• Pouvez-vous croire ?<o:p></o:p>

    Pouvez-vous croire, pour un instant<o:p></o:p>

    Que la vie me donne des frissons<o:p></o:p>

    Et que la mort me soulage énormément<o:p></o:p>

    Je suis une ombre qui voltige<o:p></o:p>

    Sur un nuage de lumières<o:p></o:p>

    Drainant le restant de ses pleurs<o:p></o:p>

    J’ai cessé de croire aux contes de fées<o:p></o:p>

    Malgré un fragment de mon cœur désarçonné<o:p></o:p>

    Je devrais vite me rendre à l’évidence<o:p></o:p>

    Que la vie ne possède pas de clémence<o:p></o:p>

    Ah ! Que dites-vous ? Oui, je vous entends …<o:p></o:p>

    Oui, je sais … la vie est tellement heureuse<o:p></o:p>

    Tant mieux, temps qu’elle m’oublie cette hideuse<o:p></o:p>

    C’est vrai, elle porte beau sourire<o:p></o:p>

    Finalement heureuse …<o:p></o:p>

    Elle me griffe, me déchire et me jette<o:p></o:p>

    Et moi ? Pauvre imbécile malheureuse<o:p></o:p>

    Qu’à cela ne tienne, j’ai rangé mes larmes<o:p></o:p>

    Dans un tiroir, gardées au chaud<o:p></o:p>

    Pour une nouvelle histoire<o:p></o:p>

    Je voudrais vivre, pleine d’espoirs<o:p></o:p>

    Et écraser mes peines dans un abattoir …<o:p></o:p>

    Ça vous rassure ?<o:p></o:p>

    Enfin, je vous assure que c’est ma plume<o:p></o:p>

    Qui me dicte ses mots, elle est parfois pénible<o:p></o:p>

    Parfois sublime<o:p></o:p>

    Mais toujours énigme<o:p></o:p>

    À vous d’en juger, car moi je l’ai laissée<o:p></o:p>

    M’envouter et par son charisme me tisser<o:p></o:p>

    Ces lignes insensées<o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    13-08-2007


    <o:p></o:p>


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  • Bonheur immortel<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Bienvenue dans la demeure à mots qui frétillent<o:p></o:p>

    Ô charmants passagers et amis de poésie qui pétille<o:p></o:p>

    N’oubliez pas qu’en ces mots se cache gloire mythique<o:p></o:p>

    Habite une âme qui brille par des refrains somptueux<o:p></o:p>

    Fredonne un air radieux probablement harmonieux<o:p></o:p>

    Et une vie obscure qui se confesse à son duvet coléreux<o:p></o:p>

    Récupère de la force pour confier son spleen affreux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Immortelle poésie au timbre mélodieux d’une symphonie<o:p></o:p>

    Monotone et accablant lyrisme gothique en mégalomanie<o:p></o:p>

    Monstrueux êtres vampiriques prêts à un assaut fatidique<o:p></o:p>

    Ô amis de plume, avez-vous peur de côtoyer mes monstres<o:p></o:p>

    Rien ne les arrête qu’un tendre souffle d’un chant poétique<o:p></o:p>

    Tendez l’oreille et écoutez leur chant d’un amour symbolique<o:p></o:p>

    Entrez dans ce royaume, songez à y être gentiment accueillis<o:p></o:p>

    Longue vie à la poésie et ses différentes couleurs qui scintillent<o:p></o:p>

    Aya

    13-08-2007<o:p></o:p>


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  • Mots saignants<O:P></O:P>
    <O:P> 

    Je ne suis pas simple bannie, je suis la reine<O:P></O:P>

    De tous les êtres que le destin a condamnés<O:P></O:P>

    J’ai gaspillé ma vie et mes larmes de peine <O:P></O:P>

    Sur mon sort écrit, et ma vie toute basanée <O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Je suis au bord de la misère et je déprime<O:P></O:P>

    Tant de rage énigmatique et d'amertume<O:P></O:P>

    Je ne sais ce qui me tient à gémir et je frime <O:P></O:P>

    Dans mon cœur je me perds dans les brumes<O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Je suis témoin de mon existence qui se bouscule<O:P></O:P>

    Mes pas ployés se déconcertent et je me piétine<O:P></O:P>

    Nonchalamment, j’ai une sacrée allure ridicule  <O:P></O:P>

    Couronnée de mes plus affables rêveries crétines <O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Les gens me voient sourire et mon cœur saignant<O:P></O:P>

    Dépérit grisant, car ma vie n’est qu’une prison <O:P></O:P>

    À cause de mes idées noires, mon esprit est néant  <O:P></O:P>

    Je suis la reine des expatriés qui se tue sans raison

    Aya <O:P></O:P>

    11-08-2007<O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    Rassurez-vous c'est un texte inspiré par cette image
    mais aussi un petit exercice sur les rimes croisées

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  • J’ai cherché mes mots (Dédié à Goût de miel) <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui j’ai cherché mes mots<o:p></o:p>

    Au fond d’un calice enjolivé d’émaux<o:p></o:p>

    J’ai découvert des débris de mon bonheur<o:p></o:p>

    Avec les fragments éthérés de mon cœur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Spontanément  j’ai prié et imploré mon Seigneur<o:p></o:p>

    De m’accorder, clément un peu de sa divine faveur<o:p></o:p>

    Alors j’ai vu une belle lumière affinée de blancheur<o:p></o:p>

    Sur ma route qui s’est immiscée de douces couleurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je ne sais si c’est un rêve ou une réalité de ma vie suintée<o:p></o:p>

    Au creux de la nuit, j’ai perçu des lignes claires et argentées<o:p></o:p>

    Me rappelant sublimes mémoires d’hommes et de femmes<o:p></o:p>

    J’ai suivi leurs pas augustes vers un monde où méditent les âmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’ai prié, j’ai pleuré, j’ai imploré et une voix magistrale,  j’ai écouté :<o:p></o:p>

    Arrête de pleurer, la vie n’est qu’un grimoire éphémère qui sera clôturé<o:p></o:p>

    Sèche tes larmes et combats le mal avec ta bonté, c’était déjà l’aube arrivée<o:p></o:p>

    Qui scintille aux sons glorieux du Muezzin, j’ai souris et vite me suis prosternée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    11-08-2007<o:p></o:p>


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  • Balade amoureuse

    Belle plage à robe de pailles, dont le rivage enluminé sans faille
    Sous les pluies d’artifices crépusculaires, jaunâtres et vermeils

    Un bon monsieur pria sa jolie dame de sortir explorer

    Les profondeurs de son âme, près d’une grande larme océanique
    Enlacés sous une lune aimable, enveloppés d’un effluve angélique

    Bercés par la brise sableuse et requinqués par les odeurs de la mer

    Ils racontent radieux, maints souvenirs et sublimes sensations
    S’échappent de la routine et la rivalité, pour raviver une passion

    Sous les ailes bienfaisantes des anges, ils caressent le sable doré

    Et laissent leurs doux pieds de satin submergés des vagues émoussées
    Bel instant irréel que de sortir en amoureux, aspergés et bien caressés

    AYA
    10-08-2007


    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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  • Une oasis fleurissante

    (Dédié à Eolienne et tous les modérateurs)<o:p> </o:p>
    Mon second acrostiche<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un jour, je me suis connectée et comme par enchantement<o:p></o:p>

    Nous est apparue à mon père et moi, une oasis toute belle et rose<o:p></o:p>

    En fleurs de mots étincelants, mon papa m’a dit voilà un adorable site<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Où le partage se fait sans limites, où les poètes s’offrent généreux, sans préjugés<o:p></o:p>

    Aux visiteurs de passage et amis de penne, puisque le respect y est souverain<o:p></o:p>

    Splendides sont les émotions de chacun exprimées à la pointe de sa sensibilité<o:p></o:p>

    Incroyables sont les métaphores utilisées traçant brillante expérience et spontanée<o:p></o:p>

    Sages sont les paroles exprimées pour traduire une expérience ou une pensée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Foi, sagesse, amour, paix et tolérance tels sont les piliers sacrés du temple<o:p></o:p>

    Loin sont les pensées outrageuses, sauvagerie, haine, menace ou diffamation<o:p></o:p>

    Éblouie par l’atmosphère, j’ai décidé de m’inscrire pour partager et m’extasier<o:p></o:p>

    Une première fois lue et commentée, encore une deuxième fois, j’y suis bien accueillie<o:p></o:p>

    Rimailleuse, je traduis mes rêves et mes émois pour écrire un état d’âme et le partager<o:p></o:p>

    Insufflée par la générosité des orchidées qui fleurissent dans chaque côté de l’Oasis<o:p></o:p>

    Subjuguée par les talents lyriques qui me font rêver et penser à notre ambigüe destinée<o:p></o:p>

    Souvent les administrateurs et les modérateurs veillent sur le confort du grand royaume<o:p></o:p>

    Animés par une extraordinaire volonté de créer les ponts de bienvenue entre troubadours<o:p></o:p>

    Nébuleuse est notre foyer d’étoiles lumineuses aux joies et douleurs parfumées, écarlates<o:p></o:p>

    Talents à semer comme des graines de vie immortelle sur la toile, gravés dans notre mémoire<o:p></o:p>

    Entourés par les flots d’inspiration inépuisable interprétant l’amour mémorable des mots<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    10-08-2007<o:p></o:p>



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  • Au royaume des ombres <o:p></o:p>

    (Duo Gepeto - Elektra)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Je vois mon âme surgir du fond des tombes,
    Toisant la nuit de tristes et noires colombes,
    Mon destin envahi de guerres qui plombent,
    La paix de néant ourdissant les hécatombes.

    Le parfum de ma vie n'a qu'un goût de bière,
    S'immisçant dans les tréfonds des cimetières,
    Le gothique m'insuffle le sacré temps d'hier,
    Où le noir s'emparait des arômes de prières.

    Je suis fantôme dans un monde envahi d'hécatombes,
    Suivant mon songe de papillon, sacrifié sur ma tombe,
    Mon destin piégé d'inépuisables et éternelles bombes,
    Sur visage tatoué d'émois, je dessine lumière sombre;

    Solitaire je délire comme un esprit sans abri, fracassée,
    Je survole la catacombe obscure de mon atroce passé,
    A la recherche d'une infime étincelle, en rêve, coincée,
    Pour changer une fraction de ma vie mortelle insensée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jean-Luc et Aya<o:p></o:p>

    06-08-2007<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>


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  • Féerie – Rêve éternel<o:p></o:p>

    Reviens amour, à ma douce avalanche de caresses<o:p></o:p>

    Entends ma voix qui hurle ton nom jusqu’à l’ivresse<o:p></o:p>

    Vis dans la magie de mes mots, excuse ma candeur<o:p></o:p>

    Enivre-toi près de moi de la rivière de mes pleurs<o:p></o:p>

    Entends-tu les battements ardents de mon cœur<o:p></o:p>

    Te réclamant : Ô amour ! Tu es la lumière de mes jours<o:p></o:p>

    Effeuille les pages de mon cœur pour y lire notre bonheur<o:p></o:p>

    Rends-moi doux sourire et survole mon ciel en douceur<o:p></o:p>

    Nous façonnerons terre et ciel, montagnes et sources<o:p></o:p>

    Ensemble pour graver en mémoire notre histoire douce<o:p></o:p>

    Lumineuse aux lignes d’Anton, comme une féerie de cent ans<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    AYA<o:p></o:p>

    08-08-2007<o:p></o:p>


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  • La louve blanche -seconde partie-<o:p></o:p>

    Dédié à notre grand sage et faiseur de fables ADN<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tu veux ma louve t’aventurer dans ce cruel monde de démons ?<o:p></o:p>

    Pourquoi dis-tu cela ? Moi je n’y vois qu’amour et affection, tu mens !<o:p></o:p>

    J’aimerais bien y tracer mon propre conte de fée<o:p></o:p>

    Dans lequel s’accomplissent de bien admirables faits<o:p></o:p>

    Mais ma bonne amie, ce ne sont que des histoires<o:p></o:p>

    Pour combler le cœur d’un enfant avec de grands espoirs<o:p></o:p>

    La vie réelle est un véritable et immense purgatoire inondé de larmes<o:p></o:p>

    Non, tu mens vieille femme, tu as promis et là tu refuses, quelle infâme !<o:p></o:p>

    Si tel est ton désir, je ne peux que me prosterner et pour ton âme prier<o:p></o:p>

    Et si tu rencontres la moindre difficulté, appelle trois fois sans crier :<o:p></o:p>

    Ma bonne fée, mon rêve s’est malheureusement noirci, viens me protéger<o:p></o:p>

    Je viendrai alors vers toi te soutenir et du conte de chimères t’affranchir<o:p></o:p>

    Tu parles comme s’il s’agit d’un monde de méfaits et de malédictions<o:p></o:p>

    Ma bonne enfant, c’est bien de cela que je veux te protéger, de déceptions<o:p></o:p>

    Laisse-moi au moins saisir ma fortune, et de là j’aimerai réaliser mon rêve satiné <o:p></o:p>

    Qu’il soit ainsi : tes désirs sont des ordres, cependant je n’écris point de destinée<o:p></o:p>

    N’oublie pas de m’appeler ma louve blanche au cœur de diamant<o:p></o:p>

    Si tu rencontres sur ton chemin soyeux de velours un chagrin fumant <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    AYA<o:p></o:p>

    06-08-2007<o:p></o:p>


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  • Amoureux perdus au fil du temps

    Comme la lune tu soupires, accablée par le temps<o:p></o:p>

    Ton cœur enchaîné par la souffrance, mécontent<o:p></o:p>

    Délirante dans la confusion et la décadence<o:p></o:p>

    A la recherche de ton amoureux navré, qui te suit à la trace<o:p></o:p>

    Mais ne parvient plus à te trouver, perdue dans un temps de disgrâce<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme le soleil, tu subjugues plus d’un cœur par ta tendresse<o:p></o:p>

    Mais le tien est prisonnier dans un palais obscur de tristesse<o:p></o:p>

    Ta rencontre longtemps attendue est inespérée,<o:p></o:p>

    Avec ta dulcinée, tellement désespérée<o:p></o:p>

    Pourtant acharnés, vous voguez éternellement dans l’espace<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vous écrivez votre propre et éternelle légende <o:p></o:p>

    De deux cœurs malheureux mais qui se défendent<o:p></o:p>

    En utilisant une encre colorée aux rayons dorés<o:p></o:p>

    Pour transcrire votre amour que peut-être vous aurez<o:p></o:p>

    Sublime est cet amour, qui ne change guère et demeure immortel<o:p></o:p>

    Malgré les souffrances et les distances, vous suivez toujours son appel

    Aya<o:p></o:p>

    25-07-2007<o:p></o:p>


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  • <o:p></o:p>


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  • La louve blanche -première partie-

    Dédié à notre grand sage et faiseur de fables ADN

    <o:p> </o:p>

    Il y avait très longtemps, dans un territoire de neige

    Une grande troupe de loups blancs et beiges 

    Personne n’osait s’aventurer dans cet endroit,

    D’où provenait des cris de loups et du froid

    Un jour une vieille femme s’égara, paniquée s’affola

    Aux cris des loups se précipita, vers l’inconnu chancela

    Les loups munis de griffes et de crocs, se lancèrent

    Comme des enfants ravis, vers le gros festin se ruèrent

    La vieille femme, s’agenouilla et d’un cri implora, chagrinée :

    Je ne suis qu’une vieille aveugle, qui n’a point d’abri pour se protéger

    Les miens m’ont chassée, croyant que je ne suis qu’un fardeau, si âgée

    Mais qu’importe que tu sois aveugle ou voyante,

    C’est de la bonne chair qui te rend si appétissante

    Répondit le chef carnassier, Dieu nous a envoyés de la bonne nourriture

    Pourquoi s’en priver pour des larmes, sur moi, elles n’ont guère de capture

    Affamés, tous les loups s’apprêtèrent à se ruer sur la pauvre femme

    Alors surgit l’une d’eux, au cœur tendre et sans pensée infâme

    Laissez cette pauvre aveugle tranquille, voyez sa mésaventure

    D’abord parmi les siens, ensuite dans notre bois taciturne     

    Qu’a-t-elle fait pour mériter un tel sort, sans le consentir

    Les loups regardèrent la louve, d’un air méfiant sans s’abstenir

    Mais qui nous dit que tu n’iras pas la dévorer,

    Une fois que nous serons partis

    Je vous assure, j’ai d’autres proies à partager,

     Je vous les offres très volontiers

    Les carnassiers acceptèrent le présent

    Et vite s’en allèrent

    La vieille femme soulagée,

    Un  soupir dégagé :

    Ouf, il  fallait d’une seconde,

    Je serais dans l’autre monde

    Grâce à toi, belle louve, je suis encore vivante

    En bontés de Dieu plus croyante

    Tu peux me demander ce que tu désires, ma fée

    Tes envies seront pour moi, de simples faits

    La louve blanche songea, d’un cri demanda :

    J’aimerais bien réveiller Cendrillon la belle

    Qui sommeille au fond de moi, baptisez-moi Cendribelle

    Mais mon enfant ce n’est qu’un conte pour enfant

    Pour leur offrir beau sourire et sommeil profond

    <o:p> </o:p>

    Aya

    02-08-2007

    La louve blanche -seconde partie-

    Dédié à notre grand sage et faiseur de fables ADN

    <o:p> </o:p>

    Tu veux ma louve t’aventurer dans ce cruel monde de démons ?

    Pourquoi dis-tu cela ? Moi je n’y vois qu’amour et affection, tu mens !

    J’aimerais bien y tracer mon propre conte de fée

    Dans lequel s’accomplissent de bien admirables faits

    Mais ma bonne amie, ce ne sont que des histoires

    Pour combler le cœur d’un enfant avec de grands espoirs

    La vie réelle est un véritable et immense purgatoire inondé de larmes

    Non, tu mens vieille femme, tu as promis et là tu refuses, quelle infâme !

    Si tel est ton désir, je ne peux que me prosterner et pour ton âme prier

    Et si tu rencontres la moindre difficulté, appelle trois fois sans crier :

    Ma bonne fée, mon rêve s’est malheureusement noirci, viens me protéger

    Je viendrai alors vers toi te soutenir et du conte de chimères t’affranchir

    Tu parles comme s’il s’agit d’un monde de méfaits et de malédictions

    Ma bonne enfant, c’est bien de cela que je veux te protéger, de déceptions

    Laisse-moi au moins saisir ma fortune, et de là j’aimerai réaliser mon rêve satiné

    Qu’il soit ainsi : tes désirs sont des ordres, cependant je n’écris point de destinée

    N’oublie pas de m’appeler ma louve blanche au cœur de diamant

    Si tu rencontres sur ton chemin soyeux de velours un chagrin fumant

    <o:p> </o:p>

    AYA

    06-08-2007



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  • Cri de mon âme<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nourrie par la magie de mes espoirs<o:p></o:p>

    Déchirée par la violence de mes déboires<o:p></o:p>

    Comme une enfant infiniment perdue<o:p></o:p>

    Dans une volupté de méditations tordues<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Inspirée par quelques mots<o:p></o:p>

    Je transcris mes véritables maux<o:p></o:p>

    Ma poésie est un cri de mon âme<o:p></o:p>

    Elle partage mes émois et mes larmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sur des pages rouges maussades<o:p></o:p>

    Je mets des caractères très fades<o:p></o:p>

    Je chante l’hymne de ma déchéance<o:p></o:p>

    Comme un corbeau en pleine séance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mélancolique à cause de mes désillusions<o:p></o:p>

    Désespérée par mes défauts en collision<o:p></o:p>

    Je demeure une sans abri qui cherche son ciel<o:p></o:p>

    Sur une voie remplie d’épines et existence partielle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec de l’encre rouge j’ai tracé mes lignes<o:p></o:p>

    Pour qu’enfin renaissent quelques vignes<o:p></o:p>

    Sucrées aux goûts de mes songes réalisés<o:p></o:p>

    Mais ai-je raison d’attendre, avec l’âme brisée<o:p></o:p>

    AYA<o:p></o:p>

    02-08-2007<o:p></o:p>


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  • <o:p></o:p>

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  • <o:p></o:p>

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  • Tuez-moi


    Tuez-moi pauvres et insolentes racailles<o:p></o:p>

    Emplissez vos verres de mon hémoglobine<o:p></o:p>

    Vous y goûterez de l’amertume et du dégoût<o:p></o:p>

    Moi  j’ai le sang pur des grands augustes<o:p></o:p>

    Qui célèbrent joyeusement l’amour divin<o:p></o:p>

    Dès l’aube jusqu’à minuit, avec sacré gain<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tuez-moi petites racailles<o:p></o:p>

    Mon sang est celui de Jade<o:p></o:p>

    Emplissez vos verres et goutez-y<o:p></o:p>

    Ma vie ne vaut rien face à ma mort<o:p></o:p>

    Car elle est ma virtuosité et ma résurrection<o:p></o:p>

    Loin de votre monde fou empli de consternation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je me suis faite une raison pour survivre<o:p></o:p>

    Mais combien de temps me reste-t-il<o:p></o:p>

    Pour endurer vos calomnies et souffrir<o:p></o:p>

    J’ai le cœur chargé de souffrance et de désarroi<o:p></o:p>

    Grand Dieu du ciel et de la terre, hébergez-moi<o:p></o:p>

    Car j’ai signé mes émotions en flots infinis pour toi<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    30-07-2007<o:p></o:p>


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  • Cœur mutilé<o:p></o:p>



    Mon cœur mutilé, scellé par les larmes<o:p></o:p>

    Noire est ma vie décevante, sans charme<o:p></o:p>

    Je glisse dans le gouffre de mes déboires<o:p></o:p>

    J’enterre mes rêves, je n’ose plus y croire<o:p></o:p>

    Je me suis tissée de l’obscure une robe<o:p></o:p>

    Et du froid des souliers gelés dès l’aube<o:p></o:p>

    Mon cœur crie d’urgence réincarnation<o:p></o:p>

    Mais mon esprit refuse de telles convictions<o:p></o:p>

    J’étouffe sous l’impact de mes déceptions<o:p></o:p>

    Et je me noie sous la vague de mes visions<o:p></o:p>

    Pourtant un espoir résonne en mon cœur<o:p></o:p>

    Ephémère, je l’entends comme un chœur<o:p></o:p>

    Et j’attends chaque jour, ma renaissance<o:p></o:p>

    Parmi les fleurs du paradis ma magnificence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    27-07-2007<o:p></o:p>


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  • Rêve d’Orient- Dédié à revedorient<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En mille caresses, il chante l’amour<o:p></o:p>

    En mille romances, il cherche la belle de ses jours<o:p></o:p>

    Comme un brave prince des mille et une nuits<o:p></o:p>

    Il galope les vagues de sa passion sans ennui<o:p></o:p>

    Frôle les âmes qui savourent ses mots de choix<o:p></o:p>

    Qui purifie son cœur de ses maux et ses émois<o:p></o:p>

    La nuit lui est sœur de ses sentiments songeurs<o:p></o:p>

    De rive en rive, il mène sa quête en voyageur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sa voix rêveuse traverse les horizons<o:p></o:p>

    Et prépare les cœurs à la floraison<o:p></o:p>

    D’une grande tendresse inexplorée<o:p></o:p>

    Il surnomme sa gente dame honorée<o:p></o:p>

    Avec ses mots amoureux passionnants<o:p></o:p>

    En jetant la semence de son cœur éloquent<o:p></o:p>

    Pour la femme que son ardeur appelle tendrement<o:p></o:p>

    Car un jour sa princesse le rejoindra joyeusement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ensemble, ils enfanteront royaume de la passion<o:p></o:p>

    Sur le doux chemin des grandes révélations<o:p></o:p>

    Ils auront leur romance à construire<o:p></o:p>

    Avec douceur et comme les astres luire<o:p></o:p>

    Le rêve qui explorait les cieux de son chant<o:p></o:p>

    Parvient à toucher les étoiles, triomphant<o:p></o:p>

    Amour, bonheur et chanson des troubadours<o:p></o:p>

    Pour les emmener vers l’Eden qu’ils savourent<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya – 24-07-2007<o:p></o:p>


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  • Mon encre s’épuise

    (Dédié à Rocky 59 et à tous les poètes de bonne foi)<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Sous les ruines de ce monde qui agonise<o:p></o:p>

    Je n’ai point de repères, plus de compères<o:p></o:p>

    Disparue sur la voie des fameuses chimères<o:p></o:p>

    La vie est un manoir de souvenirs et d’espoirs<o:p></o:p>

    Quand ma vision s’éclabousse de noir<o:p></o:p>

    Fuir, partir, tout plaquer ? Excommuniée !<o:p></o:p>

    Jamais, je ne me laisserai calomnier<o:p></o:p>

    Je suis la douce brise et le parfum<o:p></o:p>

    De mille et un amours communs<o:p></o:p>

    Je suis l’immortelle et pure flamme<o:p></o:p>

    D’un cœur qui refuse d’être infâme<o:p></o:p>

    Je suis la sage parole des poètes<o:p></o:p>

    Avides de prouesses extraites<o:p></o:p>

    De leur amour inassouvi<o:p></o:p>

    De leurs pensées et avis<o:p></o:p>

    Je suis la poésie<o:p></o:p>

    Don cramoisi<o:p></o:p>

    Joliment composé<o:p></o:p>

    Sur la feuille bien exposée<o:p></o:p>

    Laissez-vous entraîner<o:p></o:p>

    Par mon souffle échapper…<o:p></o:p>

    Pourtant serais-je simple illusion<o:p></o:p>

    Dans ce monde perdu en confusion<o:p></o:p>

    Pour ces cœurs qui ne font que gémir<o:p></o:p>

    A cause d’un sort qui les fait frémir ?<o:p></o:p>

    On dit souvent que j’adoucis les humeurs<o:p></o:p>

    Mais pourquoi existe-t-il des gens sans cœur ?<o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    22-07-2007<o:p></o:p>


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  • The Crow – Dédié à Gepeto2<o:p></o:p>

    (Désolé pour mon absence ces derniers temps mais c’était pour des raisons personnelles, je pense à vous tous)<o:p></o:p>

    Je veux bien offrir mon cœur<o:p></o:p>

    A tous ceux et celles qui ont peur<o:p></o:p>

    Pour peindre avec des couleurs<o:p></o:p>

    Leur joli monde sans les pleurs<o:p></o:p>

    Pourtant, le mien est ailleurs<o:p></o:p>

    Trépassé par de profondes douleurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je veux bien me faire entourer de fleurs<o:p></o:p>

    Et me dire que le monde est un paradis enjôleur<o:p></o:p>

    Pour me promener dans ses boulevards charmeurs<o:p></o:p>

    Pourtant, ma vie s’est imprégnée de noirceur<o:p></o:p>

    Et mon cœur se lamente de ses faiblesses, crieur<o:p></o:p>

    Massacré par un mystérieux désir sans couleur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un pauvre mort vagabond parmi les vivants<o:p></o:p>

    Je demande justice, et le mal bravant<o:p></o:p>

    Sang de mes ennemis, le buvant<o:p></o:p>

    Ma terrible vengeance dorénavant<o:p></o:p>

    Est le seul vrai but de mon survivant<o:p></o:p>

    Je suis perdu malgré mon cœur captivant<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je suis désormais âme des cimetières<o:p></o:p>

    Après avoir été amoureux sans barrière<o:p></o:p>

    On m’a volé ma très belle vie et carrière<o:p></o:p>

    Esprit Gothique, je défie la loi de toutes les bières<o:p></o:p>

    Et je m’éclabousse de rosée en nocturne croisière<o:p></o:p>

    Traquant mes agresseurs avec une pensée belluaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ils m’ont dérobé vie et amour surhumain<o:p></o:p>

    Du cimetière, je reviens cœur à la main<o:p></o:p>

    Hantant leurs abjectes vies, esprits serpentins<o:p></o:p>

    En maniant leurs souffrances à la main<o:p></o:p>

    Je suis de retour parmi vous minables humains<o:p></o:p>

    Prenez garde de ma justice et mon châtiment carmin<o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    21-07-2007


    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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