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  • Écrire<o:p></o:p>

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    Écrire n’est-il pas, en réalité, la moitié du chemin pour nous libérer des contraintes que nous rencontrons sur le chemin de la vie ?<o:p></o:p>

    Écrire n’est-il pas notre propre façon de progresser dans notre existence ici-bas en découvrant petit à petit nos défauts et pourquoi pas nos qualités ? Cet exutoire ne nous permet-il pas d’évacuer les tensions accumulées et consoler nos âmes en perpétuel duel avec nos faiblesses et nos défaites qui nous contraignent à noyer nos émotions dans le néant et le silence envahissants, à chaque fois que l’amertume nous envahisse et que le mal-être surgisse ?<o:p></o:p>

    Écrire est une magie inspirée par les mots que nous lèguent nos maîtres comme un trésor, une aptitude qui s’impose pareille à une clef de ce que nous sommes, de ce que nous pouvons être, de ce nous devons être … Malheureusement, pour certaines raisons nous n’y arrivons point. Pourtant, nous cherchons à réaliser ce que nous avons jadis omis d’atteindre ou échoué à accomplir à travers les mots éparpillés dans le jardin secret de nos pensées ! C’est comme si nous cherchons à faire évacuer le maximum de pressions négatives et ne plus réduire au silence nos cris de révolte.<o:p></o:p>

    Écrire, ce don que Dieu nous a délibérément offert, pourrait transcender nos émotions en bouquets offerts à qui voudrait lire nos modestes lettres envoyées au gré du vent pour atteindre subtilement les rivages de nos souhaits.<o:p></o:p>

    Alors n’est-il pas souhaitable de rêver ? De se libérer pendant l’espace d’un instant de tout ce qui nous démolit, de tout ce qui nous rend vulnérable au lieu de pleurer sur son sort sans rien faire.<o:p></o:p>

    Ne doit-on pas écrire parce qu’on a juste envie de le faire, juste parce qu’on a besoin de le faire ? Non, parce qu’on cherche une quelconque et stupide concurrence et non parce qu’on veut prouver qu’on est les meilleurs ! <o:p></o:p>

    J’admets qu’honorer une langue consiste à l’écrire correctement en respectant ses règles. Mais écrire n’est-il pas une nécessité en elle-même que l’on doit assouvir, une façon d’être que l’on ne peut en aucun cas nier et étouffer. Elle demeure une partie intégrante de sa propre personnalité semblable à une condamnation lorsque la personne se trouve contrainte à errer dans les forêts magiques et impénétrables de la langue dans l’espoir de découvrir ses fruits aux goûts mystérieux.<o:p></o:p>

    Quand la personne devient obsédée des mots, son seul remède le plus efficace qui s’impose est l’écriture qu’elle le veuille ou non. Alors écrire demeure une liberté personnelle, un mode de vie qu’elle le fasse pendant une période déterminée ou jusqu’à la fin de sa vie, peu importe, ce qui est essentiel à mon humble avis c’est qu’elle puisse convertir ses désirs, ses craintes, ses douleurs et même ses galéjades en pensées lisibles et peut-être qu’un jour elle sera consultée et appréciée par les générations futures.<o:p></o:p>

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    Pourtant écrire ne veut absolument pas dire se sentir supérieur et négliger de lire les autres parce que sur Oasis j’ai découvert beaucoup de personnes qui se donnent trop de mal pour partager leurs ressentis, leurs vies et leurs façons d’être dans le respect et la tolérance, ce qui m’a permis comme beaucoup d’autres d’ailleurs à dépoussiérer des écrits inaccomplis, à les réécrire et à les présenter comme il se doit.<o:p></o:p>

    Pour cela je vous dis merci du fond du cœur et continuez à nous écrire et nous inspirer grâce à l’essence de vos plumes talentueuses !<o:p></o:p>


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    Naissance du prophète<o:p></o:p>

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    Aujourd’hui elle vient de mettre légèrement du khôl et du jasmin<o:p></o:p>

    Que sa mère lui a offert près d’un arbuste au feuillage carmin.<o:p></o:p>

    L’odeur de l’encensoir qui fleure la maison lui rappelle ce matin<o:p></o:p>

    Qu’ils vont célébrer la naissance du prophète en ce jour saint.<o:p></o:p>

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    Aujourd’hui, elle se rappelle de ce jour lorsqu’elle était gamine.<o:p></o:p>

    Elle s’amusait à ranger ses petites poupées sur la table vernie,<o:p></o:p>

    En donnant à chacune un nom. Elle était adorable et fragile !<o:p></o:p>

    Sa mère la dévisageait contente puis l’emmenait vers la sortie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elles allaient chez sa grand-mère qui lui racontait de prodigieuses<o:p></o:p>

    Histoires. Puis, se prenaient en photo pour éterniser ce bel instant.<o:p></o:p>

    Toute la famille se réunit autour d’un plat aux odeurs savoureuses<o:p></o:p>

    Personne ne pouvait résister au couscous, ce fut un plat succulent.<o:p></o:p>

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    Les garçons courent dans le quartier avec de nouveaux vêtements<o:p></o:p>

    Les filles se coiffent d’orchidées et s’amusent avec leurs poupées.<o:p></o:p>

    Les adultes partent à la mosquée en exprimant des encensements.<o:p></o:p>

    Cet après-midi, ils prononceront des louanges et de jolis couplets !<o:p></o:p>

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    Les prières sur l’âme du prophète se font entendre afin d’atterrir<o:p></o:p>

    Sur le sol aride des cœurs d’où jaillissent des fontaines de félicité.<o:p></o:p>

    Autour des amoureux de l’ancêtre, les mots finissent d’envahir<o:p></o:p>

    Leurs âmes frémissantes de délicate frénésie et grande sérénité.<o:p></o:p>


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    Dans un jardin aux couleurs mordorées<o:p></o:p>

    Je promène mon regard là-haut dans les nues<o:p></o:p>

    Je me suis dis que la vie n’a plus d’effets<o:p></o:p>

    Sur des gens comme moi puisqu’elle m’a reniée,<o:p></o:p>

    M’a abandonnée au plus douloureux des trépas. <o:p></o:p>

    Alors j’écris pour exister et donner un sens <o:p></o:p>

    Aux années qui me restent à vivre !<o:p></o:p>

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    Le visionnaire<o:p></o:p>

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    Laissez-moi déposer sur ma voie les couleurs arc-en-ciel,<o:p></o:p>

    Laissez vivre ce cœur qui a souffert de chagrin et de fiel.<o:p></o:p>

    Le cygne a chanté un couplet sur le rocher de ses amours,<o:p></o:p>

    Me contant l’histoire d’un sentiment enveloppé de velours.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’écoutais son chant qui m’a transportée au pays des nuées.<o:p></o:p>

    J’ai vu des papillons dorés tournoyant semblables aux fées.<o:p></o:p>

    Il m’a dit regarde, ce sont les beaux mots d’un passionné,<o:p></o:p>

    Qui d’un langage charmeur a séduit le ciel de sa fidélité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il se réveillait chaque nuit avant l’aurore, suppliant Dieu<o:p></o:p>

    De protéger les siens et les hommes d’un destin très odieux.<o:p></o:p>

    Au matin, ses mots empruntaient au ciel grâce et bonté pour<o:p></o:p>

    Redorer les sentiers que les hommes parcourent chaque jour !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tel un ange, le sourire ne le quittait jamais. Il était douceur.<o:p></o:p>

    Il invitait les gens à goûter aux délices du véritable bonheur.<o:p></o:p>

    Sous ses pas se crayonnaient des traces lactées de lumières.<o:p></o:p>

    Pour ceux qui demeurent dans un gouffre à côté des cimetières.<o:p></o:p>

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    Ses mots éternels ont goût étrange de bien-être pour mon cœur<o:p></o:p>

    Qui s’est nourri de noirceur et chagrin. Je renais telle la fleur<o:p></o:p>

    Qu’on croyait morte, fanée sous une pluie de larmes très acide,<o:p></o:p>

    Quand la plume a défiguré la feuille ténébreuse de ses rides.<o:p></o:p>

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    Autrefois, mes paroles détenaient goût amer puisque je croyais<o:p></o:p>

    Que plus jamais, je n’aurais d’issue et que mon destin devait<o:p></o:p>

    Être écrit à l’encre acerbe de mes souffrances, sans aquarelle.<o:p></o:p>

    Grâce à lui, je me suis libérée des ténèbres qui s’entremêlent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    Aujourd’hui, les saisons paraissent moins impétueuses <o:p></o:p>

    Parce qu’en sa compagnie, je me sens sereine et heureuse.<o:p></o:p>

    Et les lieux qu’embrassent ses pieds deviennent paradis<o:p></o:p>

    Lorsque je lis dans les livres ses mots nobles transmis.<o:p></o:p>

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    Dès l’enfance, j’ai appris à aimer cet homme visionnaire.<o:p></o:p>

    Il nous a inculqués avec sagesse la bravoure des grands ;  <o:p></o:p>

    Et la patience des sages ainsi qu’une passion certaine<o:p></o:p>

    Pour les cultures anciennes et les savoirs fascinants !<o:p></o:p>

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    Quand le spleen me conquiert et que la plume trépide<o:p></o:p>

    Sur la page en perdant toute son hardiesse, je m’abrite<o:p></o:p>

    Dans ses paroles bénies de Dieu, il appelle à la bonté<o:p></o:p>

     Les hommes qui boivent de la fontaine, sa douce pensée.<o:p></o:p>

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    Il a vécu pour nous transmettre des cieux un savoir<o:p></o:p>

    Qui survivra dans nos cœurs jusqu’à la fin des temps.<o:p></o:p>

    Il a été l’élu du Seigneur sans pour autant le vouloir,<o:p></o:p>

    Pour nous empêcher de fléchir dans le noir éternellement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je scrute les étoiles de la douce nuit, divinement sculptées<o:p></o:p>

    Sur l’étoffe soyeuse d’un bleu azur, honoré de pensées !<o:p></o:p>

    Enfin j’aperçois ses empreintes soigneusement gravées<o:p></o:p>

    Grâce aux anges qui veillent sur les âmes miraculées.<o:p></o:p>

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    28-04-2009<o:p></o:p>

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