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Par Elektra 1 le 1 Octobre 2007 à 01:07
Symphonie dautomne
(Dédié à Chris Ray) Merci pour tes encouragements et ton amitié<o:p></o:p>
Les arbres blêmes chantent la triste symphonie du temps perdu<o:p></o:p>
Sur leurs branches dénudées, piaulent les hirondelles éperdues<o:p></o:p>
Les feuilles rendent le dernier souffle, tels des cadavres ressassés<o:p></o:p>
Sur le sol épuisé après une longue bataille contre la brise glacée<o:p></o:p>La terre enterrée sous le corps de ses filles, pleure dégoulinant<o:p></o:p>
Des ruisseaux presque gelés qui fouettent les racines dormant<o:p></o:p>
Dans la forêt se tiennent déminents châtaigniers hébergeant<o:p></o:p>
De petits écureuils qui ont peur de lair glacial et des ouragans<o:p></o:p>Un jeune elfe caresse les montagnes, calme les fous orages prédis<o:p></o:p>
La nature lui exprime sa révérence, et sincline au son de sa mélodie<o:p></o:p>
Une douce fée effleure de ses mains délicates les broussailles dévastées,<o:p></o:p>
Réveille les sirènes endormies en leur chuchotant laubade diamantée<o:p></o:p>Cette année sera couronnée, la brise chantera une nouvelle symphonie<o:p></o:p>
Doux dialogue de caresses et de chaleureuses paroles sans cacophonie<o:p></o:p>
La terre toute joyeuse rassure, les créatures alarmées, de sa tendresse<o:p></o:p>
Un jour nouveau pansera les maux et comblera les peaux de caresses<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
01-10-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 1 Octobre 2007 à 01:06
Espoir
(Dédié à Douceur)<o:p></o:p>
Cessez de me harceler ombres aux soucis profanes<o:p></o:p>
Si vous me cherchez, vous me trouverez diaphane <o:p></o:p>
Parmi les étoiles prier, chercher liberté à la savane<o:p></o:p>
Conduisant des nomades qui voyagent en caravane<o:p></o:p>
<o:p>
</o:p>Je suis létoile du nord qui brille pour éclairer la route<o:p></o:p>
Aux curs qui vivent souffrants à cause de leur déroute <o:p></o:p>
Je suis léclair qui scintille et vient du grand sud traversant<o:p></o:p>
Océan et désert pour sentir lhumide éclosion de brillants horizons <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je suis la dernière feuille qui résiste à lautomne du temps<o:p></o:p>
Sur lasphalte, je ressens froideur, épuisement et isolement <o:p></o:p>
Laissez-moi tranquille ombres qui métouffent de déboires<o:p></o:p>
Jaimerai survivre au son de mon cur qui résonne despoir <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je suis le chant dune sirène qui a perdu sa vocation de reine<o:p></o:p>
Je me noie sous les rafales dun cur en continuelle peine<o:p></o:p>
Cessez de massaillir ombres dobscurité sans complaisance<o:p></o:p>
Je tends la main à vous pour vous repêcher de la désespérance <o:p></o:p>
<o:p>
</o:p>Je vous apprendrai le langage des belles fleurs<o:p></o:p>
Qui ensorcèlent lunivers de leur exquise odeur<o:p></o:p>
Car entre le blanc et le noir il existe aussi le gris<o:p></o:p>
Et même le rose si je cherche bien entre les plis <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
30-09-2007 <o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 30 Septembre 2007 à 14:10
Ombre diaphane<o:p></o:p>
-Dédié à Gepeto roi du Slam-
un difficile et bel art poétique que je ne connaissais pas avant
Entre éclatantes lumières et obscures visions
Je me désarme face au charme de mes ovations
Subtile, futile ou puérile image aventureuse
Amoureuse fougueuse de rimes plantureuses
Je plante des graines saines sur terre de laineEffrontée hantée dun passé lourd à supporter, vaine
Je chancelle entre lumière, fière et obscurité, invalide
Je survole les roches et suis lenvol frivole dâme fragile
Pour saisir la voie sereine sans chaîne despoir poire
Futilité ou dualité je glisse dans le noir sans le vouloir
Aya
30-09-2007<o:p></o:p>
Un exercice pas facile du tout cela demande beaucoup de travail et de patience alors je te dis chapeau cher ami tu es le roi du slam
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Par Elektra 1 le 30 Septembre 2007 à 00:32
Avidité poétique (Dédié à Ellefenix)<o:p></o:p>
-Essai sur un sonnet-<o:p></o:p>
Beaucoup de pensées coulent en flots abyssaux<o:p></o:p>
Ma plume fatiguée suit leurs rythmes en ruisseaux<o:p></o:p>
Ma muse lasse de mon interminable exigence<o:p></o:p>
Je la suinte, avide, à la dernière semence<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On a souvent réprimé ma folle inspiration<o:p></o:p>
Soi-disant que javais trop dimagination<o:p></o:p>
En mon esprit se déclenche renaissance de foudre<o:p></o:p>
Il se met à exsuder les mots comme de la poudre<o:p></o:p>
<o:p>
</o:p>Ma muse est ma grande libératrice mythique<o:p></o:p>
Elle me nourrit de son doux zéphyr symphonique<o:p></o:p>
Sur son navire, elle me recueille si frénétique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ma plume indomptable simprègne de teinte sombre<o:p></o:p>
Je lui donne des couleurs pour orner son ombre<o:p></o:p>
Ma vie est une renaissance de rimes tendres <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
27-09-2007<o:p></o:p>
Merci aux poètes et poétesses doasis de mavoir aidé à faire renaitre ma plume après un long sommeil<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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Par Elektra 1 le 26 Septembre 2007 à 02:00
Le grand départ<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Lheure approche, mon départ est très proche<o:p></o:p>
La nuit, telle une avalanche, enseveli les roches<o:p></o:p>
Mes pas fatigués embrassent la terre humide<o:p></o:p>
Sous les flots abyssaux de mes larmes torrides<o:p></o:p>
Ladieu est si cruel, mon cur se morfond<o:p></o:p>
Et les heures périssent alors que jattends<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rien ne va plus, je suffoque et je suis exténuée<o:p></o:p>
Les battements de mon cur ne cessent de diminuer<o:p></o:p>
Désespérée à mourir, je contemple mon ciel tout gris<o:p></o:p>
Le noir a envahi le monde qui se maudit par mes cris<o:p></o:p>
Je veux vivre mais lappel de la tombe est le plus fort<o:p></o:p>
Ma tête salourdit quand je ne maîtrise plus mon corps<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je rampe sur la falaise de mes confusions fastidieuses<o:p></o:p>
En adressant le dernier adieu aux prunelles généreuses<o:p></o:p>
Qui ont pleuré mon départ jusquà sentir ma souffrance <o:p></o:p>
Sur lépitaphe jai signé de mon sang contre lindifférence<o:p></o:p>
Et jai soulevé ma pierre tombale sur mes épaules<o:p></o:p>
Pour un dernier hommage à la vie qui sécroule <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
26-09-2007<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 25 Septembre 2007 à 16:05
Pluies démeraudes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pluies diluviennes dun bonheur intarissable<o:p></o:p>
Damour inviolable et dun cur impalpable<o:p></o:p>
Jeffleure lespoir de clairvoyance insondable<o:p></o:p>
A travers le regard de ma destinée vulnérable<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ma poésie est lécho passionnant de mon cur<o:p></o:p>
Si je la réduis au silence, jassassine mon cur<o:p></o:p>
Qui demande insatisfait un segment de lumières<o:p></o:p>
Et se promène subtilement avec un air de prières <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mon ciel est peuplé de précieuses pierres <o:p></o:p>
Qui minvitent à leurs chansons de lumières<o:p></o:p>
Je suis un papillon qui a aimé caresser le soleil<o:p></o:p>
Portant il sest fait fâcheusement brûler les ailes <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jaime la belle poésie qui rayonne de lumières<o:p></o:p>
Même si mes mots senfoncent dans les ténèbres<o:p></o:p>
Jy puise mon énergie afin den sortir solennelle<o:p></o:p>
Avec lespoir denvahir des horizons exceptionnels <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
25-09-2007<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 25 Septembre 2007 à 00:35Le livre de ma vie<o:p></o:p>
Le livre de ma vie est consigné avec des germes fluorescents dencre et de mystères. Des pages aux parfums et substances multicolores qui traduisent mes différentes humeurs pourtant sobscurcissent rapidement au cours du temps. Pour mieux décorer ces pages incolores et taciturnes, jai appris la langue des légendes pour les agrémenter de belles fougères aux senteurs de chimères, des bouts de cristaux luisants aux horizons cristallins dun monde évanescent. Quand jexplore ses espaces infranchissables, jy tisse de la dentelle fine et délicate autour des mots afin dajouter la quintessence de mes sens au goût impénétrable dun zéphyr attendrissant. <o:p></o:p>
Mon livre est mon unique patrimoine, il me comble de la douceur de ses clémences. Rien ne vaut les mots discrets quil murmure à mon cur attristé, dont je parviens seule à décrypter les énigmes. Il est à la fois le sens de ma vie altérée et de mes songes affamés. Ses pages soffrent à moi comme un labyrinthe dun royaume idyllique. Cest là où je rencontre de mystérieuses créatures qui menseignent la voix réfléchie et intelligente de mes espérances.<o:p></o:p>
Requête dun monde sublime à travers les feuillages en rimes, désir ardent de se laisser consumer par les illusions, se nourrir de pensées nostalgiques et voyager en bulles, extasiée, vers un passé qui ne reviendra jamais. <o:p></o:p>
Pages incolores, que maccorderez-vous sauf des chimères et point de repaires ! Je vous ai confié ma vie et ses secrets, mon être et ses extravagances, mon corps et ses impuissances. <o:p></o:p>
Pages aphones, devant mes cris vous demeurez insensibles au moindre de mes maux. Vous partagez mes souffrances certes, mais très vite vous vous moquez de mes pénitences. <o:p></o:p>
Pages rebelles, vous aimez les gloires éphémères et les couleurs passagères. Jaimerai vous inculquer léternité par un souffle de poésie, vous soumettre à la prépotence des quatrains et des mélodies. Vous noyer dans locéan de mes larmes et lessence de mon cur qui ne cesse de fondre sous la chaleur torride de ses acrimonies. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mon livre, mon trésor onirique à peine ouvert qu'il se referme ! <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
24-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 24 Septembre 2007 à 03:55
Miroir -3-<o:p></o:p>
O miroir de mes contes de fées, combien de fois jai exploré
Tes corridors qui mènent aux firmaments aux lueurs dorées
Dans mon cur opaque ne peut luire que ta fluorescence
Je my perçois lenchanteresse fée qui célèbre sa renaissance
Mon miroir est un Jardin despoirs enfouis au fond de la pluie
Ils jaillissent seulement quand les cieux pleurent semence qui luit
O miroir apprend-moi langage des elfes pour que je puisse raconter
Mon histoire biscornue dune éclipse puis dun renouveau réincarné
Dis-moi ô miroir, qui suis-je à tes yeux : la belle ou la bête ?
Tu demeures perplexe face à mon insatiable instance
Toi qui reflète tant dintelligences et de nitescence
Transmets en ce monde tes lueurs démeraudes
Et ta prestigieuse atmosphère dune belle ode
Tu résistes ? Comme je te comprends, cette clarté est un appel à la folie
Pourtant douce à mes yeux, elle me protège ardemment de mes phobies
O miroir tu reflètes mon monde avec fragrance dun éther féerique
Tu mas promis un Univers parallèle où les mots sont magiques
Par leur richesse et courtoisie
Leur magnificence et poésie
Laisse-moi explorer ce monde de mes contes les plus hallucinants
O miroir, quand je te vois, tu diffuses des tableaux ahurissants
j'y découvre lUnivers des fées et des elfes des plus fascinants
Quelle délivrance !
Aya
23-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 24 Septembre 2007 à 00:35
Miroir -2-<o:p></o:p>
O miroir de mes songes, combien de fois je tai orné
De mes chimères et mondes imaginaires qui prospèrent
Dans mon cur et garnissent plaisamment mes torpeurs
Je my vois reine de toutes les couleurs, chassant mes peurs
Mon miroir est fait de cristal, il est habillé de belles guirlandes
Jy vois mon âme danser à travers la mélodieuse éruption dondes
O miroir ma vie shabille de ta lumière, jy perçois la délicatesse
De curs généreux qui veillent sur moi, disciples de tendresse
Dis-moi ô miroir, quel est le plus censé : la réalité ou le rêve ?
Tu demeures enchanteur face à mon insatiable instance
Toi qui reflète tant dintelligences et de nitescence
Transmets en ce monde tes lueurs démeraudes
Et ta prestigieuse atmosphère dune belle ode
Tu souris ? Comme je te comprends, la clarté est le langage des chimères
Tu as été réalisé pour les espoirs et la beauté des esprits les plus heureux
Tu désires leur créer monde brillant car tu veux refléter dessin fabuleux
Tu mas promis un Univers parallèle où scintillent les curs innocents
de par leur grandeur et noblesse
leur bien-être et allégresse
fais-moi découvrir la splendeur de mes émotions les plus intenses
O miroir, quand je te vois, tu diffuses une merveilleuse luminescence
Qui annonce le début et la floraison dune belle romance
Quelle jouissance !
Aya
23-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 23 Septembre 2007 à 01:04
Miroir -1-<o:p></o:p>
O miroir de mes impressions, je nai cessé de te briser
Par maladresse ou par faiblesse, je ne sais que penser
Je my vois solitaire sur un grand nuage dillusion austère
Ma vie ressemble à tes débris éparpillés sur une toile de cratère
Je perçois, en toi, mes larmes entrain de raconter mes incohérences
Mes dépendances te dévoiler mes pires maladresses et inélégances
Dis-moi ô miroir, qui est le plus censé sur terre : lhomme ou la terre ?
Tu demeures aphasique face à mon insatiable instance
Toi qui reflète tant dintelligences et de nitescence
Transmets en ce monde tes lueurs démeraudes
Et ta prestigieuse atmosphère dune belle ode
Tu hésites ? Comme je te comprends, la clarté nest pas langage sur terre
Tu as été brisé par les affronts et la cruauté des esprits les plus austères
Tu désires te retirer de notre monde car tu ne peux refléter limmonde
Tu mas promis un Univers parallèle où dansent les étoiles et fondent
La beauté et lélégance
Le sublime et la connivence
Ne me laisse pas seule dans lobscurité de mes pénitences
O miroir, quand je te vois, tu ne diffuses quune affreuse pénombre
Qui a déposé jadis mon cur enseveli au fond dune crédence
<o:p></o:p>
Quelle souffrance !
Aya
23-09-2007<o:p></o:p>P.S. : le miroir pour moi dans ce texte dépasse sa faculté à transmettre le reflet de lapparence, il communique bien autre chose au-delà du visible. Le miroir devient le confident allégorique qui laisse surgir nos maux et nos joies. Il sinfiltre dans nos curs pour en dégager les émotions et non lapparence. Je lai plusieurs fois ressenti et je voulais en parler quand je suis triste et que je m'y regarde je pleure très vite et inversement quand je suis heureuse jen ris. Cest très complexe le rapport entre lhomme et le miroir. Jespère lavoir bien traduit dans mon texte
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Par Elektra 1 le 19 Septembre 2007 à 02:33
Voix mystérieuse<o:p></o:p>
De rive en rive, jentends le frémissement<o:p></o:p>
Dun vent magistral de mes gémissements<o:p></o:p>
Je parcours les labyrinthes des cloisons<o:p></o:p>
Regard diaphane, fragrance de floraison <o:p></o:p>
Tu éclaires ma vie de ton langage détincelles<o:p></o:p>
O toi espérance, sous la rosée de mon regard<o:p></o:p>
Jai côtoyé ton simulacre et ton sourire hagard<o:p></o:p>
Me suis noyée dans la fontaine de tes prunelles<o:p>
</o:p>Pourquoi tu me fuis, laissant crainte minonder<o:p></o:p>
Ma vie demeure abîme de mes songes enterrés<o:p></o:p>
Vie dentelle, pourrais-je ton absence supporter<o:p></o:p>
Le soleil et la lune prient pour mes souhaits flétris
<o:p></o:p>
Jaimerai
<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Embrasser lhorizon azuré dun plaisir translucide <o:p></o:p>Me promener loin au firmament, parler aux anges<o:p></o:p>
De mes espoirs et ma destinée en larmes qui plonge <o:p></o:p>
Fréquenter mes chimères loin des regards placides <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
19-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 18 Septembre 2007 à 07:08
La louve blanche -quatrième partie- (fin)<o:p></o:p>
-Dédié à ADN-<o:p></o:p>
La reine mère fut contrariée, et naccepta guère ce choix hasardeux
Elle manigança une abominable ruse : murer la belle aux yeux de feu
Dans la plus sombre des cellules pour pourrir jusquà la fin des temps
Alors elle choisirait la femme idéale pour son fils futur roi omnipotent
Pendant la nuit, deux puissants guerriers, sous les ordres de leur reine
Firent brutalement irruption dans la chambre de Cendribelle sans peine
Lemmenèrent de force au cachot obscur et la ligotèrent avec les chaînes
Elle pleura, pourquoi être aussi cruel. Le conte de fée nest quune scène
De mensonges et de peines. Elle attendit toute la nuit, puis le jour fut passé
Encore un autre mois. Elle comprit alors quon lavait enfermée à perpétuité
Déçue, elle reconnut avec amertume le drame de sa vie et elle cessa de compter
La louve se souvint alors de la vieille femme, la bonne fée et sa promesse sacrée
Cendribelle prononça finalement la fameuse formule trois fois dun air mortifié:
Ma bonne fée, mon rêve sest malheureusement noirci, viens me protéger
Elle réapparut jolie avec toutes ses parures, Cendribelle se jeta à ses pieds
Pleurant et implorant, écurée par la brutalité de ces sauvages guerriers
« Je tavais prévenue, mon enfant. Hélas le monde des hommes est empli
Danimosité, ils se sont égarés sur une mauvaise voie de cruauté ensevelie
Je te sauverai ma louve mais pour cela, tu dois faire le sacrifice solennel
« Lequel ? Si je dois retrouver ma liberté je donne même mes prunelles
« Pour te libérer de cette prison, tu dois traverser ces murs et ces chaînes
« Comment parviendrai-je à une telle prouesse avec ce corps dhumaine
« Tu dois renoncer à ton enveloppe charnelle pour devenir une entité spectrale
« Libère-moi ma belle fée. À peine que jai goûté aux délices de ce monde brutal
Quon ma cruellement châtiée. Je préfère rentrer à la forêt, mon foyer divin
Où lamour est la loi, où la haine nexiste pas. Je men vais cur serein»
Sur ces mots, la bonne fée exauça les désirs de la belle à la voix fluette
Elle lui offrit une coupe dun étrange élixir au parfum de fleurette
Elle flotta dans lair, plus légère quune aigrette
Plus aérienne quune douce alouette
Den haut elle vit son prince
Fêter son mariage et grince
Ivre de bonheur. Il danse !
Avait-il facilement oublié
La belle fille au cur denfant
Qui se baladait dans son cur profond
La
Louve
Devint ombre
De son sort sombre
Elle disparut dans la
Forêt, et ne revint
Plus parmi les
Hommes, elle
Survola les
Nuées
Aya
16-19-2007<o:p></o:p><o:p>
</o:p><o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 17 Septembre 2007 à 23:26
La louve blanche -troisième partie-<o:p></o:p>
-Dédié à ADN-<o:p></o:p>
« Quel royaume préfères-tu mon enfant ?
« Ny a-t-il pas un seul chez les humains ?
« Non, ma louve blanche, hélas il y en a pleins
Toujours prêts à engendrer le chaos, ces démons
« Je choisis alors le plus beau, le plus riche des nations
Le plus fort de ces royaumes en perpétuelle destruction
« Tes désirs sont des ordres, puisses-tu jouir de satisfaction
Le sort fut jeté, la louve devint une belle jeune femme joviale
Elle se trouva comme par enchantement, dans les allées royales
Au milieu de beaux jardins. Cendribelle rayonnait comme une rose
Courait et trébuchait. Tellement contente, ses joues devenaient roses
Cendribelle apprenait à peine ses premiers mouvements, elle se relevait
Tellement heureuse de son nouvel aspect, les éraflures elle sen moquait
Un charmant sourire ne quittait point son doux visage dadorable gamine
Elle napercevait dans le monde des hommes que féerie et point de vermine
Comme un joli papillon, elle dansait parmi jacinthes, lilas, tulipes et fougères
Dans sa béatitude, elle naperçut point le regard qui lobservait sous le bel éther
Un jeune prince fut frappé par la beauté enfantine qui samusait en toute liesse
Il ne pouvait rêver dune telle rencontre avec cette belle fille aux soyeuses tresses
« Ô belle étoile au sourire brillant doù viens-tu éclairer le noir quest ma vie ?
« Cest à moi mon seigneur que vous conversez, de telle courtoisie je suis ravie !
« Oui, toi qui rayonne de mille étincelles dans ces jardins qui jadis souffrirent
Maccorderas-tu vu de devenir ma femme pour le meilleur et pour le pire?
Sur le trône de mon cur, je te présenterai mon nom, ma vie et ma royauté
Cendribelle la louve, fut honorée dune si aimable rencontre. Souriante,
Elle accepta la fervente demande et prit la main du prince accueillante
Il lui fit visiter le royaume, voir la populace et les soldats tous fiers
Elle vit alors de ses yeux la cruauté exercée par la pointe du fer
Sur un peuple démuni. Les soldats frappaient un vieil homme
Il défendait son fils qui avait volé un morceau de pain.
Cendribelle affligée, défendit les deux malheureux
Et se manifesta contre les coups des bourreaux
Aya
16-19-2007<o:p></o:p><o:p></o:p>
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 16 Septembre 2007 à 02:58
Toi lenfant Soleil (Pour toi Lilo)
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Incarnant précieux saphir, tu dessines ton scintillant destin<o:p></o:p>
Pour enluminer les âmes qui tentourent, tu donnes la main<o:p></o:p>
Sur des escaliers cristallins, tu atteins les curs avec aisance<o:p></o:p>
A tous ceux qui en ont besoin, tu rayonnes de complaisance<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Oublie le mauvais temps, car le tien est bien orné despérance<o:p></o:p>
Regarde le ciel, là haut, même les étoiles tinvitent à leur danse<o:p></o:p>
Ris petite colombe et oublie le mauvais temps. Car en ton cur<o:p></o:p>
Se cache un diamant pur éblouissant et charmant de candeur<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tes amis sont présents pour tentendre rayonner de joies<o:p></o:p>
Briller comme lultime étincelle au-dessus de tous les toits<o:p></o:p>
Toi lenfant soleil fascinant qui joue avec ses mots de diamant <o:p></o:p>
Oublie le mauvais temps et souris pour nous tous brillamment<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
15-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 16 Septembre 2007 à 01:10
Le réveil<o:p></o:p>
-6ème partie-
<o:p> </o:p>
-Aya, ma chérie Aya, réveilles-toi mon Dieu aies pitié de nous ! Aya je tinterdis de mabandonner toi aussi quest- ce qui tarrive ? Bon Dieu !<o:p></o:p>
-Madame, je vous prie, ce nest pas la peine de rester ici allez vous reposer, votre fille reçoit les meilleurs soins possibles <o:p></o:p>
-mais elle est toujours inconsciente depuis trois jours, rien na changé ! quand se réveillera-t-elle, docteur ? Je vous en supplie, dites-moi la vérité.<o:p></o:p>
Avant de pouvoir répondre aux questions de ma mère terrifiée, un homme, élégamment habillé, franchi la pièce. Lui aussi est très inquiet, et il sapproche delle. Cest mon papa.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
-Cest vrai ce que je viens dentendre, Fatima ?<o:p></o:p>
-Oui, Ahmed, elle va très mal, et je suis incapable de laider <o:p></o:p>
-Madame, je vous assure que létat de votre fille est stable, il faut vous calmer sinon cest vous qui irez mal <o:p></o:p>
-Que doit-on faire alors, docteur ? Intervient mon père.<o:p></o:p>
-Rien, pour linstant on doit la laisser se reposer, linfirmière vient juste de lui administrer des médicaments pour stabiliser son rythme cardiaque et sa tension jusque-là tout est normal.<o:p></o:p>
- Pourquoi ne se réveille-t-elle pas alors ? demanda mon père tristement.<o:p></o:p>
- je comprends parfaitement votre inquiétude, répond le médecin personnellement, je pense quil sagit dun coma profond ou coma carus. Lors duquel le patient ne présente aucune réaction aux stimuli douloureux. Normalement le coma, qui signifie sommeil profond, est une abolition de la conscience et de la vigilance non réversible par la stimulation, après une lésion cérébrale traumatique ou pathologique. Mais votre fille ne souffre pas de ce genre de problème et son cerveau nest pas endommagé.
- Cela est rassurant alors ? dit instantanément mon père<o:p></o:p>- Absolument soyez tranquilles puisque son corps est intact, il y aura de lespoir. Jusque-là elle na pas eu de traumatisme qui puisse nous inquiéter après son accident ; mais le problème réside dans le fait que son esprit refuse de retourner à la réalité je crois que quelque chose lui fait peur <o:p></o:p>
-Je sais ce qui langoisse docteur. Intervient ma mère<o:p></o:p>
- Madame cela nous aiderait peut-être à mieux comprendre son état, cest quoi ?
-Cest la mort de notre fils, elle na jamais pu accepter ce drame. Répond-t-elle dun air abattu. <o:p></o:p>-vous devez la laisser ici, son hospitalisation en service danesthésiologie est indispensable pour assurer un suivi optimal. Les infermières sont entrainées pour ce genre de cas. <o:p></o:p>
Jentends le claquement de la porte et je réalise que tous les trois sont sortis de la pièce en me laissant seule. Jai beau essayé de leur parler, mes lèvres étaient colées lune à lautre comme si on me prive démettre le moindre bruit, le moindre son. Je les ai entendus depuis le début de la conversation mais je ne suis pas arrivée à leur parler, du moins à soulager les inquiétudes de maman, comme si un mur invisible nous sépare Heureusement, la présence de mon père apaisera sûrement ses tourments.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Mon corps pèse des tonnes, je ne peux plus bouger. Même mes yeux, je narrive plus à les ouvrir je sens et jentends tout autour de moi, les piqûres quon me fait étaient dures à supporter, jai envie de hurler à cause de la douleur. Mais je ny arrive pas, je suis prisonnière de ma paralysie. Et personne ne soupçonne que je suis tout à fait consciente dans ce corps impuissant et vulnérable.
Des jours et des jours passent et rien ne change. Je suis présente et absente à la fois dans cette chambre où jaspire les odeurs désagréables des médicaments. <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Les infirmières ont pris lhabitude de passer dans ma chambre pour discuter en pensant que je ne peux les entendre. Elles rigolent et discutent : lune delles raconte ses soucis professionnels et émotionnels, lautre se lamente dune amie qui laura lâchement déçue, et une autre se sent navrée de me voir encore inconsciente, probablement à lagonie elles se demandent alors si je pourrai un jour me réveiller ! <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Toujours étendue sur le lit, je ne fais quécouter et sentir toute présence près de moi ainsi coupée du monde extérieur, celui des vivants, je péris dans un étrange état de spéculation, toutes les choses qui mobsèdent autrefois nont plus dimportance en ces moments dimpuissance. Comme si Dieu ma donnée une occasion unique pour penser à lui, à sa présence. Je dis souvent que je suis seule, au fait je me suis trompée car Dieu est là pour nous, pour moi Il faut seulement linterpeler et le supplier même si je dois mourir, je veux seulement parler à ma pauvre maman, une dernière fois avant lultime heure.<o:p></o:p>
Les jours se suivent lentement, je ne pense plus. Je me suis retirée dans une profonde prière discrète, seul moyen qui me permet de supporter le vide dans lequel je suis entraînée. Dun moment à lautre, je sombre dans un sommeil sans rêve, jai peur de ne plus pouvoir me réveiller avant de dire à dieu à ma famille.<o:p></o:p>
Quelque chose datroce et dindéfinissable me chatouille, je ne peux supporter cette nouvelle sensation dont jai perdu lhabitude. Tel un nouveau-né, je commence à prendre contact avec le monde par mes sens : louïe, lodorat et cette fois le toucher. Jai beau envie de frapper cette mouche qui me picote le pied. Sûrement elle me considère la cible la plus inoffensive et la plus faible. Un matin pas comme les autres est perturbé par une envahissante et sournoise présence. Aussi mon cadavre soffre sans résistance ni objection à cette créature nauséabonde. Je suis la proie idéale, exposée à ses humeurs et ses caprices lamentables et épuisants. Jamais je ne me suis imaginée devenir un jour la cible dun tout petit insecte. Elle ne veut plus me quitter. <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Dotée dune intelligence infernale, elle sait très bien esquiver mes visiteurs, quand elle sent une autre présence elle senfuit ; elle se réfugie là où on ne peut guère la remarquer telle une créature pensante et constante. Mais lorsque je suis seule, elle narrête guère de massaillir. Cette brûlante sensation ne fait quaugmenter. Parfois agréable, je lavoue, puisque je constate que mon corps a repris certaines de ses fonctions, je suis dorénavant capable de sentir. Dautrefois je ne cherche quun moyen pour écraser cette maudite mouche. Jaimerai bien quelle me laisse tranquille.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Les visites de la mouche se font de plus en plus fréquemment autant que les membres de la famille et les amis. Apparemment elle défie mon handicap ainsi que toutes les tentatives dhygiène appliquées dans cet hôpital. Ma soumission à cette désagréable présence est pesante. La mouche tourne autour de moi, en produisant un bruit agaçant et insupportable. Je suis sûre quelle me dévisage avec ses horribles yeux dalien lorsquelle se tient toute fière sur mon nez. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce minuscule parasite narrête pas de chatouiller mes membres découverts avec ses pattes dégoutantes et piquantes. On dirait quelle demeure comme une assidue observatrice pour explorer le corps infirme qui périt devant elle sans se défendre. Grand Dieu Tout Puissant, mon enveloppe charnelle était soumise aux caprices dune toute petite mouche, insignifiante et horriblement arrogante.<o:p></o:p>
Un jour dès cinq heures du matin, elle est revenue comme dhabitude, hostile et bien décidée à mempoisonner la vie. Elle me prive de dormir, jai beau tenté de bouger ma main pour la chasser. Malheureusement je ny suis pas arrivée. Le temps passe comme un calvaire, ma peau me pique de plus en plus, surtout avec cette chaleur atroce de lété et la sueur glacée qui coule sur mon corps comme les torrents dune rivière.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
A huit heures, jentends les pas discrets du médecin et dune infirmière. Ils se tiennent près de mon lit afin de vérifier ma situation actuelle en espérant un changement positif. Quand à moi, je mène toujours mon combat acharné contre la petite et minuscule mouche. Toutefois, je commence à sentir mes doigts. Immonde et cruelle, elle profite de ma faiblesse. Cest à ce moment que linfirmière sursaute sous leffet de la surprise :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Docteur, elle vient juste de faire bouger les doigts de sa main droite !
- Es-tu sûre Nadia ? demande le médecin en retenant sa respiration.
- Certainement, croyez-vous quelle réagi finalement aux nouveaux médicaments par voie intraveineuse quon lui a donnée ?<o:p></o:p>- Espérons-le. Mais pour le moment vérifions le niveau de sa tension, son rythme cardiaque, et sa respiration appelles les autres médecins, le cas de notre patiente est assez difficile, jai besoin dêtre assisté ; fais vite Nadia !
- Jy cours docteur <o:p></o:p>
<o:p></o:p><o:p></o:p>Les pas précipités de Nadia se font bourdonner dans ma tête, la joie me requinque et un soulagement fort apaisant me submerge. Finalement, je peux tuer la sale bestiole.<o:p></o:p>
Aya<o:p></o:p>15-09-2007
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Par Elektra 1 le 15 Septembre 2007 à 11:35
Féerie : Rejoins-moi en rêves<o:p></o:p>
Rejoins-moi, flamme de mes aspirations<o:p></o:p>
Eternelle promesse de mes folles imaginations<o:p></o:p>
Jattends ta lumière éblouissante et ton apparition<o:p></o:p>
Où que tu sois je suivrai ta majestueuse démarche<o:p></o:p>
Inonde mon cur altéré de tes brillantes promesses <o:p></o:p>
Narrête pas de souffler en mon âme tes tendresses<o:p></o:p>
Source immortelle de mes insatiables prouesses<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mon univers est désert sans ta présence<o:p></o:p>
Onde de mes rêves les plus fous et mon errance<o:p></o:p>
Improvise laccès de mon cur et franchis la murette<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En rêves, je te vois avec une épée sur une belle licorne<o:p></o:p>
Neutralisant mes prémonitions et craintes sans bornes <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Réalité ou fiction, ton beau sourire mest tellement accueillant<o:p></o:p>
Enjôleuse est ta présence en ce temps de précarité, esprit vaillant <o:p></o:p>
Vole au-dessus des terroirs les plus étranges, et amène-moi la magie<o:p></o:p>
Eternelle lueur despoir qui surgit avec ton doux timbre de nostalgie <o:p></o:p>
Source de mon inspiration : toi, ma plume, ma délicate invention<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
14-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 14 Septembre 2007 à 12:43
Stigmate?!<o:p></o:p>
Je prends mon encrier, jajoute une pointe démotions variées<o:p></o:p>
Je contemple le vide, jen récolte des images et des visages livides<o:p></o:p>
Une histoire si terne dune communauté vivant dans des cavernes<o:p></o:p>
Mon imagination obscurcie côtoie des silhouettes surgissant de lombre<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Monde dépouvante dont on aime oublier lexistence en cette vie accablante<o:p></o:p>
Agression, drame, colère, haine, jalousie, pleurs, massacre et quoi encore ?<o:p></o:p>
La liste est encore interminable à recenser, lhomme à son rythme abominable <o:p></o:p>
Prend les décisions comme un sadique et samuse à cultiver sa réalité pathétique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Quand le monde sombre dans le gouffre du silence<o:p></o:p>
Et que les curs alanguis ressentent labsence<o:p></o:p>
Dun parent trop cher comme une évidence<o:p></o:p>
Les enfants seuls, pleurent sur les sentiers<o:p></o:p>
Grisailles dans les petits curs déniés<o:p></o:p>
En ce monde dincessante guerre<o:p></o:p>
Toutes liesses ils enterrent<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lencre a cessé de rêver<o:p></o:p>
Elle sombre sans arrêt<o:p></o:p>
Dans la catapulte <o:p></o:p>
Dun air inculte<o:p></o:p>
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Aya<o:p></o:p>
08-09-2007<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 14 Septembre 2007 à 01:14
Une nuit peu ordinaire
5ème partie
<O:P></O:P>Encore minuit, mon histoire recommence avec le tic tac interminable de lhorloge qui me dérange. Bon Dieu, je narrive pas à fermer lil. Depuis déjà une demi-heure, je me tourne dun côté à lautre sur mon lit. Quelle nuit ! Mes yeux refusent de clore. Mon esprit ne veut plus céder à la loi de la mort passagère. Il se rebelle. Je jette un regard sur mon ordinateur encore allumé. Que pourrais-je faire pendant cette nuit qui sannonce hostile. Il fait très chaud, ma tête risque dexploser à cause des idées importunes qui ne cessent de mobséder jour et nuit. Y aura-t-il un jour béni où je pourrai avoir des pensées joyeuses. Cela marrive, mais je perds vite léclat de mes rires.<O:P></O:P>
Je ferme les yeux, je récite mes prières. Rien à faire, le sommeil refuse de minviter dans sa demeure. Je resterai éveillée cette soirée. Pourtant, que vais-je faire ?<O:P></O:P>
Me lamenter sur des pages incolores et silencieuses, partager avec lencre ensanglantée les fragments de ma vie fastidieuse. Je suis fatiguée par labondance de mes larmes, et la profusion de mes soucis. Je veux vivre avec le sourire. Mais comment ? Ignorer les problèmes qui noircissent ma vie et refusent de me laisser en paix. Jai longtemps entendu un proverbe disant : souris, la vie te sourira. Je lai fait ! Résultat ? Je lai fait ! Jattends ! Rien ! <O:P></O:P>
Javoue que ma vie est jonchée de bonheur. Mais depuis peu, elle est devenue un enfer. Je ne suis pas ingrate, Dieu ma offert tout ce dont rêve une personne : une famille aimante, un domicile heureux, un beau parcours détudes, un travail, des amis Mais bon, je ne peux pas avoir confiance en tout le monde, tellement trahie. <O:P></O:P>
Je regarde dans le couloir, en un bref instant dinattention jai cru entendre les miaulements de ma petite chatte Maxi que javais perdue à lâge de 16 ans. Je ne sais pas pourquoi je pense à mon minet que je nai plus revu depuis son départ. Peut-être quelle sétait fait écrasée par une voiture, peut-être quon me lavait volée ou tout simplement elle avait préféré la vie dans les rues en toute liberté. <O:P></O:P>
Il est une heure trente, toujours éveillée, je narrive pas à mendormir. <O:P></O:P>
Je prends un livre de science fiction, mon préféré « La tourmente des invisibles » je lis la première page, la deuxième, la troisième <O:P></O:P>
Je vois un homme flottant dans les airs, apparemment il est inconscient. Cette horrible vision me terrifie tout en éveillant en moi de létonnement et de la curiosité : comment cet homme peut-il survoler la falaise tout en défiant les lois de la gravité et celles de la nature ? Je nen crois pas mes yeux !!! Je divague! Tout dun coup une géante araignée apparait furieuse et agressive, avec ses longues pattes poilues, elle les a plantées dans chaque partie du corps de cet homme ; poitrine, bras, ventre, cuisses et pieds cest donc cette repoussante créature qui le maintient dans les airs, serait-ce un festin quelle se charge de préparer dont elle déguste la saveur avant le moment déterminant de son repas prévu. Que signifie cette vision sanglante et brutale ?! Paralysée dans mon coin au bout dun moment, je narrête de contempler cette scène de torture en éprouvant des émotions confuses dhorreur et de fascination inexplicable. Je vois dautres araignées se diriger haletantes et pressées vers moi, serai-je leur nouvelle proie ? Effrayée je recule, je ferme les yeux tout en entendant dans ma tête une douce voix me calmer et minterpeller pour la rejoindre. Je reprends alors mes esprits et mon courage, jouvre mes yeux pour comprendre ce qui marrive, alors je vois ma petite chatte me disant :<O:P></O:P>
-Viens Aya, il y a tant de choses que tu dois découvrir. Naies crainte, ce monde dans lequel tu es projetée ne te sera daucun mal, tu survivras mais tu dois comprendre lénigme !<O:P></O:P>
Mais de quelle énigme parle-t-elle ? A quel monde fait-elle allusion ? Et encore une chatte peut-elle parler ? Soudain je sens mon corps écrasé sous un poids très lourd, une gigantesque araignée mattrape et me piège sous son corps poilu et dégoûtant. Elle mécrase de plus en plus et je suffoque je ne peux plus respirer, je commence à lutter pour me débarrasser de son emprise je me bats mais le poids mécrase jentends alors des coups sur une porte je me bats encore, ouille ! Ça fait mal, jai une bosse sur la tête ! <O:P></O:P>
Je me réveille tout dun coup, je me trouve sur le sol, il faisait tard. Quatre heures du matin précise, jentends encore quelquun frapper à la porte. Je me presse en enfilant ma robe de chambre pour ouvrir. Mais il ny avait personne, javais tout le corps qui tremble de terreur. Puis je décide de sortir prendre lair. Je suis seule, toute la famille est partie en voyage.<O:P></O:P>
Je demeure assise dans le jardin, je contemple le ciel jusquà laube. Le sommeil ma quittée et je ne veux pas rentrer à lintérieur en sachant que je suis seule ; cette idée ne meffraie guère mais minquiète. Je ne veux plus que ma souffrance continue à me dévorer, et que mes fantômes prennent le dessus sur moi. <O:P></O:P>
Aya<O:P></O:P>
13-09-2007<O:P></O:P>
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Par Elektra 1 le 13 Septembre 2007 à 14:05
Regard de diamant <o:p></o:p>
(Dédié à Amel, brillante poétesse âgée de 14 ans)<o:p></o:p>
Belle fille au regard ébène épatant<o:p></o:p>
Sous la lumière dun soleil éclatant<o:p></o:p>
Tu marches légère sous la brise dété<o:p></o:p>
Frôlant la ramure dun champ de blé<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cours petite fille, embrasse les cieux<o:p></o:p>
Et empreinte le chemin lumineux<o:p></o:p>
Dune hirondelle au chant sublime<o:p></o:p>
Car ton étoile avec bonheur elle rime<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Fait résonner ta voix au-dessus des océans<o:p></o:p>
Laisse entendre ton chant dans les continents<o:p></o:p>
Réveille les espoirs qui dorment sous ta chandelle<o:p></o:p>
Poursuis les légendes des héros qui éveillent ton zèle<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Continue à menchanter par ta grande aptitude<o:p></o:p>
Et ton talent lyrique, enfant à la belle attitude<o:p></o:p>
Car jy perçois lâme dune poétesse en herbe<o:p></o:p>
Qui brillamment explore la magie du verbe<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
12-09-2007<o:p></o:p>
Je te souhaite la bienvenue Amel parmi les poètes et poétesses oasissiens (es)<o:p></o:p>
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Par Elektra 1 le 12 Septembre 2007 à 16:15
Mémoire<o:p></o:p>
4ème fragment de ma nouvelleCette nuit-là assise près de ma tendre mère, jai aimé jouer la coquine. On mappelle souvent la « comique » à cause de mes folles interventions en plein dialogue. Jaime bien ajouter de lhumour dans les conversations familiales pour garder en mémoire un beau souvenir.<o:p></o:p>
Mon papa chéri est souvent heureux de me voir joyeuse, il ajoute lui aussi de la sienne. Pauvre maman, je la fais tellement rire quon doit vite chercher un verre deau. Je suis incorrigible ! Je lui fais ce coup plusieurs fois, mais elle tient le coup parce que ses yeux rayonnent souvent de bonheur. Evidemment, elle se met en colère, imaginez la scène. Ensemble autour dun verre de thé, nous sommes entrain de boire et moi je parle calmement et sans avertir, jenvoie un calibre fou-rire ! Cest tellement drôle ! Jaime bien. Pourtant, ma pauvre maman ne rigole plus. On dirait que la chaude boisson a changé de trajectoire vers les bronches respiratoires. Elle commence à tousser. Nous sommes tous affolés, elle étouffe ! On lui apporte de leau à boire pour alléger la toux. Elle crie de colère : « mais veux-tu me tuer ! Aya ! Ce nest pas le moment pour plaisanter ! » <o:p></o:p>
Après quelques secondes, elle se rappelle de la blague et elle se met à rire. Ils reprennent la conversation tout en mavertissant de ne plus recommencer Enfin juste lorsque nous nous trouvons à table. Mais à qui ? À moi ? La petite dingue ? <o:p></o:p>
Jembrasse la joue tendre de ma mère et celle de mon père. Direction ma chambre ! Jaimerai écrire quelques pages que lencre minsuffle. Jempreinte une autre peau, celle qui convient à la nuit, mes yeux translucides ne voient que le langage des mots. Ils se bousculent dans ma tête. Un état étrange délévation spirituelle, dextase ou denchantement ? Difficile à expliquer cet état second. Puis une fusion curieuse démotions envahissent mon cur. Ce nest que le clavier qui me permet de les suivre. Depuis longtemps jai perdu lusage de mes pages et du stylo. Mes pensées vont tellement vite que je narrive plus à suivre. Heureusement quil y a mon compagnon dinspiration : ce sacré ordinateur. <o:p></o:p>
Cette boite magique ma permise de construire les firmaments de mes chimères, mes randonnées lunaires et mes simples plaisirs artistiques. Quel plaisir que de voir mes textes se dresser mot suivant un autre parfois avec pensées précises, dautre fois avec émotions confuses. Je mabandonne à la merci du hasard, ce que me dicte ma plume me satisfait considérablement pour linstant. Je nai quà me soumettre à son charme et ses caprices. Cest ma destinée, et jen suis fière !<o:p></o:p>
Je nai pas la tête de quelquun qui se vante ! Détrompez-vous, je suis une personne qui aime surtout bourlinguer à travers les mondes magiques de la langue. Y découvrir ma joie et y explorer ma peine pour enfin dire que jai un jour existé, voilà le fruit de mes entrailles, de mon esprit. Mes promenades nocturnes les plus salubres se font souvent en rimes, en strophes. Je me sens bien dans ma peau quand ma voix se concrétise en une poésie éloquente.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aya<o:p></o:p>
11-09-2007
merci à mon ami Farid Zalhoud pour ses précieux encouragements
1 commentaire
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