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon monde se noie sous les fameux projectiles de despotes<o:p></o:p>

    Et mon navire chavire sous l’effet d’un vent de disputes<o:p></o:p>

    Ere de mélancolies et de calomnies sur ma route diaphane<o:p></o:p>

    Je range ma plume dans mon coffre à l’allure gitane<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’aimerai rentrer là où l’amour se recueille sans difficulté<o:p></o:p>

    Où les cœurs sourient avec ferveur sans désir de blesser<o:p></o:p>

    Mais je demeure l’enfant, cet inculte dont les ailes brisées<o:p></o:p>

    Qui délire sur une terre garnie d’épines et sourires dissimulés<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Aya<o:p></o:p>

    07-09-2007<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Féerie : Entends-tu mon cri<o:p></o:p>

    Mon 4ème acrostiche<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>Entre le silence de ton cœur et ton absence<o:p></o:p>

    Nulle pensée nul sentiment n’effleure mon esprit<o:p></o:p>

    Tu as su par ton ardeur m’insuffler des paroles sucrées<o:p></o:p>

    Entre l’obscurité et la lumière, je mène mon voyage sidéral<o:p></o:p>

    Neutralisant les fragments altérés de mon insondable désespoir<o:p></o:p>

    Désireuse de concevoir notre royaume au zénith de nos aspirations<o:p></o:p>

    Sublimer notre diadème au sein des étoiles qui illuminent nos horizons<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tu domineras mes profondeurs, assis sur le trône de ma raison joviale<o:p></o:p>

    Une fois je t’ai dessiné sur les pétales des lys, mais je ne t’avais pas connu


    <o:p></o:p>

    Maintes fois je t’ai rêvé, mais ton gracieux dessein m’est toujours prohibé<o:p></o:p>

    Où pourrai-je t’atteindre ange de mes pensées, diamant de mon cœur?<o:p></o:p>

    Né au milieu d’un bouquet de rêves, tu demeures mon mal et mon remède<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme le mirage d’une vie sans lueur, tu subsistes à l’ombre de ma douleur<o:p></o:p>

    Rien qu’à songer à ta présence, je meurs d’envie de caresser ton visage humecté<o:p></o:p>

    Immortel est ton beau dessin, tu seras ma glorieuse histoire jamais racontée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourtant existes-tu réellement ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    06-09-2007<o:p></o:p>


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  • Rêverie : le paradis dans ton cœur <o:p></o:p>

    – Mon troisième acrostiche<o:p></o:p>

    Lumière de ma vie redresse-toi, hautain comme l’aube du jour<o:p></o:p>

    Enveloppe mon cœur, laisse-moi cueillir la fleur de ton jardin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Partager les mêmes rêves n’est-il pas censé nous guider vers notre apothéose<o:p></o:p>

    Aussi loin des illusions, traduire notre destinée avec la langue des roses écloses<o:p></o:p>

    Rendre l’amer sublime, la laideur gaieté et la souffrance exaltation<o:p></o:p>

    Adoucir mon amertume par ta prévenance qui me comble de bénédiction<o:p></o:p>

    Donne-moi ta main et guide-moi là où ton âme m’écrira l’avenir sans larme<o:p></o:p>

    Irrésistible est ta voix qui m’appelle lors de mes nuits agitées, derrière ta flamme<o:p></o:p>

    Sauve mon cœur de la monotonie de mes jours et l’obscénité de mes pleurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Durant des décennies, je recherche la frénésie entre tes mains  délectables<o:p></o:p>

    Au-dessus des nuages je parle aux mirages qui me dessinent les traits de ton visage<o:p></o:p>

    Nos nuits utopiques sont les paroles de notre hautain bonheur qui luit<o:p></o:p>

    Sois sûr que mes larmes sont des pluies liturgiques qui raviveront ton éden<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toi Amour, je m’abandonne dans les rivières de ton regard éblouissant<o:p></o:p>

    Où je me noie volontiers dans l’océan de ton émotion, me submergeant<o:p></o:p>

    Nourris mon être de ta présence comme un savoureux présent céleste<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Couleur étincelante est ton sourire qui éclaire mon obscurité fastidieuse<o:p></o:p>

    Ondine je le suis sur le rocher de ton cœur à la recherche de ta couleur<o:p></o:p>

    Entends ma voix chanter ton nom à l’infini marin de mes nuits<o:p></o:p>

    Ultime est mon cri qui résonne dans les limbes de ton cœur<o:p></o:p>

    Redresse-toi chevalier de mon bonheur, hautain comme l’aube du jour<o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    05-09-2007<o:p></o:p>


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  • Les mots <o:p></o:p>

    Les mots cachent en eux les secrets de la vie<o:p></o:p>

    Divulguent la mémoire de tout un passé évadé<o:p></o:p>

    D’un présent indécis poursuivant un espoir saccadé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les mots envisagent étoiles d'un avenir improvisé<o:p></o:p>

    Ils sont l'habit délicat de ces mystérieuses pages<o:p></o:p>

    Sur lesquelles s’inscrivent d’irréductibles présages<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les mots sont la substance vitale de notre encrier<o:p></o:p>

    Sans elle, la pensée s’épuise, rien ne peut être dit<o:p></o:p>

    Sans elle le cœur se replie, le silence nous conquit<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ils peuvent devenir des remèdes ou des poisons<o:p></o:p>

    Il suffit d’un simple mot pour tout construire<o:p></o:p>

    Il suffit d’un simple mot pour tout détruire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    04-08-2007<o:p></o:p>


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  • Rêverie : terre de mes songes<o:p></o:p>

    Mon deuxième acrostiche<o:p></o:p>

    Tout mon cœur frissonne à ton regard ô amour de mes songes<o:p></o:p>

    Eteins le cierge de ma souffrance avec le doux baiser de l’ange<o:p></o:p>

    Réponds à mon cœur qui souffre le martyr loin de ta passion<o:p></o:p>

    Révèle-moi le chemin qui mène vers toi avec la secrète potion<o:p></o:p>

    Eclaire ma vie par la lumière de ta voix et l’étincelle de ta foi<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Délicate est mon âme esseulée qui s’abrite sur les rives de ton image<o:p></o:p>

    Entends-tu mes battements qui t’interpellent me combler d’adages ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mes songes sont peuplés de fées couronnées et dorées qui te convient<o:p></o:p>

    Eternel prince de mon cœur, à rapprocher mon royaume, l’envahir<o:p></o:p>

    Sauver le peu qui me reste de mes souhaits enterrés comme des martyrs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Souviens-toi que la clé de mon cœur est soigneusement cachée<o:p></o:p>

    Ombragée sous l’arbre sacré des jouissances éternelles, partagées<o:p></o:p>

    Nul ne peut s’en approcher à cause d’un maudit sort que tu dois briser<o:p></o:p>

    Garde-moi en ta mémoire, peut-être me délivreras-tu de cette fatalité ?<o:p></o:p>

    Emmène-moi loin de mes souffrance, fais-moi découvrir l’étoile de félicité<o:p></o:p>

    Sottise ?!! Tu demeures éternellement, en mon cœur un songe désespéré<o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    03-08-2007<o:p></o:p>


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  • Le paradis se trouve sous tes pieds <o:p></o:p>

    <o:p></o:p></v:shadow></v:shape></v:handles></v:textpath></v:path></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:shapetype>

    (Dédié à Sihem)<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Je sais par conviction ardente que le Paradis<o:p></o:p>

    Se trouve accueillant, luisant sous tes doux pieds

    Tu m’as protégée des malheurs malgré la maladie<o:p></o:p>

    Tu m’as portée dans ta chair, et tendrement aimée<o:p></o:p>

    Tes beaux sourires sont des zéphyrs qui ont su calmer<o:p></o:p>

    Mes larmes et mes défaites, sur mon chemin submergé<o:p></o:p>

    Je retrouve une profonde sérénité, près de toi allongée<o:p></o:p>

    En toi, je regagne le calme de la matrice, mon royaume jadis<o:p></o:p>

    Tes mots tendres me soufflent belles promesses de mon paradis<o:p></o:p>

    Je me retrouve capable de renaître par ta douce voix qui berce mon moi<o:p></o:p>

    Pour toi maman, je murmure mon amour quand près de toi je m’assoie<o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    31-08-2007<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Cinquième dimension

    Des surhommes ont mis des cagoules
    Sur leurs têtes rasées pour traverser la foule
    Derrière des yeux de vitriol et regard de glace
    S’abritent contre émotion qui n’a plus de place

    Surhommes aux coups rigides, au cœur coriace
    Transpercent la foule d’un coup de fouet vorace
    Personne ne peut résister devant la force notoire
    Ces hommes de la nouvelle ère ont pris le pouvoir

    Sous des cagoules, la foule ne voit que du brouillard
    Sont-ils humains ou androïdes, progéniture du dollar
    Une mère se manifeste avec le plus indocile des pavois
    La peur, l’ennemie rebelle, chimérique est son renvoi

    Ignobles androïdes, vous étiez comme nous, allègres
    Doués d’émotions, qu’est-il arrivé au point de perdre
    Bonté et sens d’exister? Nous étions sur la même voie
    Aptes d’exprimer les mêmes soupirs, les mêmes émois

    Vous ignoble foule écervelée, nous nous sommes privés
    De vos cœurs dont les mensonges sont la seule loi activée
    Nous sommes votre progéniture, le reflet de votre image
    Nous traduisons le sens de votre réalité qui n’est plus sage

    Nous vous rejetons, et continuerons avec notre réel emploi
    Redorer la terre : traquer celui qui maîtrise cet infâme aloi
    Nous sommes seulement votre conscience qui se manifeste
    Contre la vile supercherie appelée humanité funeste
    Regardez, même la pierre est plus modeste !




    Imaginez un monde où les androïdes
    gouvernent en maîtres suprêmes sur terre
    et pourchassent les hommes seulement
    parce qu’ils ne tolèrent plus leurs défauts
    Alors soyez les bienvenus dans la nouvelle
    ère de la cinquième dimension

    Aya
    01-08-2007<o:p></o:p>


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  • Magicienne de mots<o:p></o:p>

    (Dédié à Sissi) – en réponse à ton dernier texte<o:p></o:p>

    Émouvante de ferveur et de passion à travers les vers de sa poésie<o:p></o:p>

    Elle nous invite à côtoyer l’étoile de ses mille nuits et nuit adoucie<o:p></o:p>

    Larme aux yeux, elle dessine doux sourire à tous ceux qui l’aiment<o:p></o:p>

    Pour leur prouver sa grande satisfaction d’exister avec les bohèmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Affectueuse dans son monde bouleversant d’émois, elle transpire<o:p></o:p>

    Gouttes de sang mélangé à l’agréable eau de rose qui nous inspire<o:p></o:p>

    Elle sait converser délicatement sans blesser ni nuire, pour consoler<o:p></o:p>

    Ou partager nos douleurs en bonne guérisseuse avec un cœur ciselé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle écrit à travers les lignes son amertume et ses beaux rêves inhibés<o:p></o:p>

    Derrière un sacré parchemin de mots délicieux et de caresses, nimbés<o:p></o:p>

    Elle sait parler à un cœur déprimé et brisé par le temps des déceptions<o:p></o:p>

    Elle est la légende d’émaux en ses mots qui nous troublent de séduction  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    31-08-2007<o:p></o:p>


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  • Je prends sa défense !<o:p></o:p>

    Parmi les nuages au-dessus des cimes, complètement affecté<o:p></o:p>

    Je m’envole près de mes sœurs et frères, leur raconter révolté<o:p></o:p>

    Leur transmettre un message d’un amour innocent et passionné<o:p></o:p>

    Couvert de tendres baisers de la part d’un petit enfant abandonné<o:p></o:p>

    Qui vit dans la rue, la seule demeure qu’on lui a donné comme abri<o:p></o:p>

    Il raffole d’une main douce lui caresser les cheveux en ce monde assombri<o:p></o:p>

    D’un sourire lui promettre chaleur et sécurité, de la tendresse il aimerait boire<o:p></o:p>

    Depuis longtemps, il a effacé Les plus beaux moments de sa fragile mémoire<o:p></o:p>

    Lorsqu’il était le prince de deux tendres créatures qu’il appelait père et mère<o:p></o:p>

    Depuis qu’il les a perdus, personne ne se soucie de cet être vivant dans la misère<o:p></o:p>

    Comme une feuille flétrie, il court implorant au milieu d’une foule au cœur aphone<o:p></o:p>

    Il tend sa petite main à tous ceux qu’il croise, pour lui offrir une gracieuse aumône<o:p></o:p>

    Calmer sa faim qui ravage son petit ventre et crier égayé son bonheur éphémère<o:p></o:p>

    Durant quelques heures, mais il reviendra pleurer devant la même foule amère<o:p></o:p>

    Personne ne se soucie de lui alors que moi son petit nounours, son seul compère<o:p></o:p>

    Je viens frères et sœurs, vous supplier de l’emmener à sa mère et son père<o:p></o:p>

    Là où leurs âmes attendent larmoyantes, son voyage vers les nuages<o:p></o:p>

    Moi sa peluche, j’aimerai refaire son bonheur au-delà des mirages<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    31-08-2007<o:p></o:p>


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  • La vampiresse qui hante nos cimetières<o:p></o:p>

    Bien vivante grâce aux chaudes larmes de ses yeux<o:p></o:p>

    Ardente de charme malgré les armes de nos aïeux<o:p></o:p>

    Elle est la brûlure qui se nourrit de nos malheurs<o:p></o:p>

    Elle est la colère qui fait rougir sa grande pâleur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jadis elle était comme nous, innocente, ignorante<o:p></o:p>

    Mais le temps a changé, elle est devenue écœurante<o:p></o:p>

    Par sa voracité et sa gourmandise, elle est répugnante<o:p></o:p>

    Personne n’ose la fréquenter sauf par curiosité brûlante<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle bourlingue d’un rivage  à un autre, cœur rempli de haine<o:p></o:p>

    Jadis les siens l’avaient condamnée, avec son amour sans peine<o:p></o:p>

    Brûlés tous les deux au bûcher, les hommes les regardaient crier<o:p></o:p>

    Sans remords, ils les observaient avec leurs femmes qui souriaient<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Son amour fut désormais cendres, alors qu’elle s’était régénérée <o:p></o:p>

    Sa force et sa volonté furent redoublées, et sa vengeance fut libérée  <o:p></o:p>

    Voyageant parmi les vivants, elle désire leur faire partager sa douleur<o:p></o:p>

    En leur offrant sa morsure mélangée délicatement à ses brûlants pleurs <o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>


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  • Fausse amitié<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Amitié déguisée sous les draps de belles paroles<o:p></o:p>

    Souveraine des trahisons et poison qui affole<o:p></o:p>

    Elle inonde notre vie d’une brise chatouillante<o:p></o:p>

    Tant nous sommes ravis de cette amitié galante<o:p></o:p>

    Qu’on fini par négliger manigances coulissantes<o:p></o:p>

    Est-ce un sort, est-ce notre histoire déplaisante ?<o:p></o:p>

    A vous de me répondre car là j’ai reçu des affronts<o:p></o:p>

    Peut-être que ceux à qui je leur reproche ces actions<o:p></o:p>

    Ne se doutent pas de ma douleur et mon émotion<o:p></o:p>

    Peut-être suis-je trop sensible sans cuirasse<o:p></o:p>

    Je n’encaisse point la disgrâce<o:p></o:p>

    Ou suis-je seulement bête<o:p></o:p>

    D’avoir cru aux balivernes <o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    20-08-2007

    Pour une amie en qui j'avais pleinement confiance, je pleure encore
    <o:p></o:p>


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  • Libre comme le vent <o:p></o:p>

    Avoir des ailes<o:p></o:p>

    Traverser avec zèle<o:p></o:p>

    Tout l’océan en plein ciel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Porter des ailes pour survoler le ciel<o:p></o:p>

    Dompter mes zèles, abandonner le fiel<o:p></o:p>

    Sur un chemin de joie énorme et démentielle<o:p> </o:p>

    Je dessine des cercles blancs et gris sur un bijou<o:p></o:p>

    Le temps pour moi devient dérisoire, je joue<o:p></o:p>

    Sentir le froid, le vent caresser mes joues<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme un petit albatros timide<o:p></o:p>

    Je fréquente les grands nuages humides<o:p></o:p>

    Buvant déluge des temps simples et candides<o:p></o:p>

    Je veux me détourner des hostilités des abîmes<o:p></o:p>

    Je veux attiser le zéphyr des temps sublimes<o:p></o:p>

    Je veux côtoyer les effluves des brumes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’avance vers l’océan aux flots coulants<o:p></o:p>

    Fuyant tarentules de mon univers brûlant<o:p></o:p>

    Je survole mes nuits soyeuses de petit goéland<o:p></o:p>

    Sur un chemin de joie énorme et démentielle<o:p></o:p>

    Dompter mes zèles, abandonner le fiel<o:p></o:p>

    Porter des ailes pour survoler le ciel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout l’océan en plein ciel<o:p></o:p>

    Traverser avec zèle<o:p></o:p>

    Avoir des ailes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    29-08-2007<o:p></o:p>


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