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Par Elektra 1 le 13 Août 2007 à 14:57
Pouvez-vous croire ?<o:p></o:p>
Pouvez-vous croire, pour un instant<o:p></o:p>
Que la vie me donne des frissons<o:p></o:p>
Et que la mort me soulage énormément<o:p></o:p>
Je suis une ombre qui voltige<o:p></o:p>
Sur un nuage de lumières<o:p></o:p>
Drainant le restant de ses pleurs<o:p></o:p>
Jai cessé de croire aux contes de fées<o:p></o:p>
Malgré un fragment de mon cur désarçonné<o:p></o:p>
Je devrais vite me rendre à lévidence<o:p></o:p>
Que la vie ne possède pas de clémence<o:p></o:p>
Ah ! Que dites-vous ? Oui, je vous entends <o:p></o:p>
Oui, je sais la vie est tellement heureuse<o:p></o:p>
Tant mieux, temps quelle moublie cette hideuse<o:p></o:p>
Cest vrai, elle porte beau sourire<o:p></o:p>
Finalement heureuse <o:p></o:p>
Elle me griffe, me déchire et me jette<o:p></o:p>
Et moi ? Pauvre imbécile malheureuse<o:p></o:p>
Quà cela ne tienne, jai rangé mes larmes<o:p></o:p>
Dans un tiroir, gardées au chaud<o:p></o:p>
Pour une nouvelle histoire<o:p></o:p>
Je voudrais vivre, pleine despoirs<o:p></o:p>
Et écraser mes peines dans un abattoir <o:p></o:p>
Ça vous rassure ?<o:p></o:p>
Enfin, je vous assure que cest ma plume<o:p></o:p>
Qui me dicte ses mots, elle est parfois pénible<o:p></o:p>
Parfois sublime<o:p></o:p>
Mais toujours énigme<o:p></o:p>
À vous den juger, car moi je lai laissée<o:p></o:p>
Menvouter et par son charisme me tisser<o:p></o:p>
Ces lignes insensées<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
13-08-2007
<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 12 Août 2007 à 17:48
Bonheur immortel<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Bienvenue dans la demeure à mots qui frétillent<o:p></o:p>
Ô charmants passagers et amis de poésie qui pétille<o:p></o:p>
Noubliez pas quen ces mots se cache gloire mythique<o:p></o:p>
Habite une âme qui brille par des refrains somptueux<o:p></o:p>
Fredonne un air radieux probablement harmonieux<o:p></o:p>
Et une vie obscure qui se confesse à son duvet coléreux<o:p></o:p>
Récupère de la force pour confier son spleen affreux<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Immortelle poésie au timbre mélodieux dune symphonie<o:p></o:p>
Monotone et accablant lyrisme gothique en mégalomanie<o:p></o:p>
Monstrueux êtres vampiriques prêts à un assaut fatidique<o:p></o:p>
Ô amis de plume, avez-vous peur de côtoyer mes monstres<o:p></o:p>
Rien ne les arrête quun tendre souffle dun chant poétique<o:p></o:p>
Tendez loreille et écoutez leur chant dun amour symbolique<o:p></o:p>
Entrez dans ce royaume, songez à y être gentiment accueillis<o:p></o:p>
Longue vie à la poésie et ses différentes couleurs qui scintillent<o:p></o:p>
Aya
13-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 11 Août 2007 à 22:56
Mots saignants<O:P></O:P>
<O:P>Je ne suis pas simple bannie, je suis la reine<O:P></O:P>
De tous les êtres que le destin a condamnés<O:P></O:P>
Jai gaspillé ma vie et mes larmes de peine <O:P></O:P>
Sur mon sort écrit, et ma vie toute basanée <O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Je suis au bord de la misère et je déprime<O:P></O:P>
Tant de rage énigmatique et d'amertume<O:P></O:P>
Je ne sais ce qui me tient à gémir et je frime <O:P></O:P>
Dans mon cur je me perds dans les brumes<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Je suis témoin de mon existence qui se bouscule<O:P></O:P>
Mes pas ployés se déconcertent et je me piétine<O:P></O:P>
Nonchalamment, jai une sacrée allure ridicule <O:P></O:P>
Couronnée de mes plus affables rêveries crétines <O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Les gens me voient sourire et mon cur saignant<O:P></O:P>
Dépérit grisant, car ma vie nest quune prison <O:P></O:P>
À cause de mes idées noires, mon esprit est néant <O:P></O:P>
Je suis la reine des expatriés qui se tue sans raisonAya <O:P></O:P>
11-08-2007<O:P></O:P>
<O:P></O:P>
Rassurez-vous c'est un texte inspiré par cette image
mais aussi un petit exercice sur les rimes croisées
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Par Elektra 1 le 11 Août 2007 à 03:24
Jai cherché mes mots (Dédié à Goût de miel) <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aujourdhui jai cherché mes mots<o:p></o:p>
Au fond dun calice enjolivé démaux<o:p></o:p>
Jai découvert des débris de mon bonheur<o:p></o:p>
Avec les fragments éthérés de mon cur<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Spontanément jai prié et imploré mon Seigneur<o:p></o:p>
De maccorder, clément un peu de sa divine faveur<o:p></o:p>
Alors jai vu une belle lumière affinée de blancheur<o:p></o:p>
Sur ma route qui sest immiscée de douces couleurs<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je ne sais si cest un rêve ou une réalité de ma vie suintée<o:p></o:p>
Au creux de la nuit, jai perçu des lignes claires et argentées<o:p></o:p>
Me rappelant sublimes mémoires dhommes et de femmes<o:p></o:p>
Jai suivi leurs pas augustes vers un monde où méditent les âmes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jai prié, jai pleuré, jai imploré et une voix magistrale, jai écouté :<o:p></o:p>
Arrête de pleurer, la vie nest quun grimoire éphémère qui sera clôturé<o:p></o:p>
Sèche tes larmes et combats le mal avec ta bonté, cétait déjà laube arrivée<o:p></o:p>
Qui scintille aux sons glorieux du Muezzin, jai souris et vite me suis prosternée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
11-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 10 Août 2007 à 23:55
Balade amoureuse
Belle plage à robe de pailles, dont le rivage enluminé sans faille
Sous les pluies dartifices crépusculaires, jaunâtres et vermeils
Un bon monsieur pria sa jolie dame de sortir explorer
Les profondeurs de son âme, près dune grande larme océanique
Enlacés sous une lune aimable, enveloppés dun effluve angélique
Bercés par la brise sableuse et requinqués par les odeurs de la mer
Ils racontent radieux, maints souvenirs et sublimes sensations
Séchappent de la routine et la rivalité, pour raviver une passion
Sous les ailes bienfaisantes des anges, ils caressent le sable doré
Et laissent leurs doux pieds de satin submergés des vagues émoussées
Bel instant irréel que de sortir en amoureux, aspergés et bien caressés
AYA
10-08-2007
<o:p></o:p><o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 10 Août 2007 à 15:02
Une oasis fleurissante
(Dédié à Eolienne et tous les modérateurs)<o:p> </o:p>
Mon second acrostiche<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Un jour, je me suis connectée et comme par enchantement<o:p></o:p>
Nous est apparue à mon père et moi, une oasis toute belle et rose<o:p></o:p>
En fleurs de mots étincelants, mon papa ma dit voilà un adorable site<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Où le partage se fait sans limites, où les poètes soffrent généreux, sans préjugés<o:p></o:p>
Aux visiteurs de passage et amis de penne, puisque le respect y est souverain<o:p></o:p>
Splendides sont les émotions de chacun exprimées à la pointe de sa sensibilité<o:p></o:p>
Incroyables sont les métaphores utilisées traçant brillante expérience et spontanée<o:p></o:p>
Sages sont les paroles exprimées pour traduire une expérience ou une pensée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Foi, sagesse, amour, paix et tolérance tels sont les piliers sacrés du temple<o:p></o:p>
Loin sont les pensées outrageuses, sauvagerie, haine, menace ou diffamation<o:p></o:p>
Éblouie par latmosphère, jai décidé de minscrire pour partager et mextasier<o:p></o:p>
Une première fois lue et commentée, encore une deuxième fois, jy suis bien accueillie<o:p></o:p>
Rimailleuse, je traduis mes rêves et mes émois pour écrire un état dâme et le partager<o:p></o:p>
Insufflée par la générosité des orchidées qui fleurissent dans chaque côté de lOasis<o:p></o:p>
Subjuguée par les talents lyriques qui me font rêver et penser à notre ambigüe destinée<o:p></o:p>
Souvent les administrateurs et les modérateurs veillent sur le confort du grand royaume<o:p></o:p>
Animés par une extraordinaire volonté de créer les ponts de bienvenue entre troubadours<o:p></o:p>
Nébuleuse est notre foyer détoiles lumineuses aux joies et douleurs parfumées, écarlates<o:p></o:p>
Talents à semer comme des graines de vie immortelle sur la toile, gravés dans notre mémoire<o:p></o:p>
Entourés par les flots dinspiration inépuisable interprétant lamour mémorable des mots<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
10-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 8 Août 2007 à 20:36
Au royaume des ombres <o:p></o:p>
(Duo Gepeto - Elektra)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
Je vois mon âme surgir du fond des tombes,
Toisant la nuit de tristes et noires colombes,
Mon destin envahi de guerres qui plombent,
La paix de néant ourdissant les hécatombes.
Le parfum de ma vie n'a qu'un goût de bière,
S'immisçant dans les tréfonds des cimetières,
Le gothique m'insuffle le sacré temps d'hier,
Où le noir s'emparait des arômes de prières.
Je suis fantôme dans un monde envahi d'hécatombes,
Suivant mon songe de papillon, sacrifié sur ma tombe,
Mon destin piégé d'inépuisables et éternelles bombes,
Sur visage tatoué d'émois, je dessine lumière sombre;
Solitaire je délire comme un esprit sans abri, fracassée,
Je survole la catacombe obscure de mon atroce passé,
A la recherche d'une infime étincelle, en rêve, coincée,
Pour changer une fraction de ma vie mortelle insensée.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Jean-Luc et Aya<o:p></o:p>
06-08-2007<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 8 Août 2007 à 03:03
Féerie Rêve éternel<o:p></o:p>
Reviens amour, à ma douce avalanche de caresses<o:p></o:p>
Entends ma voix qui hurle ton nom jusquà livresse<o:p></o:p>
Vis dans la magie de mes mots, excuse ma candeur<o:p></o:p>
Enivre-toi près de moi de la rivière de mes pleurs<o:p></o:p>
Entends-tu les battements ardents de mon cur<o:p></o:p>
Te réclamant : Ô amour ! Tu es la lumière de mes jours<o:p></o:p>
Effeuille les pages de mon cur pour y lire notre bonheur<o:p></o:p>
Rends-moi doux sourire et survole mon ciel en douceur<o:p></o:p>
Nous façonnerons terre et ciel, montagnes et sources<o:p></o:p>
Ensemble pour graver en mémoire notre histoire douce<o:p></o:p>
Lumineuse aux lignes dAnton, comme une féerie de cent ans<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
AYA<o:p></o:p>
08-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 6 Août 2007 à 16:57
La louve blanche -seconde partie-<o:p></o:p>
Dédié à notre grand sage et faiseur de fables ADN<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tu veux ma louve taventurer dans ce cruel monde de démons ?<o:p></o:p>
Pourquoi dis-tu cela ? Moi je ny vois quamour et affection, tu mens !<o:p></o:p>
Jaimerais bien y tracer mon propre conte de fée<o:p></o:p>
Dans lequel saccomplissent de bien admirables faits<o:p></o:p>
Mais ma bonne amie, ce ne sont que des histoires<o:p></o:p>
Pour combler le cur dun enfant avec de grands espoirs<o:p></o:p>
La vie réelle est un véritable et immense purgatoire inondé de larmes<o:p></o:p>
Non, tu mens vieille femme, tu as promis et là tu refuses, quelle infâme !<o:p></o:p>
Si tel est ton désir, je ne peux que me prosterner et pour ton âme prier<o:p></o:p>
Et si tu rencontres la moindre difficulté, appelle trois fois sans crier :<o:p></o:p>
Ma bonne fée, mon rêve sest malheureusement noirci, viens me protéger<o:p></o:p>
Je viendrai alors vers toi te soutenir et du conte de chimères taffranchir<o:p></o:p>
Tu parles comme sil sagit dun monde de méfaits et de malédictions<o:p></o:p>
Ma bonne enfant, cest bien de cela que je veux te protéger, de déceptions<o:p></o:p>
Laisse-moi au moins saisir ma fortune, et de là jaimerai réaliser mon rêve satiné <o:p></o:p>
Quil soit ainsi : tes désirs sont des ordres, cependant je nécris point de destinée<o:p></o:p>
Noublie pas de mappeler ma louve blanche au cur de diamant<o:p></o:p>
Si tu rencontres sur ton chemin soyeux de velours un chagrin fumant <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
AYA<o:p></o:p>
06-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 6 Août 2007 à 00:23
Amoureux perdus au fil du temps
Comme la lune tu soupires, accablée par le temps<o:p></o:p>
Ton cur enchaîné par la souffrance, mécontent<o:p></o:p>
Délirante dans la confusion et la décadence<o:p></o:p>
A la recherche de ton amoureux navré, qui te suit à la trace<o:p></o:p>
Mais ne parvient plus à te trouver, perdue dans un temps de disgrâce<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comme le soleil, tu subjugues plus dun cur par ta tendresse<o:p></o:p>
Mais le tien est prisonnier dans un palais obscur de tristesse<o:p></o:p>
Ta rencontre longtemps attendue est inespérée,<o:p></o:p>
Avec ta dulcinée, tellement désespérée<o:p></o:p>
Pourtant acharnés, vous voguez éternellement dans lespace<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Vous écrivez votre propre et éternelle légende <o:p></o:p>
De deux curs malheureux mais qui se défendent<o:p></o:p>
En utilisant une encre colorée aux rayons dorés<o:p></o:p>
Pour transcrire votre amour que peut-être vous aurez<o:p></o:p>
Sublime est cet amour, qui ne change guère et demeure immortel<o:p></o:p>
Malgré les souffrances et les distances, vous suivez toujours son appel
Aya<o:p></o:p>
25-07-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 2 Août 2007 à 18:06
La louve blanche -première partie-
Dédié à notre grand sage et faiseur de fables ADN
<o:p> </o:p>
Il y avait très longtemps, dans un territoire de neige
Une grande troupe de loups blancs et beiges
Personne n’osait s’aventurer dans cet endroit,
D’où provenait des cris de loups et du froid
Un jour une vieille femme s’égara, paniquée s’affola
Aux cris des loups se précipita, vers l’inconnu chancela
Les loups munis de griffes et de crocs, se lancèrent
Comme des enfants ravis, vers le gros festin se ruèrent
La vieille femme, s’agenouilla et d’un cri implora, chagrinée :
Je ne suis qu’une vieille aveugle, qui n’a point d’abri pour se protéger
Les miens m’ont chassée, croyant que je ne suis qu’un fardeau, si âgée
Mais qu’importe que tu sois aveugle ou voyante,
C’est de la bonne chair qui te rend si appétissante
Répondit le chef carnassier, Dieu nous a envoyés de la bonne nourriture
Pourquoi s’en priver pour des larmes, sur moi, elles n’ont guère de capture
Affamés, tous les loups s’apprêtèrent à se ruer sur la pauvre femme
Alors surgit l’une d’eux, au cœur tendre et sans pensée infâme
Laissez cette pauvre aveugle tranquille, voyez sa mésaventure
D’abord parmi les siens, ensuite dans notre bois taciturne
Qu’a-t-elle fait pour mériter un tel sort, sans le consentir
Les loups regardèrent la louve, d’un air méfiant sans s’abstenir
Mais qui nous dit que tu n’iras pas la dévorer,
Une fois que nous serons partis
Je vous assure, j’ai d’autres proies à partager,
Je vous les offres très volontiers
Les carnassiers acceptèrent le présent
Et vite s’en allèrent
La vieille femme soulagée,
Un soupir dégagé :
Ouf, il fallait d’une seconde,
Je serais dans l’autre monde
Grâce à toi, belle louve, je suis encore vivante
En bontés de Dieu plus croyante
Tu peux me demander ce que tu désires, ma fée
Tes envies seront pour moi, de simples faits
La louve blanche songea, d’un cri demanda :
J’aimerais bien réveiller Cendrillon la belle
Qui sommeille au fond de moi, baptisez-moi Cendribelle
Mais mon enfant ce n’est qu’un conte pour enfant
Pour leur offrir beau sourire et sommeil profond
<o:p> </o:p>
Aya
02-08-2007
La louve blanche -seconde partie-
Dédié à notre grand sage et faiseur de fables ADN
<o:p> </o:p>
Tu veux ma louve t’aventurer dans ce cruel monde de démons ?
Pourquoi dis-tu cela ? Moi je n’y vois qu’amour et affection, tu mens !
J’aimerais bien y tracer mon propre conte de fée
Dans lequel s’accomplissent de bien admirables faits
Mais ma bonne amie, ce ne sont que des histoires
Pour combler le cœur d’un enfant avec de grands espoirs
La vie réelle est un véritable et immense purgatoire inondé de larmes
Non, tu mens vieille femme, tu as promis et là tu refuses, quelle infâme !
Si tel est ton désir, je ne peux que me prosterner et pour ton âme prier
Et si tu rencontres la moindre difficulté, appelle trois fois sans crier :
Ma bonne fée, mon rêve s’est malheureusement noirci, viens me protéger
Je viendrai alors vers toi te soutenir et du conte de chimères t’affranchir
Tu parles comme s’il s’agit d’un monde de méfaits et de malédictions
Ma bonne enfant, c’est bien de cela que je veux te protéger, de déceptions
Laisse-moi au moins saisir ma fortune, et de là j’aimerai réaliser mon rêve satiné
Qu’il soit ainsi : tes désirs sont des ordres, cependant je n’écris point de destinée
N’oublie pas de m’appeler ma louve blanche au cœur de diamant
Si tu rencontres sur ton chemin soyeux de velours un chagrin fumant
<o:p> </o:p>
AYA
06-08-2007
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Par Elektra 1 le 2 Août 2007 à 17:41
Cri de mon âme<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nourrie par la magie de mes espoirs<o:p></o:p>
Déchirée par la violence de mes déboires<o:p></o:p>
Comme une enfant infiniment perdue<o:p></o:p>
Dans une volupté de méditations tordues<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Inspirée par quelques mots<o:p></o:p>
Je transcris mes véritables maux<o:p></o:p>
Ma poésie est un cri de mon âme<o:p></o:p>
Elle partage mes émois et mes larmes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sur des pages rouges maussades<o:p></o:p>
Je mets des caractères très fades<o:p></o:p>
Je chante lhymne de ma déchéance<o:p></o:p>
Comme un corbeau en pleine séance<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mélancolique à cause de mes désillusions<o:p></o:p>
Désespérée par mes défauts en collision<o:p></o:p>
Je demeure une sans abri qui cherche son ciel<o:p></o:p>
Sur une voie remplie dépines et existence partielle<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Avec de lencre rouge jai tracé mes lignes<o:p></o:p>
Pour quenfin renaissent quelques vignes<o:p></o:p>
Sucrées aux goûts de mes songes réalisés<o:p></o:p>
Mais ai-je raison dattendre, avec lâme brisée<o:p></o:p>
AYA<o:p></o:p>
02-08-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 30 Juillet 2007 à 20:12
Tuez-moi
Tuez-moi pauvres et insolentes racailles<o:p></o:p>
Emplissez vos verres de mon hémoglobine<o:p></o:p>
Vous y goûterez de lamertume et du dégoût<o:p></o:p>
Moi jai le sang pur des grands augustes<o:p></o:p>
Qui célèbrent joyeusement lamour divin<o:p></o:p>
Dès laube jusquà minuit, avec sacré gain<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tuez-moi petites racailles<o:p></o:p>
Mon sang est celui de Jade<o:p></o:p>
Emplissez vos verres et goutez-y<o:p></o:p>
Ma vie ne vaut rien face à ma mort<o:p></o:p>
Car elle est ma virtuosité et ma résurrection<o:p></o:p>
Loin de votre monde fou empli de consternation<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je me suis faite une raison pour survivre<o:p></o:p>
Mais combien de temps me reste-t-il<o:p></o:p>
Pour endurer vos calomnies et souffrir<o:p></o:p>
Jai le cur chargé de souffrance et de désarroi<o:p></o:p>
Grand Dieu du ciel et de la terre, hébergez-moi<o:p></o:p>
Car jai signé mes émotions en flots infinis pour toi<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
30-07-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 27 Juillet 2007 à 14:23
Cur mutilé<o:p></o:p>
Mon cur mutilé, scellé par les larmes<o:p></o:p>Noire est ma vie décevante, sans charme<o:p></o:p>
Je glisse dans le gouffre de mes déboires<o:p></o:p>
Jenterre mes rêves, je nose plus y croire<o:p></o:p>
Je me suis tissée de lobscure une robe<o:p></o:p>
Et du froid des souliers gelés dès laube<o:p></o:p>
Mon cur crie durgence réincarnation<o:p></o:p>
Mais mon esprit refuse de telles convictions<o:p></o:p>
Jétouffe sous limpact de mes déceptions<o:p></o:p>
Et je me noie sous la vague de mes visions<o:p></o:p>
Pourtant un espoir résonne en mon cur<o:p></o:p>
Ephémère, je lentends comme un chur<o:p></o:p>
Et jattends chaque jour, ma renaissance<o:p></o:p>
Parmi les fleurs du paradis ma magnificence<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
27-07-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 24 Juillet 2007 à 22:31
Rêve dOrient- Dédié à revedorient<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En mille caresses, il chante lamour<o:p></o:p>
En mille romances, il cherche la belle de ses jours<o:p></o:p>
Comme un brave prince des mille et une nuits<o:p></o:p>
Il galope les vagues de sa passion sans ennui<o:p></o:p>
Frôle les âmes qui savourent ses mots de choix<o:p></o:p>
Qui purifie son cur de ses maux et ses émois<o:p></o:p>
La nuit lui est sur de ses sentiments songeurs<o:p></o:p>
De rive en rive, il mène sa quête en voyageur<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sa voix rêveuse traverse les horizons<o:p></o:p>
Et prépare les curs à la floraison<o:p></o:p>
Dune grande tendresse inexplorée<o:p></o:p>
Il surnomme sa gente dame honorée<o:p></o:p>
Avec ses mots amoureux passionnants<o:p></o:p>
En jetant la semence de son cur éloquent<o:p></o:p>
Pour la femme que son ardeur appelle tendrement<o:p></o:p>
Car un jour sa princesse le rejoindra joyeusement<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ensemble, ils enfanteront royaume de la passion<o:p></o:p>
Sur le doux chemin des grandes révélations<o:p></o:p>
Ils auront leur romance à construire<o:p></o:p>
Avec douceur et comme les astres luire<o:p></o:p>
Le rêve qui explorait les cieux de son chant<o:p></o:p>
Parvient à toucher les étoiles, triomphant<o:p></o:p>
Amour, bonheur et chanson des troubadours<o:p></o:p>
Pour les emmener vers lEden quils savourent<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya 24-07-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 22 Juillet 2007 à 19:31
Mon encre sépuise
(Dédié à Rocky 59 et à tous les poètes de bonne foi)<o:p></o:p>
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</o:p>Sous les ruines de ce monde qui agonise<o:p></o:p>
Je nai point de repères, plus de compères<o:p></o:p>
Disparue sur la voie des fameuses chimères<o:p></o:p>
La vie est un manoir de souvenirs et despoirs<o:p></o:p>
Quand ma vision séclabousse de noir<o:p></o:p>
Fuir, partir, tout plaquer ? Excommuniée !<o:p></o:p>
Jamais, je ne me laisserai calomnier<o:p></o:p>
Je suis la douce brise et le parfum<o:p></o:p>
De mille et un amours communs<o:p></o:p>
Je suis limmortelle et pure flamme<o:p></o:p>
Dun cur qui refuse dêtre infâme<o:p></o:p>
Je suis la sage parole des poètes<o:p></o:p>
Avides de prouesses extraites<o:p></o:p>
De leur amour inassouvi<o:p></o:p>
De leurs pensées et avis<o:p></o:p>
Je suis la poésie<o:p></o:p>
Don cramoisi<o:p></o:p>
Joliment composé<o:p></o:p>
Sur la feuille bien exposée<o:p></o:p>
Laissez-vous entraîner<o:p></o:p>
Par mon souffle échapper <o:p></o:p>
Pourtant serais-je simple illusion<o:p></o:p>
Dans ce monde perdu en confusion<o:p></o:p>
Pour ces curs qui ne font que gémir<o:p></o:p>
A cause dun sort qui les fait frémir ?<o:p></o:p>
On dit souvent que jadoucis les humeurs<o:p></o:p>
Mais pourquoi existe-t-il des gens sans cur ?<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
22-07-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 22 Juillet 2007 à 00:15
The Crow Dédié à Gepeto2<o:p></o:p>
(Désolé pour mon absence ces derniers temps mais cétait pour des raisons personnelles, je pense à vous tous)<o:p></o:p>
Je veux bien offrir mon cur<o:p></o:p>
A tous ceux et celles qui ont peur<o:p></o:p>
Pour peindre avec des couleurs<o:p></o:p>
Leur joli monde sans les pleurs<o:p></o:p>
Pourtant, le mien est ailleurs<o:p></o:p>
Trépassé par de profondes douleurs<o:p></o:p>
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Je veux bien me faire entourer de fleurs<o:p></o:p>
Et me dire que le monde est un paradis enjôleur<o:p></o:p>
Pour me promener dans ses boulevards charmeurs<o:p></o:p>
Pourtant, ma vie sest imprégnée de noirceur<o:p></o:p>
Et mon cur se lamente de ses faiblesses, crieur<o:p></o:p>
Massacré par un mystérieux désir sans couleur<o:p></o:p>
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Un pauvre mort vagabond parmi les vivants<o:p></o:p>
Je demande justice, et le mal bravant<o:p></o:p>
Sang de mes ennemis, le buvant<o:p></o:p>
Ma terrible vengeance dorénavant<o:p></o:p>
Est le seul vrai but de mon survivant<o:p></o:p>
Je suis perdu malgré mon cur captivant<o:p></o:p>
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Je suis désormais âme des cimetières<o:p></o:p>
Après avoir été amoureux sans barrière<o:p></o:p>
On ma volé ma très belle vie et carrière<o:p></o:p>
Esprit Gothique, je défie la loi de toutes les bières<o:p></o:p>
Et je méclabousse de rosée en nocturne croisière<o:p></o:p>
Traquant mes agresseurs avec une pensée belluaire<o:p></o:p>
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Ils mont dérobé vie et amour surhumain<o:p></o:p>
Du cimetière, je reviens cur à la main<o:p></o:p>
Hantant leurs abjectes vies, esprits serpentins<o:p></o:p>
En maniant leurs souffrances à la main<o:p></o:p>
Je suis de retour parmi vous minables humains<o:p></o:p>
Prenez garde de ma justice et mon châtiment carmin<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>
21-07-2007
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