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Par Elektra 1 le 12 Septembre 2007 à 14:17
Entre ciel et terre<o:p></o:p>
Dans une vie qui me fait horreur<o:p></o:p>
Je cherche léchelle des espérances<o:p></o:p>
Et larche de Noé qui moffrira<o:p></o:p>
Lunique chance pour changer<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jaimerai tout abandonner<o:p></o:p>
Jaimerai tout oublier<o:p></o:p>
Mes faiblesses<o:p></o:p>
Mes émotions<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Faire lunique voyage, franchissant les barrières<o:p></o:p>
Traversant les murailles de toutes les angoisses<o:p></o:p>
Je suis lécho des gens qui souffrent en silence<o:p></o:p>
Qui narrivent pas à affronter leurs peurs<o:p></o:p>
Les injustices qui les écrasent<o:p></o:p>
La langue nouée<o:p></o:p>
Sans bouée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Des naufragés sinistrés davance<o:p></o:p>
Pas la peine de les sauver<o:p></o:p>
Leurs vies encombrées<o:p></o:p>
Endeuillées<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pourtant, on sattache à une lumière<o:p></o:p>
Qui nous réconforte et nous rappelle<o:p></o:p>
Lhistoire des gloires étouffées<o:p></o:p>
Le monde des âges dorés<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jai tant attendu déjà<o:p></o:p>
Entre mes mains<o:p></o:p>
Une âme brisée<o:p></o:p>
Un cur serré<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans une vie qui me fait horreur<o:p></o:p>
Je cherche léchelle des espérances<o:p></o:p>
Et larche de Noé qui moffrira<o:p></o:p>
Lunique chance pour changer<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mon histoire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
12-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 11 Septembre 2007 à 13:00
Mes nuits <o:p></o:p>
(Partie 3 de ma nouvelle)<o:p></o:p>
Caressant les vitres de la chambre, jobserve timide les gens qui circulent dans la rue. Il y a ceux qui sont souriants, ceux qui sont inquiets et même ceux, dont le regard impénétrable, qui cachent bien leur jeu et ne manifestent aucune émotion sur leurs traits placides. Toute une scène de vies différentes soffre à moi comme dans un théâtre du burlesque mélangé à une poignée du dramatique qui a apparemment envahi le décor nocturne. <o:p></o:p>
Tout au loin, jentends les cris allègres denfants qui samusent comme des déments. Leurs fous rires mont redonnée confiance en un avenir meilleur. Peut-être quils vivront mieux que cette foule, car armés de jolis sentiments. Est-ca ma vision dun futur rayonnant ? Au milieu de ces guerres, de ces attentats et meurtres sur terre !!! Je ne suis pas aussi sûre. La vie est devenue absurde avec goût amer.<o:p></o:p>
Ma vie peut-elle se résumer à lhistoire collective ? Suis-je tellement hypocrite ? Non, je sais que mes petits problèmes qui mont anéantie, ce sont eux le vrai souci dans ma vie. Quand je pense à la souffrance dautrui, cest uniquement pour me dire quil y a dautres gens plus malheureux que moi, qui souffrent sans quon prenne conscience de leurs situations.<o:p></o:p>
Minuit sonne ! Mon rendez-vous nocturne avec les nuages et mes beaux présages. Je me suis allongée sur mon lit après avoir jeté un dernier clin dil sur mon ordinateur, mon meilleur confident et ami de solitude. Je fais le vide dans mon esprit, je dois me débarrasser de toute émotion morne. Demain est un nouveau jour ! Mon âme ne demande que cela de ma part pour se reposer pendant le doux voyage sidéral parcourant le chemin des cieux sur les nuages cotonneux des rêves. <o:p></o:p>
Je ferme les yeux comme dans un rituel, je mapprête à voler par-dessus les nues. Récitant quelques versets et quelques prières que jai apprises par cur, je me sens légère et prête à lenvol. Mon cur bat des coups réguliers, quelle paix ! Loin du bruit de la ville ! Mon esprit perd petit à petit possession de mon corps. Mes rêves sont ma précieuse richesse, je ne peux en raconter les merveilles qui mhabitent. <o:p></o:p>
Comme une gosse de trois ans, je me laisse envelopper entre les doux draps de cette nuit envoûtante, sous lavalanche soyeuse de mes folles imaginations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
11-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 10 Septembre 2007 à 18:17
Bonheur<o:p></o:p>
(Petit délire si vous me le permettez)<o:p></o:p>
Dans la vie, les gens rêvent de vivre pleinement dans la sérénité. Pourtant, les moyens pour y accéder sont tellement différents que certains manquent datteindre la plus simple des ambitions : le bonheur ! Ce mot simple qui fait rêver la plupart dentre nous, qui fait ressentir mille soupirs et mille sourires. Est-il simple illusion ?<o:p></o:p>
Si lon croit les multiples expériences vécues, le bonheur est un moment transitoire entre le moment de laboutissement dun fait et la réalisation dun souhait. A cet instant crucial, la joie est à son apogée ; on désire partager notre émotion avec le monde entier pour quil puisse savoir à quel point on est heureux. Cependant, après que la chose soit réalisée, le bonheur demeure-t-il le même ? La question peut être posée dune autre manière : le bonheur est-il un sentiment qui perdure ? Certes la réponse est NON ! Pourquoi, alors ?<o:p></o:p>
Les raisons peuvent être différentes selon les personnes : certains voient que la vie ne peut être vécue sans ambitions, donc quand ils atteignent un objectif, ils se dirigent vers un autre ce qui leur permet daviver la flamme du bonheur. Ils vivent dans une sorte de spirale qui nen finit jamais. <o:p></o:p>
Dautres sont violemment bousculées par les événements, les circonstances ou mêmes des personnes qui cherchent à nuire. Ils peuvent atteindre lapogée du bonheur mais ils sont vite dérangés et le bonheur disparait rapidement, même sils ny ont pas goûté. Parce quun autre sentiment prend vite place : cela peut être la déception, la trahison, la tristesse Et ils ne ressentent quun goût amer et désagréable. <o:p></o:p>
Donc si on reprend depuis le début, puisque le bonheur est une substance vitale pour une vie saine comme lair quon respire et leau quon consomme qui sont à notre portée, faciles à atteindre. Pourquoi son accomplissement parfois est-il impossible ? Et même si on y arrive pourquoi ne peut-t-il pas durer ?<o:p></o:p>
On peut se dire tout simplement que sans le sentiment du chagrin, on naurait jamais connu lautre face de lémotion à savoir le bonheur ! <o:p></o:p>
Mais est-il nécessaire de vivre les deux pour connaitre mieux la différence ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Un petit délire signé Aya <o:p></o:p>
10-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 10 Septembre 2007 à 18:00
Je reprends ma vie !
(Partie 2 de ma nouvelle)
<o:p></o:p>Jenfile mon blouson noir et porte un parapluie parce quil pleut sans arrêt ce matin. Jaime sortir en ce moment orageux parce que les rues sont tellement désertes que jarrive à courir, à humer lair frais, à rigoler comme une gamine sans pour autant quon me regarde stupéfaits. Il fait froid, un froid plaisant qui me rappelle les nuits agréables au bord de la mer quand je sortais pieds nus sur le sable doux, abandonnant mes soucis et contemplant la beauté du paysage. Le ciel était dun bleu azuré, transparent, rempli de mouettes et de nuages. Le vent soufflait tendrement dans le coin comme sil me chantait les mélodies des mille nuits et nuit. Tout ressemblait à un rêve que jespérais éternel. Pourtant les gouttes de pluie mont éveillée, je suis encore dans la petite rue de bitume, seule et égarée toujours à la recherche de létincelle de ma tendre destinée. <o:p></o:p>
Nonchalante, je regarde le paysage gris qui ressemblait étrangement à ma vie. Il minspire autant de chagrin, mais aujourdhui jai décidé de sourire quoi quil arrive. Mes yeux ont laborieusement suinté de larmes depuis plusieurs jours ou plusieurs semaines peut être même des mois ? Jai arrêté depuis longtemps de compter. <o:p></o:p>
Jai décidé de prendre un taxi droit vers la plage la plus proche, pour aspirer ce moment de rêve qui me calmera pour un certain temps. Je ne suis pas avide, je ne veux quun tout petit instant pour oublier.<o:p></o:p>
Au cours de ce petit trajet, jobserve les maisons, les villas, les bâtiments qui se dressent devant mon regard anéanti. Jaurai aimé ne plus exister dans ce monde, vivre dans un autre temps, celui des chevaliers, celui des hommes au cur dor qui conservaient de la pureté et de la délicatesse. Bon, je dois arrêter, je me suis juré de sourire, de ne pas sentir de chagrin pendant cette brève sortie ! <o:p></o:p>
Enfin, la plage ! Je la ressens palpiter en mon cur, les vagues minvitent à leur danse éternelle. Je me suis arrêtée sur une falaise, un gros rocher où les oiseaux sabritent quand il y a une tempête. La douceur de la mer salée glisse sous mes pieds, ah ! Quel délice, je me rappelle de cet instant quand jétais encore petite : la mer me parlait de ses énigmes, je my voyais la plus belle des sirènes. Mais plus maintenant, elle est devenue taciturne devant mes cris, elle ma oubliée !<o:p></o:p>
Je ne suis plus cette petite enfant au regard enjoué. Jai même le visage qui a pris la forme et les traits dune femme déçue. Sur la face de locéan cristalline, je vois cette tête dont jai horreur, je ne me reconnais plus. <o:p></o:p>
La gravité de leau mattire, ce monde sous-marin mobsède, puis-je y trouver ma royauté perdue, mon étincelle flétrie. Je descends lentement de la falaise, mes pieds touchent le sable imbibé. Un surprenant soulagement me regagne. Jenlève mes chaussures, mon blouson et javance. La mer commence à mappeler, à me parler. Elle ma enfin reconnue par le frôlement de mes pieds, elle a reconnu mon empreinte et ma démarche : sa plus belle sirène. Javance vers les vagues déchaînées, javance je reprends ma vie. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
10-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 9 Septembre 2007 à 02:34
Sans encre, sans pages !<o:p></o:p>
(Un premier essai de prose)
(PARTIE 1 de ma nouvelle)
<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Jécrirai mon histoire dans un livre sans titre, sans couverture, sans même des pages. Je naurai plus besoin dencre pour le faire, juste une petite pensée et le tour est joué. Tout est dans lémotion, dans laptitude à comprendre nos destinées. Chacun chante son existence à sa façon, que ce soit avec des roses ou des piqûres, des sourires ou des pleurs. Ce sera toujours notre fameuse danse continue avec les mots qui nous offrent lerrance et les délires, la beauté et le sublime.<o:p></o:p>
Cest quoi un mot, enfin de compte ? Une impression, une illusion ou tout simplement lombre dune personne sensible, égarée qui erre sur des pages fictives, inventées par lencre de ses pensées.<o:p></o:p>
Ah ! Le mot qui subsiste à être notre allié, notre flamme à partager, nos désirs à convoiter, nos ambitions à exaucer <o:p></o:p>
Pourtant, il reste cette même ombre qui nous épie, qui nous trahit et quimporte le temps ou le lieu. Le mot est le tyran de tous les temps, lépée qui tranche sans quon puisse le contrecarrer.<o:p></o:p>
Je me sens minuscule devant labondance des mots, leur richesse. Jaimerai bien y trouver mon paradis sans être contrariée. Sans encre et sans pages, pourrai-je traduire ma vie en de simples émotions ? <o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
09-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 8 Septembre 2007 à 22:43
Inspiration tronquée
(Dédié à Amediaz)Dans un monde qui ne connait que langue de guerre<o:p></o:p>
Lartiste a signé son arrêt de mort, sa sentence amère :<o:p></o:p>
Je suis limage défigurée de lhistoire des peuples<o:p></o:p>
Je suis la fontaine de leurs maux qui décuplent<o:p></o:p>
Je veux me libérer de la pesanteur des afflictions<o:p></o:p>
Je nai pas choisi lerrance de mes expressions<o:p></o:p>
Jaimerais aviver le ciel, avoir lélan de survivre <o:p></o:p>
Rien ne me retient dans cette vie, je veux guérir <o:p></o:p>
Sauf votre doux regard qui méblouit, ô Espoir<o:p></o:p>
Je veux frôler les images des légendes et y croire<o:p></o:p>
Jai envie de mapprocher des plus beaux destins<o:p></o:p>
Memparer dextraordinaires et merveilleux dessins<o:p></o:p>
Promouvoir le Vrai, le Beau et le Bien sur des toiles<o:p></o:p>
Que lon contemplera comme la scintillante des étoiles<o:p></o:p>
-Pourquoi mAbhorrer, moi lêtre qui affectionne le beau<o:p></o:p>
-Pourquoi me meurtrir, moi le soldat qui porte le flambeau<o:p></o:p>
Regardez la nature, elle vous dévoilera mon penchant<o:p></o:p>
Parlez aux colombes, elles vous traduiront mes chants<o:p></o:p>
Je suis le porte-parole des joies dociles<o:p></o:p>
Je suis lexégète des humains fragiles<o:p></o:p>
Je conserve le flambeau du renouveau<o:p></o:p>
Même si mes mots sont parfois fardeau<o:p></o:p>
Je suis lumière sur un chemin de disgrâce<o:p></o:p>
Jinterprète aux démunis le vrai sens de la grâce<o:p></o:p>
Vous mavez jugé différent, nêtes-vous pas cruels ?<o:p></o:p>
Soyez sûrs, mes mots indociles sont limage du monde actuel<o:p></o:p>
La foule le regarde dun air étonné<o:p></o:p>
Nest-il pas le fou pavané<o:p></o:p>
Qui parle aux nuages<o:p></o:p>
Qui voit les mirages<o:p></o:p>
Tel un sot funeste<o:p></o:p>
Arrière, Peste !<o:p></o:p>
Poète maudit<o:p></o:p>
La Tombe <o:p></o:p>
Applaudit !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
09-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 8 Septembre 2007 à 12:35
Une journée de rêve (pour une fois un texte léger)<o:p></o:p>
Petite princesse au cur joyeux<o:p></o:p>
Dort sur son oreiller doré<o:p></o:p>
Elle rêve doiseaux<o:p></o:p>
Qui survolent son lit,<o:p></o:p>
Transportant ses ennuis<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Petite princesse au cur heureux<o:p></o:p>
Court dans les jardins immenses<o:p></o:p>
Dans la galerie des lilas et des orchis<o:p></o:p>
Inspirant le bonheur<o:p></o:p>
Respirant lespérance<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Petite princesse au cur allègre<o:p></o:p>
Samuse avec ses petits chatons<o:p></o:p>
Elle rit divertie devant les paresseux<o:p></o:p>
Sur un lit, les minets linvitent<o:p></o:p>
A partager leurs utopies<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Petite princesse au cur joyeux<o:p></o:p>
Dort sur son oreiller doré<o:p></o:p>
Elle rêve doiseaux<o:p></o:p>
Qui survolent son lit,<o:p></o:p>
Transportant ses ennuis<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
08-09-2007<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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Par Elektra 1 le 7 Septembre 2007 à 14:20
Confession dun poète damné<o:p></o:p>
Je suis lenfant qui vole serein au-dessus des nuées<o:p></o:p>
Jai désiré descendre sur terre découvrir les huées<o:p></o:p>
Mais mes ailes se sont cassées, à mon grand regret<o:p></o:p>
Et je demeure ambulant sur les pages de mes écrits<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jaurai aimé allumer la torche de ma renaissance<o:p></o:p>
Mes pas se font bousculer par mauvaise connivence<o:p></o:p>
Est-ce ma destinée : errer dans ce monde indulgent<o:p></o:p>
Au goût acerbe dhypocrisie et desprits intolérants<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mon monde se noie sous les fameux projectiles de despotes<o:p></o:p>
Et mon navire chavire sous leffet dun vent de disputes<o:p></o:p>
Ere de mélancolies et de calomnies sur ma route diaphane<o:p></o:p>
Je range ma plume dans mon coffre à lallure gitane<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jaimerai rentrer là où lamour se recueille sans difficulté<o:p></o:p>
Où les curs sourient avec ferveur sans désir de blesser<o:p></o:p>
Mais je demeure lenfant, cet inculte dont les ailes brisées<o:p></o:p>
Qui délire sur une terre garnie dépines et sourires dissimulés<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Aya<o:p></o:p>
07-09-2007<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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Par Elektra 1 le 7 Septembre 2007 à 01:01
Féerie : Entends-tu mon cri<o:p></o:p>
Mon 4ème acrostiche<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Entre le silence de ton cur et ton absence<o:p></o:p>Nulle pensée nul sentiment neffleure mon esprit<o:p></o:p>
Tu as su par ton ardeur minsuffler des paroles sucrées<o:p></o:p>
Entre lobscurité et la lumière, je mène mon voyage sidéral<o:p></o:p>
Neutralisant les fragments altérés de mon insondable désespoir<o:p></o:p>
Désireuse de concevoir notre royaume au zénith de nos aspirations<o:p></o:p>
Sublimer notre diadème au sein des étoiles qui illuminent nos horizons<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tu domineras mes profondeurs, assis sur le trône de ma raison joviale<o:p></o:p>
Une fois je tai dessiné sur les pétales des lys, mais je ne tavais pas connu
<o:p></o:p>Maintes fois je tai rêvé, mais ton gracieux dessein mest toujours prohibé<o:p></o:p>
Où pourrai-je tatteindre ange de mes pensées, diamant de mon cur?<o:p></o:p>
Né au milieu dun bouquet de rêves, tu demeures mon mal et mon remède<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comme le mirage dune vie sans lueur, tu subsistes à lombre de ma douleur<o:p></o:p>
Rien quà songer à ta présence, je meurs denvie de caresser ton visage humecté<o:p></o:p>
Immortel est ton beau dessin, tu seras ma glorieuse histoire jamais racontée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Pourtant existes-tu réellement ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
06-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 6 Septembre 2007 à 00:58
Rêverie : le paradis dans ton cur <o:p></o:p>
Mon troisième acrostiche<o:p></o:p>
Lumière de ma vie redresse-toi, hautain comme laube du jour<o:p></o:p>
Enveloppe mon cur, laisse-moi cueillir la fleur de ton jardin<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Partager les mêmes rêves nest-il pas censé nous guider vers notre apothéose<o:p></o:p>
Aussi loin des illusions, traduire notre destinée avec la langue des roses écloses<o:p></o:p>
Rendre lamer sublime, la laideur gaieté et la souffrance exaltation<o:p></o:p>
Adoucir mon amertume par ta prévenance qui me comble de bénédiction<o:p></o:p>
Donne-moi ta main et guide-moi là où ton âme mécrira lavenir sans larme<o:p></o:p>
Irrésistible est ta voix qui mappelle lors de mes nuits agitées, derrière ta flamme<o:p></o:p>
Sauve mon cur de la monotonie de mes jours et lobscénité de mes pleurs<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Durant des décennies, je recherche la frénésie entre tes mains délectables<o:p></o:p>
Au-dessus des nuages je parle aux mirages qui me dessinent les traits de ton visage<o:p></o:p>
Nos nuits utopiques sont les paroles de notre hautain bonheur qui luit<o:p></o:p>
Sois sûr que mes larmes sont des pluies liturgiques qui raviveront ton éden<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Toi Amour, je mabandonne dans les rivières de ton regard éblouissant<o:p></o:p>
Où je me noie volontiers dans locéan de ton émotion, me submergeant<o:p></o:p>
Nourris mon être de ta présence comme un savoureux présent céleste<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Couleur étincelante est ton sourire qui éclaire mon obscurité fastidieuse<o:p></o:p>
Ondine je le suis sur le rocher de ton cur à la recherche de ta couleur<o:p></o:p>
Entends ma voix chanter ton nom à linfini marin de mes nuits<o:p></o:p>
Ultime est mon cri qui résonne dans les limbes de ton cur<o:p></o:p>
Redresse-toi chevalier de mon bonheur, hautain comme laube du jour<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
05-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 4 Septembre 2007 à 19:26
Les mots <o:p></o:p>
Les mots cachent en eux les secrets de la vie<o:p></o:p>
Divulguent la mémoire de tout un passé évadé<o:p></o:p>
Dun présent indécis poursuivant un espoir saccadé<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les mots envisagent étoiles d'un avenir improvisé<o:p></o:p>
Ils sont l'habit délicat de ces mystérieuses pages<o:p></o:p>
Sur lesquelles sinscrivent dirréductibles présages<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les mots sont la substance vitale de notre encrier<o:p></o:p>
Sans elle, la pensée sépuise, rien ne peut être dit<o:p></o:p>
Sans elle le cur se replie, le silence nous conquit<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ils peuvent devenir des remèdes ou des poisons<o:p></o:p>
Il suffit dun simple mot pour tout construire<o:p></o:p>
Il suffit dun simple mot pour tout détruire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
04-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 4 Septembre 2007 à 16:20
Rêverie : terre de mes songes<o:p></o:p>
Mon deuxième acrostiche<o:p></o:p>
Tout mon cur frissonne à ton regard ô amour de mes songes<o:p></o:p>
Eteins le cierge de ma souffrance avec le doux baiser de lange<o:p></o:p>
Réponds à mon cur qui souffre le martyr loin de ta passion<o:p></o:p>
Révèle-moi le chemin qui mène vers toi avec la secrète potion<o:p></o:p>
Eclaire ma vie par la lumière de ta voix et létincelle de ta foi<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Délicate est mon âme esseulée qui sabrite sur les rives de ton image<o:p></o:p>
Entends-tu mes battements qui tinterpellent me combler dadages ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mes songes sont peuplés de fées couronnées et dorées qui te convient<o:p></o:p>
Eternel prince de mon cur, à rapprocher mon royaume, lenvahir<o:p></o:p>
Sauver le peu qui me reste de mes souhaits enterrés comme des martyrs<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Souviens-toi que la clé de mon cur est soigneusement cachée<o:p></o:p>
Ombragée sous larbre sacré des jouissances éternelles, partagées<o:p></o:p>
Nul ne peut sen approcher à cause dun maudit sort que tu dois briser<o:p></o:p>
Garde-moi en ta mémoire, peut-être me délivreras-tu de cette fatalité ?<o:p></o:p>
Emmène-moi loin de mes souffrance, fais-moi découvrir létoile de félicité<o:p></o:p>
Sottise ?!! Tu demeures éternellement, en mon cur un songe désespéré<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
03-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 4 Septembre 2007 à 16:16
Le paradis se trouve sous tes pieds <o:p></o:p>
<o:p></o:p></v:shadow></v:shape></v:handles></v:textpath></v:path></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:shapetype>
(Dédié à Sihem)<o:p></o:p>
<o:p>
</o:p>Je sais par conviction ardente que le Paradis<o:p></o:p>
Se trouve accueillant, luisant sous tes doux pieds
Tu mas protégée des malheurs malgré la maladie<o:p></o:p>
Tu mas portée dans ta chair, et tendrement aimée<o:p></o:p>
Tes beaux sourires sont des zéphyrs qui ont su calmer<o:p></o:p>
Mes larmes et mes défaites, sur mon chemin submergé<o:p></o:p>
Je retrouve une profonde sérénité, près de toi allongée<o:p></o:p>
En toi, je regagne le calme de la matrice, mon royaume jadis<o:p></o:p>
Tes mots tendres me soufflent belles promesses de mon paradis<o:p></o:p>
Je me retrouve capable de renaître par ta douce voix qui berce mon moi<o:p></o:p>
Pour toi maman, je murmure mon amour quand près de toi je massoie<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
31-08-2007<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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Par Elektra 1 le 4 Septembre 2007 à 16:08
Cinquième dimension
Des surhommes ont mis des cagoules
Sur leurs têtes rasées pour traverser la foule
Derrière des yeux de vitriol et regard de glace
Sabritent contre émotion qui na plus de place
Surhommes aux coups rigides, au cur coriace
Transpercent la foule dun coup de fouet vorace
Personne ne peut résister devant la force notoire
Ces hommes de la nouvelle ère ont pris le pouvoir
Sous des cagoules, la foule ne voit que du brouillard
Sont-ils humains ou androïdes, progéniture du dollar
Une mère se manifeste avec le plus indocile des pavois
La peur, lennemie rebelle, chimérique est son renvoi
Ignobles androïdes, vous étiez comme nous, allègres
Doués démotions, quest-il arrivé au point de perdre
Bonté et sens dexister? Nous étions sur la même voie
Aptes dexprimer les mêmes soupirs, les mêmes émois
Vous ignoble foule écervelée, nous nous sommes privés
De vos curs dont les mensonges sont la seule loi activée
Nous sommes votre progéniture, le reflet de votre image
Nous traduisons le sens de votre réalité qui nest plus sage
Nous vous rejetons, et continuerons avec notre réel emploi
Redorer la terre : traquer celui qui maîtrise cet infâme aloi
Nous sommes seulement votre conscience qui se manifeste
Contre la vile supercherie appelée humanité funeste
Regardez, même la pierre est plus modeste !
Imaginez un monde où les androïdes
gouvernent en maîtres suprêmes sur terre
et pourchassent les hommes seulement
parce quils ne tolèrent plus leurs défauts
Alors soyez les bienvenus dans la nouvelle
ère de la cinquième dimension
Aya
01-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 4 Septembre 2007 à 16:05
Magicienne de mots<o:p></o:p>
(Dédié à Sissi) en réponse à ton dernier texte<o:p></o:p>
Émouvante de ferveur et de passion à travers les vers de sa poésie<o:p></o:p>
Elle nous invite à côtoyer létoile de ses mille nuits et nuit adoucie<o:p></o:p>
Larme aux yeux, elle dessine doux sourire à tous ceux qui laiment<o:p></o:p>
Pour leur prouver sa grande satisfaction dexister avec les bohèmes<o:p></o:p>
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Affectueuse dans son monde bouleversant démois, elle transpire<o:p></o:p>
Gouttes de sang mélangé à lagréable eau de rose qui nous inspire<o:p></o:p>
Elle sait converser délicatement sans blesser ni nuire, pour consoler<o:p></o:p>
Ou partager nos douleurs en bonne guérisseuse avec un cur ciselé<o:p></o:p>
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Elle écrit à travers les lignes son amertume et ses beaux rêves inhibés<o:p></o:p>
Derrière un sacré parchemin de mots délicieux et de caresses, nimbés<o:p></o:p>
Elle sait parler à un cur déprimé et brisé par le temps des déceptions<o:p></o:p>
Elle est la légende démaux en ses mots qui nous troublent de séduction <o:p></o:p>
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Aya<o:p></o:p>
31-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 4 Septembre 2007 à 16:03
Je prends sa défense !<o:p></o:p>
Parmi les nuages au-dessus des cimes, complètement affecté<o:p></o:p>
Je menvole près de mes surs et frères, leur raconter révolté<o:p></o:p>
Leur transmettre un message dun amour innocent et passionné<o:p></o:p>
Couvert de tendres baisers de la part dun petit enfant abandonné<o:p></o:p>
Qui vit dans la rue, la seule demeure quon lui a donné comme abri<o:p></o:p>
Il raffole dune main douce lui caresser les cheveux en ce monde assombri<o:p></o:p>
Dun sourire lui promettre chaleur et sécurité, de la tendresse il aimerait boire<o:p></o:p>
Depuis longtemps, il a effacé Les plus beaux moments de sa fragile mémoire<o:p></o:p>
Lorsquil était le prince de deux tendres créatures quil appelait père et mère<o:p></o:p>
Depuis quil les a perdus, personne ne se soucie de cet être vivant dans la misère<o:p></o:p>
Comme une feuille flétrie, il court implorant au milieu dune foule au cur aphone<o:p></o:p>
Il tend sa petite main à tous ceux quil croise, pour lui offrir une gracieuse aumône<o:p></o:p>
Calmer sa faim qui ravage son petit ventre et crier égayé son bonheur éphémère<o:p></o:p>
Durant quelques heures, mais il reviendra pleurer devant la même foule amère<o:p></o:p>
Personne ne se soucie de lui alors que moi son petit nounours, son seul compère<o:p></o:p>
Je viens frères et surs, vous supplier de lemmener à sa mère et son père<o:p></o:p>
Là où leurs âmes attendent larmoyantes, son voyage vers les nuages<o:p></o:p>
Moi sa peluche, jaimerai refaire son bonheur au-delà des mirages<o:p></o:p>
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Aya<o:p></o:p>
31-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 31 Août 2007 à 02:07
La vampiresse qui hante nos cimetières<o:p></o:p>
Bien vivante grâce aux chaudes larmes de ses yeux<o:p></o:p>
Ardente de charme malgré les armes de nos aïeux<o:p></o:p>
Elle est la brûlure qui se nourrit de nos malheurs<o:p></o:p>
Elle est la colère qui fait rougir sa grande pâleur<o:p></o:p>
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Jadis elle était comme nous, innocente, ignorante<o:p></o:p>
Mais le temps a changé, elle est devenue écurante<o:p></o:p>
Par sa voracité et sa gourmandise, elle est répugnante<o:p></o:p>
Personne nose la fréquenter sauf par curiosité brûlante<o:p></o:p>
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Elle bourlingue dun rivage à un autre, cur rempli de haine<o:p></o:p>
Jadis les siens lavaient condamnée, avec son amour sans peine<o:p></o:p>
Brûlés tous les deux au bûcher, les hommes les regardaient crier<o:p></o:p>
Sans remords, ils les observaient avec leurs femmes qui souriaient<o:p></o:p>
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Son amour fut désormais cendres, alors quelle sétait régénérée <o:p></o:p>
Sa force et sa volonté furent redoublées, et sa vengeance fut libérée <o:p></o:p>
Voyageant parmi les vivants, elle désire leur faire partager sa douleur<o:p></o:p>
En leur offrant sa morsure mélangée délicatement à ses brûlants pleurs <o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 29 Août 2007 à 21:01
Fausse amitié<o:p></o:p>
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</o:p>Amitié déguisée sous les draps de belles paroles<o:p></o:p>
Souveraine des trahisons et poison qui affole<o:p></o:p>
Elle inonde notre vie dune brise chatouillante<o:p></o:p>
Tant nous sommes ravis de cette amitié galante<o:p></o:p>
Quon fini par négliger manigances coulissantes<o:p></o:p>
Est-ce un sort, est-ce notre histoire déplaisante ?<o:p></o:p>
A vous de me répondre car là jai reçu des affronts<o:p></o:p>
Peut-être que ceux à qui je leur reproche ces actions<o:p></o:p>
Ne se doutent pas de ma douleur et mon émotion<o:p></o:p>
Peut-être suis-je trop sensible sans cuirasse<o:p></o:p>
Je nencaisse point la disgrâce<o:p></o:p>
Ou suis-je seulement bête<o:p></o:p>
Davoir cru aux balivernes <o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
20-08-2007
Pour une amie en qui j'avais pleinement confiance, je pleure encore
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Par Elektra 1 le 29 Août 2007 à 20:45
Libre comme le vent <o:p></o:p>
Avoir des ailes<o:p></o:p>
Traverser avec zèle<o:p></o:p>
Tout locéan en plein ciel<o:p></o:p>
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Porter des ailes pour survoler le ciel<o:p></o:p>
Dompter mes zèles, abandonner le fiel<o:p></o:p>
Sur un chemin de joie énorme et démentielle<o:p> </o:p>
Je dessine des cercles blancs et gris sur un bijou<o:p></o:p>
Le temps pour moi devient dérisoire, je joue<o:p></o:p>
Sentir le froid, le vent caresser mes joues<o:p></o:p>
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Comme un petit albatros timide<o:p></o:p>
Je fréquente les grands nuages humides<o:p></o:p>
Buvant déluge des temps simples et candides<o:p></o:p>
Je veux me détourner des hostilités des abîmes<o:p></o:p>
Je veux attiser le zéphyr des temps sublimes<o:p></o:p>
Je veux côtoyer les effluves des brumes<o:p></o:p>
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Javance vers locéan aux flots coulants<o:p></o:p>
Fuyant tarentules de mon univers brûlant<o:p></o:p>
Je survole mes nuits soyeuses de petit goéland<o:p></o:p>
Sur un chemin de joie énorme et démentielle<o:p></o:p>
Dompter mes zèles, abandonner le fiel<o:p></o:p>
Porter des ailes pour survoler le ciel<o:p></o:p>
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Tout locéan en plein ciel<o:p></o:p>
Traverser avec zèle<o:p></o:p>
Avoir des ailes<o:p></o:p>
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Aya<o:p></o:p>
29-08-2007<o:p></o:p>
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