• Encre de vie ... Désillusion !


    La plume divague en parcourant les blessures.

    Curieuse, elle examine et interroge mon cœur

    A propos des jours terminés et ceux du futur !

    Elle entend ma voix tremblante et mes pleurs,


    Marque une virgule, un point puis me console.

    Un voyage à travers les rimes est bénédiction,

    O combien j’en ai fait tout loin des désillusions.

    Elle est ma protectrice discrète, mon auréole !


    Flemmarde et déçue, je la délaisse, elle crie :

    _Hé, pourquoi m’abandonnes-tu ? Qu’ai-je fais ?

    Consternée, je lui réponds : _ je n’ai plus envie !

    Car la vie n’est pas poésie. Ses jours sont laids


    Et ses nuits sont rêves enveloppés de malheur !

    Les stigmates de la vie ont parcouru mon corps

    Jusqu’à s’incruster aux tréfonds de mon cœur ;

    Faisant couler l’encre acide sur la page incolore.


    _Sois indulgente et reprends-moi, je suis l’enfant

    De ta douleur. Je la dresse pour la rendre docile.

    La vie est rose aux yeux du poète persévérant !

    _Ne me mens pas, la vie est toujours très difficile


    Je traverse océans et labyrinthes d’amertumes

    Et les fleurs du mal m’écorchent vive sans pitié.

    Sur les voies et les quais de la vie, j’ai cherché

    Remèdes pour panser déchirures et blessures !


    A suivre …


    @Aya

    16-Juin-2011


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  •  

    Aimer, sais-tu ce que signifie ce mot ?


    Aimer, c’est conquérir un cœur sans épée ;

    C’est partager les biens sans s’en approprier.

    Aimer, c’est dire toute la vérité sans blesser ;

    C’est donner sans calculer. C’est se sacrifier


    Sans se plaindre. Le mot aimer est magique ;

    Il est notre fortune et notre bonheur idyllique !

    Aimer est le langage des cœurs angéliques,

    Qui s’abstiennent à devenir égocentriques !


    Aimer, c’est se donner la main sans hésiter

    A la moindre occasion, à la moindre difficulté !

    C’est pleurer lorsque l’être aimé est souffrant,

    C’est sourire quand il est satisfait et content !


    Aimer, c’est offrir l’essence de sa personnalité,

    Vivre pour le meilleur et le pire sans avoir peur.

    C’est laisser l’autre s’épanouir sans le martyriser

    Et lui permettre de respirer les parfums du bonheur !


    @aya

    12-Juin-2011


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  •  

    Toutes questions posées, toutes réponses apportées, finit l’histoire des hommes. Commence alors le règne de l’imaginaire : la montée des rêves et des doutes salutaires à l’assaut des certitudes.

    Driss Chraïbi

    Décision et prise de conscience

     

    Quand le dernier mot fut écrit

    Sur la page vêtue de pensées

    L’âme du poète s’enfuit à l’abri

    Loin des tempêtes déchainées.

     

    Les muses s’empressent pour offrir les mots acolytes

    Inondant la page de larmes sensibles et mélancoliques.

    A la rencontre de leur poète, elles inspirent puissance

    Et floraison de son cœur et âme voués à l’errance !

     

    Saura-t-il apprécier des moments volés au temps ?

    Saura-t-il profiter d’une quiétude qu’il espère tant ?

    Rangeant les pages de son cœur dans un tiroir ;

    Il voudrait bien se séparer de son sentiment noir.

     

    Pourtant, les ténébreuses pensées envahissent

    Sa plume destinée à subir chagrin et tristesse !

    Saura-t-il un jour chanter les douces mélodies

    Et jouir du temps loin de toutes mélancolies ?

     

    Maudite question, car sans réponse, elle demeure.

    Il entend ses peines qui le torturent, alors il pleure.

    Muses, qu’avez-vous à m’offrir ? Je suis bien las 

    Depuis que je vois mes rêves tomber trop bas !

     

    Il descend au fond d’un gouffre qui lui fait mal

    Face à la vie qui l’a souvent empêché d’être !

    Chaque prière devient son ultime piédestal

    Pour qu’il puisse supplier Dieu, son maître,

     

    De l’épargner et lui offrir clémence et paix.

    Face aux déboires, il est le héros qui conteste

    Ses noirceurs profondes. Parce qu’enfin il sait

    Que rien ne l’arrêtera à regagner son vrai être.

     

    @Aya

    05-Juin-2011


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  • Même avec un coeur fragile ...

     

    À la mémoire de ma gaieté étouffée,
    Je griffe quelques lignes abandonnées
    Sur la page d’une existence saccagée
    Où l’amour nourrit des illusions avortées !

     

    Croyez que pour moi …

    Ecrire me manque considérablement
    Mais les mots ont rejoint les vagues de l’océan
    Vers je ne sais où, engloutis dans le néant !
    Même si je suis lasse, l’envie existe constamment

    Et d’écrire je rêve. Oui, j’en rêve continuellement
    Quand le cœur se nourrit de maux et tourments !
    J’ai beau panser les blessures mais la vie est dure
    Quand les choix sont fréquemment immatures !

    Croyez-moi …

    Pleurer en rimes ne me fera guère souffrir
    Mais sortir du gouffre me permettra de revivre
    Il faut que je parvienne à tracer un nouveau chemin
    Sur lequel je planterai fleurs de lilas, orchis et jasmin

    Je ne me permettrai plus de pleurer le passé,
    Oui, j’en fais le serment ! Et toutes mes erreurs
    J’entrerai avec mes complaintes et mes peurs.
    Je saurai survivre à n’importe quelle difficulté !

    Même avec un cœur fragile qui ne supporte plus les déceptions !

    @ Aya
    28 Mai 2011


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  • Destin, sois indulgent !

    Tout est vide autour de moi

    Les murs glacials m’entourent

    Peut-être vais-je devenir une ombre

    Un esprit qui hante ces lieux

    Sans mémoire ni vie à raconter

    Peut-être ces lieux sombres

    Sauront m’engloutir dans leur noirceur

    Et m’éjecteront dans les veines le goût amer

    Des humeurs maussades

     

    J’ai brûlé mon sourire de mes humeurs maussades

    J’ai sacrifié les rêves pour éterniser les cauchemars.

    Dans un linceul, j’ai ramassé mes dernières larmes

    Pour écrire un dernier poème, ma dernière flamme.

     

    J’ai immolé mes souhaits et mes songes séduisants

    Dans un océan ténébreux où mon esprit s’était noyé

    Pourquoi ces rimes sombres où le rêve s’est estompé

    Où le cœur avide de joie commence à perdre raison ?

     

    Au fond de l’obscurité, j’ai jeté mes strophes écrites

    J’ai mêlé son encre aux mélancolies têtues, décrites

    Sur une page qui rugit de désespoir et souffrance !

    L’avez-vous entendue ? Elle pleure son innocence !

     

    Sous ma plume qui la déchire, l’écartèle et la blesse

    Elle me supplie de la laisser, la jeter sous les rochers,

    La noyer au fond de l’océan ! Mais ne jamais la torturer

    Pour que le chemin du rêve et de l’espoir ne s’achève !

     

    Mais, comment pourrai-je blanchir la page du destin

    Elle est déjà immaculée et souillée…

    Rêves, espoir, verdure et lumière du matin

    Sœurs de mon âme, apprenez-moi à vivre !

     

    @Aya

    11-02-2011

     

     

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