• Symphonie d’automne

    (Dédié à Chris Ray) Merci pour tes encouragements  et ton amitié<o:p></o:p>

    Les arbres blêmes chantent la triste symphonie du temps perdu<o:p></o:p>
    Sur leurs branches dénudées, piaulent les hirondelles éperdues<o:p></o:p>
    Les feuilles rendent le dernier souffle, tels des cadavres ressassés<o:p></o:p>
    Sur le sol épuisé après une longue bataille contre la brise glacée<o:p></o:p>

    La terre enterrée sous le corps de ses filles, pleure dégoulinant<o:p></o:p>
    Des ruisseaux presque gelés qui fouettent les racines dormant<o:p></o:p>
    Dans la forêt se tiennent d’éminents châtaigniers hébergeant<o:p></o:p>
    De petits écureuils qui ont peur de l’air glacial et des ouragans<o:p></o:p>

    Un jeune elfe caresse les montagnes, calme les fous orages prédis<o:p></o:p>
    La nature lui exprime sa révérence, et s’incline au son de sa mélodie<o:p></o:p>
    Une douce fée effleure de ses mains délicates les broussailles dévastées,<o:p></o:p>
    Réveille les sirènes endormies en leur chuchotant l’aubade diamantée<o:p></o:p>

    Cette année sera couronnée, la brise chantera une nouvelle symphonie<o:p></o:p>
    Doux dialogue de caresses et de chaleureuses paroles sans cacophonie<o:p></o:p>
    La terre toute joyeuse rassure, les créatures alarmées, de sa tendresse<o:p></o:p>
    Un jour nouveau pansera les maux et comblera les peaux de caresses<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    01-10-2007<o:p></o:p>


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  • Espoir …

    (Dédié à Douceur)<o:p></o:p>

    Cessez de me harceler ombres aux soucis profanes<o:p></o:p>

    Si vous me cherchez, vous me trouverez diaphane <o:p></o:p>

    Parmi les étoiles prier, chercher liberté à la savane<o:p></o:p>

    Conduisant des nomades qui voyagent en caravane<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Je suis l’étoile du nord qui brille pour éclairer la route<o:p></o:p>

    Aux cœurs qui vivent souffrants à cause de leur déroute <o:p></o:p>

    Je suis l’éclair qui scintille et vient du grand sud traversant<o:p></o:p>

    Océan et désert pour sentir l’humide éclosion de brillants horizons <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je suis la dernière feuille qui résiste à l’automne du temps<o:p></o:p>

    Sur l’asphalte, je ressens froideur, épuisement et isolement <o:p></o:p>

    Laissez-moi tranquille ombres qui m’étouffent de déboires<o:p></o:p>

    J’aimerai survivre au son de mon cœur qui résonne d’espoir <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je suis le chant d’une sirène qui a perdu sa vocation de reine<o:p></o:p>

    Je me noie sous les rafales d’un cœur en continuelle peine<o:p></o:p>

    Cessez de m’assaillir ombres d’obscurité sans complaisance<o:p></o:p>

    Je tends la main à vous pour vous repêcher de la désespérance <o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Je vous apprendrai le langage des belles fleurs<o:p></o:p>

    Qui ensorcèlent l’univers de leur exquise odeur<o:p></o:p>

    Car entre le blanc et le noir il existe aussi le gris<o:p></o:p>

    Et même le rose si je cherche bien entre les plis <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    30-09-2007 <o:p></o:p>


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  • Ombre diaphane<o:p></o:p>

    -Dédié à Gepeto roi du Slam-

    un difficile et bel art poétique que je ne connaissais pas avant

    Entre éclatantes lumières et obscures visions
    Je me désarme face au charme de mes ovations
    Subtile, futile ou puérile image aventureuse
    Amoureuse fougueuse de rimes plantureuses
    Je plante des graines saines sur terre de laine

    Effrontée hantée d’un passé lourd à supporter, vaine
    Je chancelle entre lumière, fière et obscurité, invalide
    Je survole les roches et suis l’envol frivole d’âme fragile
    Pour saisir la voie sereine sans chaîne d’espoir poire
    Futilité ou dualité je glisse dans le noir sans le vouloir

    Aya
    30-09-2007<o:p></o:p>


    Un exercice pas facile du tout cela demande beaucoup de travail et de patience alors je te dis chapeau cher ami tu es le roi du slam


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  • Avidité poétique (Dédié à Ellefenix)<o:p></o:p>

    -Essai sur un sonnet-<o:p></o:p>

    Beaucoup de pensées coulent en flots abyssaux<o:p></o:p>

    Ma plume fatiguée suit leurs rythmes en ruisseaux<o:p></o:p>

    Ma muse lasse de mon interminable exigence<o:p></o:p>

    Je la suinte, avide, à la dernière semence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On a souvent réprimé ma folle inspiration<o:p></o:p>

    Soi-disant que j’avais trop d’imagination<o:p></o:p>

    En mon esprit se déclenche renaissance de foudre<o:p></o:p>

    Il se met à exsuder les mots comme de la poudre<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Ma muse est ma grande libératrice mythique<o:p></o:p>

    Elle me nourrit de son doux zéphyr symphonique<o:p></o:p>

    Sur son navire, elle me recueille si frénétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ma plume indomptable s’imprègne de teinte sombre<o:p></o:p>

    Je lui donne des couleurs pour orner son ombre<o:p></o:p>

    Ma vie est une renaissance de rimes tendres  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    27-09-2007<o:p></o:p>

    Merci aux poètes et poétesses d’oasis de m’avoir aidé à faire renaitre ma plume  après un long sommeil<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Le grand départ<o:p></o:p><o:p> </o:p>

    L’heure approche, mon départ est très proche<o:p></o:p>

    La nuit, telle une avalanche, enseveli les roches<o:p></o:p>

    Mes pas fatigués embrassent la terre humide<o:p></o:p>

    Sous les flots abyssaux de mes larmes torrides<o:p></o:p>

    L’adieu est si cruel, mon cœur se morfond<o:p></o:p>

    Et les heures périssent alors que j’attends<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rien ne va plus, je suffoque et je suis exténuée<o:p></o:p>

    Les battements de mon cœur ne cessent de diminuer<o:p></o:p>

    Désespérée à mourir, je contemple mon ciel tout gris<o:p></o:p>

    Le noir a envahi le monde qui se maudit par mes cris<o:p></o:p>

    Je veux vivre mais l’appel de la tombe est le plus fort<o:p></o:p>

    Ma tête s’alourdit quand je ne maîtrise plus mon corps<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je rampe sur la falaise de mes confusions fastidieuses<o:p></o:p>

    En adressant le dernier adieu aux prunelles généreuses<o:p></o:p>

    Qui ont pleuré mon départ jusqu’à sentir ma souffrance <o:p></o:p>

    Sur l’épitaphe j’ai signé de mon sang contre l’indifférence<o:p></o:p>

    Et j’ai soulevé ma pierre tombale sur mes épaules<o:p></o:p>

    Pour un dernier hommage à la vie qui s’écroule <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    26-09-2007<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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  • Pluies d’émeraudes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pluies diluviennes d’un bonheur intarissable<o:p></o:p>

    D’amour inviolable et d’un cœur impalpable<o:p></o:p>

    J’effleure l’espoir de clairvoyance insondable<o:p></o:p>

    A travers le regard de ma destinée vulnérable<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ma poésie est l’écho passionnant de mon cœur<o:p></o:p>

    Si je la réduis au silence, j’assassine mon cœur<o:p></o:p>

    Qui demande insatisfait un segment de lumières<o:p></o:p>

    Et se promène subtilement avec un air de prières  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon ciel est peuplé de précieuses pierres <o:p></o:p>

    Qui m’invitent à leurs chansons de lumières<o:p></o:p>

    Je suis un papillon qui a aimé caresser le soleil<o:p></o:p>

    Portant il s’est fait fâcheusement brûler les ailes <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’aime la belle poésie qui rayonne de lumières<o:p></o:p>

    Même si mes mots s’enfoncent dans les ténèbres<o:p></o:p>

    J’y puise mon énergie afin d’en sortir solennelle<o:p></o:p>

      Avec l’espoir d’envahir des horizons exceptionnels    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    25-09-2007<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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  • Le livre de ma vie<o:p></o:p>

    Le livre de ma vie est consigné avec des germes fluorescents d’encre et de mystères. Des pages aux parfums et substances multicolores qui traduisent mes différentes humeurs pourtant s’obscurcissent rapidement au cours du temps. Pour mieux décorer ces pages incolores et taciturnes, j’ai appris la langue des légendes pour les agrémenter de belles fougères aux senteurs de chimères, des bouts de cristaux luisants aux horizons cristallins d’un monde évanescent. Quand j’explore ses espaces infranchissables, j’y tisse de la dentelle fine et délicate autour des mots afin d’ajouter la quintessence de mes sens au goût impénétrable d’un zéphyr attendrissant. <o:p></o:p>

    Mon livre est mon unique patrimoine, il me comble de la douceur de ses clémences. Rien ne vaut les mots discrets qu’il murmure à mon cœur attristé, dont je parviens seule à décrypter les énigmes. Il est à la fois le sens de ma vie altérée et de mes songes affamés. Ses pages s’offrent à moi comme un labyrinthe d’un royaume idyllique. C’est là où je rencontre de mystérieuses créatures qui m’enseignent la voix réfléchie et intelligente de mes espérances.<o:p></o:p>

    Requête d’un monde sublime à travers les feuillages en rimes, désir ardent de se laisser consumer par les illusions, se nourrir de pensées nostalgiques et voyager en bulles, extasiée, vers un passé qui ne reviendra jamais. <o:p></o:p>

    Pages incolores, que m’accorderez-vous sauf des chimères et point de repaires ! Je vous ai confié ma vie et ses secrets, mon être et ses extravagances, mon corps et ses impuissances. <o:p></o:p>

    Pages aphones, devant mes cris vous demeurez insensibles au moindre de mes maux. Vous partagez mes souffrances certes, mais très vite vous vous moquez de mes pénitences. <o:p></o:p>

    Pages rebelles, vous aimez les gloires éphémères et les couleurs passagères. J’aimerai vous inculquer l’éternité par un souffle de poésie, vous soumettre à la prépotence des quatrains et des mélodies. Vous noyer dans l’océan de mes larmes et l’essence de mon cœur qui ne cesse de fondre sous la chaleur torride de ses acrimonies.    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon livre, mon trésor onirique à peine ouvert qu'il se referme ! <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    24-09-2007<o:p></o:p>


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  • Miroir -3-<o:p></o:p>

    O miroir de mes contes de fées, combien de fois j’ai exploré
    Tes corridors qui mènent aux firmaments aux lueurs dorées
    Dans mon cœur opaque ne peut luire que ta fluorescence
    Je m’y perçois l’enchanteresse fée qui célèbre sa renaissance
    Mon miroir est un Jardin d’espoirs enfouis au fond de la pluie
    Ils jaillissent seulement quand les cieux pleurent semence qui luit
    O miroir apprend-moi langage des elfes pour que je puisse raconter
    Mon histoire biscornue d’une éclipse puis d’un renouveau réincarné  
    Dis-moi ô miroir, qui suis-je à tes yeux : la belle ou la bête ?
    Tu demeures perplexe face à mon insatiable instance
    Toi qui reflète tant d’intelligences et de nitescence
    Transmets en ce monde tes lueurs d’émeraudes
    Et ta prestigieuse atmosphère d’une belle ode

    …

    Tu résistes ? Comme je te comprends, cette clarté est un appel à la folie
    Pourtant douce à mes yeux, elle me protège ardemment de mes phobies
    O miroir tu reflètes mon monde avec fragrance d’un éther féerique
    Tu m’as promis un Univers parallèle où les mots sont magiques
    Par leur richesse et courtoisie
    Leur magnificence et poésie

    …

    L
    aisse-moi explorer ce monde de mes contes les plus hallucinants
    O miroir, quand je te vois, tu diffuses des tableaux ahurissants
    j'y découvre l’Univers des fées et des elfes des plus fascinants


    …

    Quelle délivrance !

    Aya
    23-09-2007<o:p></o:p>


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  • Miroir -2-<o:p></o:p>


    O miroir de mes songes, combien de fois je t’ai orné
    De mes chimères et mondes imaginaires qui prospèrent
    Dans mon cœur et garnissent plaisamment mes torpeurs
    Je m’y vois reine de toutes les couleurs, chassant mes peurs
    Mon miroir est fait de cristal, il est habillé de belles guirlandes
    J’y vois mon âme danser à travers la mélodieuse éruption d’ondes
    O miroir ma vie s’habille de ta lumière, j’y perçois la délicatesse
    De cœurs généreux qui veillent sur moi, disciples de tendresse
    Dis-moi ô miroir, quel est le plus censé : la réalité ou le rêve ?
    Tu demeures enchanteur face à mon insatiable instance
    Toi qui reflète tant d’intelligences et de nitescence
    Transmets en ce monde tes lueurs d’émeraudes
    Et ta prestigieuse atmosphère d’une belle ode

    …

    Tu souris ? Comme je te comprends, la clarté est le langage des chimères
    Tu as été réalisé pour les espoirs et la beauté des esprits les plus heureux
    Tu désires leur créer monde brillant car tu veux refléter dessin fabuleux
    Tu m’as promis un Univers parallèle où scintillent les cœurs innocents
    de par leur grandeur et noblesse
    leur bien-être et allégresse

    …

    fais-moi découvrir la splendeur de mes émotions les plus intenses
    O miroir, quand je te vois, tu diffuses une merveilleuse luminescence
    Qui annonce le début et la floraison d’une belle romance

    …

    Quelle jouissance !

    Aya
    23-09-2007<o:p></o:p>


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  • Miroir  -1-<o:p></o:p>

    O miroir de mes impressions, je n’ai cessé de te briser
    Par maladresse ou par faiblesse, je ne sais que penser
    Je m’y vois solitaire sur un grand nuage d’illusion austère
    Ma vie ressemble à tes débris éparpillés sur une toile de cratère
    Je perçois, en toi, mes larmes entrain de raconter mes incohérences
    Mes dépendances te dévoiler mes pires maladresses et inélégances
    Dis-moi ô miroir, qui est le plus censé sur terre : l’homme ou la terre ?
    Tu demeures aphasique face à mon insatiable instance
    Toi qui reflète tant d’intelligences et de nitescence
    Transmets en ce monde tes lueurs d’émeraudes
    Et ta prestigieuse atmosphère d’une belle ode

    …

    Tu hésites ? Comme je te comprends, la clarté n’est pas langage sur terre
    Tu as été brisé par les affronts et la cruauté des esprits les plus austères
    Tu désires te retirer de notre monde car tu ne peux refléter l’immonde
    Tu m’as promis un Univers parallèle où dansent les étoiles et fondent
    La beauté et l’élégance
    Le sublime et la connivence

    …

    Ne me laisse pas seule dans l’obscurité de mes pénitences
    O miroir, quand je te vois, tu ne diffuses qu’une affreuse pénombre
    Qui a déposé jadis mon cœur enseveli au fond d’une crédence

    …<o:p></o:p>


    Quelle souffrance !

    Aya
    23-09-2007<o:p></o:p>

    P.S. : le miroir pour moi dans ce texte dépasse sa faculté à transmettre le reflet de l’apparence, il communique bien autre chose au-delà du visible. Le miroir devient le confident allégorique qui laisse surgir nos maux et nos joies. Il s’infiltre dans nos cœurs pour en dégager les émotions et non l’apparence. Je l’ai plusieurs fois ressenti et je voulais en parler quand je suis triste et que je m'y regarde je pleure très vite et inversement quand je suis heureuse j’en ris. C’est très complexe le rapport entre l’homme et le miroir. J’espère l’avoir bien traduit dans mon texte


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  • Voix mystérieuse<o:p></o:p>

    De rive en rive, j’entends le frémissement<o:p></o:p>

    D’un vent magistral de mes gémissements<o:p></o:p>

    Je parcours les labyrinthes des cloisons<o:p></o:p>

    Regard diaphane, fragrance de floraison <o:p></o:p>


    Tu éclaires ma vie de ton langage d’étincelles<o:p></o:p>

    O toi espérance, sous la rosée de mon regard<o:p></o:p>

    J’ai côtoyé ton simulacre et ton sourire hagard<o:p></o:p>

    Me suis noyée dans la fontaine de tes prunelles<o:p>
    </o:p>

    Pourquoi tu me fuis, laissant crainte m’inonder<o:p></o:p>

    Ma vie demeure abîme de mes songes enterrés<o:p></o:p>

    Vie dentelle, pourrais-je ton absence supporter<o:p></o:p>

    Le soleil et la lune prient pour mes souhaits flétris

    <o:p></o:p>

    J’aimerai …


    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Embrasser l’horizon azuré d’un plaisir translucide <o:p></o:p>

    Me promener loin au firmament, parler aux anges<o:p></o:p>

    De mes espoirs et ma destinée en larmes qui plonge <o:p></o:p>

    Fréquenter mes chimères loin des regards placides  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    19-09-2007<o:p></o:p>


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  • La louve blanche -quatrième partie- (fin)<o:p></o:p>

    -Dédié à ADN-<o:p></o:p>

    La reine mère fut contrariée, et n’accepta guère ce choix hasardeux
    Elle manigança une abominable ruse : murer la belle aux yeux de feu
    Dans la plus sombre des cellules pour pourrir jusqu’à la fin des temps
    Alors elle choisirait la femme idéale pour son fils futur roi omnipotent
    Pendant la nuit, deux puissants guerriers, sous les ordres de leur reine
    Firent brutalement irruption dans la chambre de Cendribelle sans peine
    L’emmenèrent de force au cachot obscur et la ligotèrent avec les chaînes
    Elle pleura, pourquoi être aussi cruel. Le conte de fée n’est qu’une scène
    De mensonges et de peines. Elle attendit toute la nuit, puis le jour fut passé
    Encore un autre mois. Elle comprit alors qu’on l’avait enfermée à perpétuité
    Déçue, elle reconnut avec amertume le drame de sa vie et elle cessa de compter
    La louve se souvint alors de la vieille femme, la bonne fée et sa promesse sacrée
    Cendribelle prononça finalement la fameuse formule trois fois d’un air mortifié:
    Ma bonne fée, mon rêve s’est malheureusement noirci, viens me protéger
    Elle réapparut jolie avec toutes ses parures, Cendribelle se jeta à ses pieds
    Pleurant et implorant, écœurée par la brutalité de ces sauvages guerriers
    « Je t’avais prévenue, mon enfant. Hélas le monde des hommes est empli
    D’animosité, ils se sont égarés sur une mauvaise voie de cruauté ensevelie


    Je te sauverai ma louve mais pour cela, tu dois faire le sacrifice solennel
    « Lequel ? Si je dois retrouver ma liberté je donne même mes prunelles
    « Pour te libérer de cette prison, tu dois traverser ces murs et ces chaînes
    « Comment parviendrai-je à une telle prouesse avec ce corps d’humaine
    « Tu dois renoncer à ton enveloppe charnelle pour devenir une entité spectrale
    « Libère-moi ma belle fée. À peine que j’ai goûté aux délices de ce monde brutal
    Qu’on m’a cruellement châtiée. Je préfère rentrer à la forêt, mon foyer divin
    Où l’amour est la loi, où la haine n’existe pas. Je m’en vais cœur serein»
    Sur ces mots, la bonne fée exauça les désirs de la belle à la voix fluette
    Elle lui offrit une coupe d’un étrange élixir au parfum de fleurette
    Elle flotta dans l’air, plus légère qu’une aigrette
    Plus aérienne qu’une douce alouette
    D’en haut elle vit son prince
    Fêter son mariage et grince
    Ivre de bonheur. Il danse !
    Avait-il facilement oublié
    La belle fille au cœur d’enfant
    Qui se baladait dans son cœur profond

    La
    Louve
    Devint ombre
    De son sort sombre
    Elle disparut dans la
    Forêt, et ne revint
    Plus parmi les
    Hommes, elle
    Survola les
    Nuées


    Aya
    16-19-2007<o:p></o:p><o:p> 
    </o:p>

    <o:p></o:p>


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  • La louve blanche -troisième partie-<o:p></o:p>

    -Dédié à ADN-<o:p></o:p>

    « Quel royaume préfères-tu mon enfant ?
    « N’y a-t-il pas un seul chez les humains ?
    « Non, ma louve blanche, hélas il y en a pleins
    Toujours prêts à engendrer le chaos, ces démons
    « Je choisis alors le plus beau, le plus riche des nations
    Le plus fort de ces royaumes en perpétuelle destruction
    « Tes désirs sont des ordres, puisses-tu jouir de satisfaction
    Le sort fut jeté, la louve devint une belle jeune femme joviale
    Elle se trouva comme par enchantement, dans les allées royales
    Au milieu de beaux jardins. Cendribelle rayonnait comme une rose
    Courait et trébuchait. Tellement contente, ses joues devenaient roses
    Cendribelle apprenait à peine ses premiers mouvements, elle se relevait
    Tellement heureuse de son nouvel aspect, les éraflures elle s’en moquait
    Un charmant sourire ne quittait point son doux visage d’adorable gamine
    Elle n’apercevait dans le monde des hommes que féerie et point de vermine
    Comme un joli papillon, elle dansait parmi jacinthes, lilas, tulipes et fougères
    Dans sa béatitude, elle n’aperçut point le regard qui l’observait sous le bel éther
    Un jeune prince fut frappé par la beauté enfantine qui s’amusait en toute liesse
    Il ne pouvait rêver d’une telle rencontre avec cette belle fille aux soyeuses tresses
    « Ô belle étoile au sourire brillant d’où viens-tu éclairer le noir qu’est ma vie ?
    « C’est à moi mon seigneur que vous conversez, de telle courtoisie je suis ravie !
    « Oui, toi qui rayonne de mille étincelles dans ces jardins qui jadis souffrirent
    M’accorderas-tu vœu de devenir ma femme pour le meilleur et pour le pire?
    Sur le trône de mon cœur, je te présenterai mon nom, ma vie et ma royauté
    Cendribelle la louve, fut honorée d’une si aimable rencontre. Souriante,
    Elle accepta la fervente demande et prit la main du prince accueillante
    Il lui fit visiter le royaume, voir la populace et les soldats tous fiers
    Elle vit alors de ses yeux la cruauté exercée par la pointe du fer
    Sur un peuple démuni. Les soldats frappaient un vieil homme
    Il défendait son fils qui avait volé un morceau de pain.
    Cendribelle affligée, défendit les deux malheureux
    Et se manifesta contre les coups des bourreaux

    Aya
    16-19-2007<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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  • Toi l’enfant Soleil (Pour toi Lilo)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Incarnant précieux saphir, tu dessines ton scintillant destin<o:p></o:p>

    Pour enluminer les âmes qui t’entourent, tu donnes la main<o:p></o:p>

    Sur des escaliers cristallins, tu atteins les cœurs avec aisance<o:p></o:p>

    A tous ceux qui en ont besoin, tu rayonnes de complaisance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Oublie le mauvais temps, car le tien est bien orné d’espérance<o:p></o:p>

    Regarde le ciel, là haut, même les étoiles t’invitent à leur danse<o:p></o:p>

    Ris petite colombe et oublie le mauvais temps. Car en ton cœur<o:p></o:p>

    Se cache un diamant pur éblouissant et charmant de candeur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tes amis sont présents pour t’entendre rayonner de joies<o:p></o:p>

    Briller comme l’ultime étincelle au-dessus de tous les toits<o:p></o:p>

    Toi l’enfant soleil fascinant qui joue avec ses mots de diamant <o:p></o:p>

    Oublie le mauvais temps et souris pour nous tous brillamment<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    15-09-2007<o:p></o:p>


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  • Le réveil<o:p></o:p>

    -6ème partie-

    <o:p> </o:p>

    -Aya, ma chérie Aya, réveilles-toi…mon Dieu aies pitié de nous ! Aya je t’interdis de m’abandonner toi aussi…qu’est- ce qui t’arrive ? Bon Dieu !<o:p></o:p>

    -Madame, je vous prie, ce n’est pas la peine de rester ici…allez vous reposer, votre fille reçoit les meilleurs soins possibles…<o:p></o:p>

    -mais elle est toujours inconsciente depuis trois jours, rien n’a changé ! … quand se réveillera-t-elle, docteur ? Je vous en supplie, dites-moi la vérité.<o:p></o:p>

    Avant de pouvoir répondre aux questions de ma mère terrifiée, un homme, élégamment habillé, franchi la pièce. Lui aussi est très inquiet, et il s’approche d’elle. C’est mon papa.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -C’est vrai ce que je viens d’entendre, Fatima ?<o:p></o:p>

    -Oui, Ahmed, elle va très mal, et je suis incapable de l’aider…<o:p></o:p>

    -Madame, je vous assure que l’état de votre fille est stable, il faut vous calmer sinon c’est vous qui irez mal…<o:p></o:p>

    -Que doit-on faire alors, docteur ? Intervient mon père.<o:p></o:p>

    -Rien, pour l’instant on doit la laisser se reposer, l’infirmière vient juste de lui administrer des médicaments pour stabiliser son rythme cardiaque et sa tension…jusque-là tout est normal.<o:p></o:p>

    - Pourquoi ne se réveille-t-elle pas alors ? demanda mon père tristement.<o:p></o:p>

    - je comprends parfaitement votre inquiétude, répond le médecin…personnellement, je pense qu’il s’agit d’un coma profond ou coma carus. Lors duquel le patient ne présente aucune réaction aux stimuli douloureux. Normalement le coma, qui signifie ‘sommeil profond’, est une abolition de la conscience et de la vigilance non réversible par la stimulation, après une lésion cérébrale traumatique ou pathologique. Mais votre fille ne souffre pas de ce genre de problème et son cerveau n’est pas endommagé.
    - Cela est rassurant alors ? dit instantanément mon père<o:p></o:p>

    - Absolument soyez tranquilles puisque son corps est intact, il y aura de l’espoir. Jusque-là elle n’a pas eu de traumatisme qui puisse nous inquiéter après son accident ; mais le problème réside dans le fait que son esprit refuse de retourner à la réalité…je crois que quelque chose lui fait peur…<o:p></o:p>

    -Je sais ce qui l’angoisse docteur. Intervient ma mère<o:p></o:p>

     - Madame cela nous aiderait peut-être à mieux comprendre son état, c’est quoi ?
    -C’est la mort de notre fils, elle n’a jamais pu accepter ce drame. Répond-t-elle d’un air abattu. <o:p></o:p>

    -vous devez la laisser ici, son hospitalisation en service d’anesthésiologie est indispensable pour assurer un suivi optimal. Les infermières sont entrainées pour ce genre de cas. <o:p></o:p>


    J’entends le claquement de la porte et je réalise que tous les trois sont sortis de la pièce en me laissant seule. J’ai beau essayé de leur parler, mes lèvres étaient colées l’une à l’autre comme si on me prive d’émettre le moindre bruit, le moindre son. Je les ai entendus depuis le début de la conversation mais je ne suis pas arrivée à leur parler, du moins à soulager les inquiétudes de maman, comme si un mur invisible nous sépare…Heureusement, la présence de mon père apaisera sûrement ses tourments.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon corps pèse des tonnes, je ne peux plus bouger. Même mes yeux, je n’arrive plus à les ouvrir…je sens et j’entends tout autour de moi, les piqûres qu’on me fait étaient dures à supporter, j’ai envie de hurler à cause de la douleur. Mais je n’y arrive pas, je suis prisonnière de ma paralysie. Et personne ne soupçonne que je suis tout à fait consciente dans ce corps impuissant et vulnérable.
    Des jours et des jours passent et rien ne change. Je suis présente et absente à la fois dans cette chambre où j’aspire les odeurs désagréables des médicaments. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les infirmières ont pris l’habitude de passer dans ma chambre pour discuter en pensant que je ne peux les entendre. Elles rigolent et discutent : l’une d’elles raconte ses soucis professionnels et émotionnels, l’autre se lamente d’une amie qui l’aura lâchement déçue, et une autre se sent navrée de me voir encore inconsciente, probablement à l’agonie…elles se demandent alors si je pourrai un jour me réveiller ! <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toujours étendue sur le lit, je ne fais qu’écouter et sentir toute présence près de moi…ainsi coupée du monde extérieur, celui des vivants, je péris dans un étrange état de spéculation, toutes les choses qui m’obsèdent autrefois n’ont plus d’importance en ces moments d’impuissance. Comme si Dieu m’a donnée une occasion unique pour penser à lui, à sa présence. Je dis souvent que je suis seule, au fait je me suis trompée car Dieu est là pour nous, pour moi…Il faut seulement l’interpeler et le supplier…même si je dois mourir, je veux seulement parler à ma pauvre maman, une dernière fois avant l’ultime heure.<o:p></o:p>


    Les jours se suivent lentement, je ne pense plus. Je me suis retirée dans une profonde prière discrète, seul moyen qui me permet de supporter le vide dans lequel je suis entraînée. D’un moment à l’autre, je sombre dans un sommeil sans rêve, j’ai peur de ne plus pouvoir me réveiller avant de dire à dieu à ma famille.<o:p></o:p>


    Quelque chose d’atroce et d’indéfinissable me chatouille, je ne peux supporter cette nouvelle sensation dont j’ai perdu l’habitude. Tel un nouveau-né, je commence à prendre contact avec le monde par mes sens : l’ouïe, l’odorat et cette fois le toucher. J’ai beau envie de frapper cette mouche qui me picote le pied. Sûrement elle me considère la cible la plus inoffensive et la plus faible. Un matin pas comme les autres est perturbé par une envahissante et sournoise présence. Aussi mon cadavre s’offre sans résistance ni objection à cette créature nauséabonde. Je suis la proie idéale, exposée à ses humeurs et ses caprices lamentables et épuisants. Jamais je ne me suis imaginée devenir un jour la cible d’un tout petit insecte. Elle ne veut plus me quitter. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Dotée d’une intelligence infernale, elle sait très bien esquiver mes visiteurs, quand elle sent une autre présence elle s’enfuit ; elle se réfugie là où on ne peut guère la remarquer telle une créature pensante et constante. Mais lorsque je suis seule, elle n’arrête guère de m’assaillir. Cette brûlante sensation ne fait qu’augmenter. Parfois agréable, je l’avoue, puisque je constate que mon corps a repris certaines de ses fonctions, je suis dorénavant capable de sentir. D’autrefois je ne cherche qu’un moyen pour écraser cette maudite mouche. J’aimerai bien qu’elle me laisse tranquille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les visites de la mouche se font de plus en plus fréquemment autant que les membres de la famille et les amis. Apparemment elle défie mon handicap ainsi que toutes les tentatives d’hygiène appliquées dans cet hôpital. Ma soumission à cette désagréable présence est pesante. La mouche tourne autour de moi, en produisant un bruit agaçant et insupportable. Je suis sûre qu’elle me dévisage avec ses horribles yeux d’alien lorsqu’elle se tient toute fière sur mon nez. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce minuscule parasite n’arrête pas de chatouiller mes membres découverts avec ses pattes dégoutantes et piquantes. On dirait qu’elle demeure comme une assidue observatrice pour explorer le corps infirme qui périt devant elle sans se défendre. Grand Dieu Tout Puissant, mon enveloppe charnelle était soumise aux caprices d’une toute petite mouche, insignifiante et horriblement arrogante.<o:p></o:p>

     
    Un jour dès cinq heures du matin, elle est revenue comme d’habitude, hostile et bien décidée à m’empoisonner la vie. Elle me prive de dormir, j’ai beau tenté de bouger ma main pour la chasser. Malheureusement je n’y suis pas arrivée. Le temps passe comme un calvaire, ma peau me pique de plus en plus, surtout avec cette chaleur atroce de l’été et la sueur glacée qui coule sur mon corps comme les torrents d’une rivière.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A huit heures, j’entends les pas discrets du médecin et d’une infirmière. Ils se tiennent près de mon lit afin de vérifier ma situation actuelle en espérant un changement positif. Quand à moi, je mène toujours mon combat acharné contre la petite et minuscule mouche. Toutefois, je commence à sentir mes doigts. Immonde et cruelle, elle profite de ma faiblesse. C’est à ce moment que l’infirmière sursaute sous l’effet de la surprise :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Docteur, elle vient juste de faire bouger les doigts de sa main droite !
    - Es-tu sûre Nadia ? demande le médecin en retenant sa respiration.
    - Certainement, croyez-vous qu’elle réagi finalement aux nouveaux médicaments par voie intraveineuse qu’on lui a donnée ?<o:p></o:p>

    - Espérons-le. Mais pour le moment vérifions le niveau de sa tension, son rythme cardiaque, et sa respiration … appelles les autres médecins, le cas de notre patiente est assez difficile, j’ai besoin d’être assisté ; fais vite Nadia !
    - J’y cours docteur… <o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Les pas précipités de Nadia se font bourdonner dans ma tête, la joie me requinque et un soulagement fort apaisant me submerge. Finalement, je peux tuer la sale bestiole.<o:p></o:p>


                                                                                                                        Aya<o:p></o:p>

     15-09-2007

    <o:p> </o:p>


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  • Féerie : Rejoins-moi en rêves<o:p></o:p>

    Rejoins-moi, flamme de mes aspirations<o:p></o:p>

    Eternelle promesse de mes folles imaginations<o:p></o:p>

    J’attends ta lumière éblouissante et ton apparition<o:p></o:p>

    Où que tu sois je suivrai ta majestueuse démarche<o:p></o:p>

    Inonde mon cœur altéré de tes brillantes promesses <o:p></o:p>

    N’arrête pas de souffler en mon âme tes tendresses<o:p></o:p>

    Source immortelle de mes insatiables prouesses<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon univers est désert sans ta présence<o:p></o:p>

    Onde de mes rêves les plus fous et mon errance<o:p></o:p>

    Improvise l’accès de mon cœur et franchis la murette<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En rêves, je te vois avec une épée sur une belle licorne<o:p></o:p>

    Neutralisant mes prémonitions et craintes sans bornes  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réalité ou fiction, ton beau sourire m’est tellement accueillant<o:p></o:p>

    Enjôleuse est ta présence en ce temps de précarité, esprit vaillant  <o:p></o:p>

    Vole au-dessus des terroirs les plus étranges, et amène-moi la magie<o:p></o:p>

    Eternelle lueur d’espoir qui surgit avec ton doux timbre de nostalgie <o:p></o:p>

    Source de mon inspiration : toi, ma plume, ma délicate invention<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    14-09-2007<o:p></o:p>


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  • Stigmate?!<o:p></o:p>

    Je prends mon encrier, j’ajoute une pointe d’émotions variées<o:p></o:p>

    Je contemple le vide, j’en récolte des images et des visages livides<o:p></o:p>

    Une histoire si terne d’une communauté vivant dans des cavernes<o:p></o:p>

    Mon imagination obscurcie côtoie des silhouettes surgissant de l’ombre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Monde d’épouvante dont on aime oublier l’existence en cette vie accablante<o:p></o:p>

    Agression, drame, colère, haine, jalousie, pleurs, massacre …et quoi encore ?<o:p></o:p>

    La liste est encore interminable à recenser, l’homme à son rythme abominable <o:p></o:p>

    Prend les décisions comme un sadique et s’amuse à cultiver sa réalité pathétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quand le monde sombre dans le gouffre du silence<o:p></o:p>

    Et que les cœurs alanguis ressentent l’absence<o:p></o:p>

    D’un parent trop cher comme une évidence<o:p></o:p>

    Les enfants seuls, pleurent sur les sentiers<o:p></o:p>

    Grisailles dans les petits cœurs déniés<o:p></o:p>

    En ce monde d’incessante guerre<o:p></o:p>

    Toutes liesses ils enterrent<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’encre a cessé de rêver<o:p></o:p>

    Elle sombre sans arrêt<o:p></o:p>

    Dans la catapulte <o:p></o:p>

    D’un air inculte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    08-09-2007<o:p></o:p>


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  • Une nuit peu ordinaire

    5ème partie
    <O:P></O:P>

    Encore minuit, mon histoire recommence avec le tic tac interminable de l’horloge qui me dérange. Bon Dieu, je n’arrive pas à fermer l’œil. Depuis déjà une demi-heure, je me tourne d’un côté à l’autre sur mon lit. Quelle nuit ! Mes yeux refusent de clore. Mon esprit ne veut plus céder à la loi de la mort passagère. Il se rebelle. Je jette un regard sur mon ordinateur encore allumé. Que pourrais-je faire pendant cette nuit qui s’annonce hostile. Il fait très chaud, ma tête risque d’exploser à cause des idées importunes qui ne cessent de m’obséder jour et nuit. Y aura-t-il un jour béni où je pourrai avoir des pensées joyeuses. Cela m’arrive, mais je perds vite l’éclat de mes rires.<O:P></O:P>

    Je ferme les yeux, je récite mes prières. Rien à faire, le sommeil refuse de m’inviter dans sa demeure. Je resterai éveillée cette soirée. Pourtant, que vais-je faire ?<O:P></O:P>

    Me lamenter sur des pages incolores et silencieuses, partager avec l’encre ensanglantée les fragments de ma vie fastidieuse. Je suis fatiguée par l’abondance de mes larmes, et la profusion de mes soucis. Je veux vivre avec le sourire. Mais comment ? Ignorer les problèmes qui noircissent ma vie et refusent de me laisser en paix. J’ai longtemps entendu un proverbe disant : souris, la vie te sourira. Je l’ai fait ! Résultat ? Je l’ai fait ! J’attends ! Rien ! <O:P></O:P>

    J’avoue que ma vie est jonchée de bonheur. Mais depuis peu, elle est devenue un enfer. Je ne suis pas ingrate, Dieu m’a offert tout ce dont rêve une personne : une famille aimante, un domicile heureux, un beau parcours d’études, un travail, des amis …Mais bon, je ne peux pas avoir confiance en tout le monde, tellement trahie. <O:P></O:P>

    Je regarde dans le couloir, en un bref instant d’inattention j’ai cru entendre les miaulements de ma petite chatte Maxi que j’avais perdue à l’âge de 16 ans. Je ne sais pas pourquoi je pense à mon minet que je n’ai plus revu depuis son départ. Peut-être qu’elle s’était fait écrasée par une voiture, peut-être qu’on me l’avait volée ou tout simplement elle avait préféré la vie dans les rues en toute liberté. <O:P></O:P>

    Il est une heure trente, toujours éveillée, je n’arrive pas à m’endormir. <O:P></O:P>

    Je prends un livre de science fiction, mon préféré « La tourmente des invisibles » je lis la première page, la deuxième, la troisième …<O:P></O:P>

    Je vois un homme flottant dans les airs, apparemment il est inconscient. Cette horrible vision me terrifie tout en éveillant en moi de l’étonnement et de la curiosité : comment cet homme peut-il survoler la falaise tout en défiant les lois de la gravité et celles de la nature ? Je n’en crois pas mes yeux !!! Je  divague! Tout d’un coup une géante araignée apparait furieuse et agressive, avec ses longues pattes poilues, elle les a plantées dans chaque partie du corps de cet homme ; poitrine, bras, ventre, cuisses et pieds…c’est donc cette repoussante créature qui le maintient dans les airs, serait-ce un festin qu’elle se charge de préparer…dont elle déguste la saveur avant le moment déterminant de son repas prévu. Que signifie cette vision sanglante et brutale ?! Paralysée dans mon coin au bout d’un moment, je n’arrête de contempler cette scène de torture en éprouvant des émotions confuses d’horreur et de fascination inexplicable. Je vois d’autres araignées se diriger haletantes et pressées vers moi, serai-je leur nouvelle proie ? Effrayée je recule, je ferme les yeux tout en entendant dans ma tête une douce voix me calmer et m’interpeller pour la rejoindre. Je reprends alors mes esprits et mon courage, j’ouvre mes yeux pour comprendre ce qui m’arrive, alors je vois ma petite chatte me disant :<O:P></O:P>

    -Viens Aya, il y a tant de choses que tu dois découvrir. N’aies crainte, ce monde dans lequel tu es projetée ne te sera d’aucun mal, tu survivras mais tu dois comprendre l’énigme !<O:P></O:P>

    Mais de quelle énigme parle-t-elle ? A quel monde fait-elle allusion ? Et encore une chatte peut-elle parler ?  Soudain je sens mon corps écrasé sous un poids très lourd, une gigantesque araignée m’attrape et me piège sous son corps poilu et dégoûtant. Elle m’écrase de plus en plus et je suffoque…je ne peux plus respirer, je commence à lutter pour me débarrasser de son emprise…je me bats mais le poids m’écrase…j’entends alors des coups sur une porte…je me bats encore, ouille ! Ça fait mal, j’ai une bosse sur la tête ! <O:P></O:P>

    Je me réveille tout d’un coup, je me trouve sur le sol, il faisait tard. Quatre heures du matin précise, j’entends encore quelqu’un frapper à la porte. Je me presse en enfilant ma robe de chambre pour ouvrir. Mais il n’y avait personne, j’avais tout le corps qui tremble de terreur. Puis je décide de sortir prendre l’air. Je suis seule, toute la famille est partie en voyage.<O:P></O:P>

    Je demeure assise dans le jardin, je contemple le ciel jusqu’à l’aube. Le sommeil m’a quittée et je ne veux pas rentrer à l’intérieur en sachant que je suis seule ; cette idée ne m’effraie guère mais m’inquiète. Je ne veux plus que ma souffrance continue à me dévorer, et que mes fantômes prennent le dessus sur moi. <O:P></O:P>

    Aya<O:P></O:P>

    13-09-2007<O:P></O:P>


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  • Regard de diamant <o:p></o:p>

    (Dédié à Amel, brillante poétesse âgée de 14 ans)<o:p></o:p>

    Belle fille au regard ébène épatant<o:p></o:p>

    Sous la lumière d’un soleil éclatant<o:p></o:p>

    Tu marches légère sous la brise d’été<o:p></o:p>

    Frôlant la ramure d’un champ de blé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours petite fille, embrasse les cieux<o:p></o:p>

    Et empreinte le chemin lumineux<o:p></o:p>

    D’une hirondelle au chant sublime<o:p></o:p>

    Car ton étoile avec bonheur elle rime<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fait résonner ta voix au-dessus des océans<o:p></o:p>

    Laisse entendre ton chant dans les continents<o:p></o:p>

    Réveille les espoirs qui dorment sous ta chandelle<o:p></o:p>

    Poursuis les légendes des héros qui éveillent ton zèle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Continue à m’enchanter par ta grande aptitude<o:p></o:p>

    Et ton talent lyrique, enfant à la belle attitude<o:p></o:p>

    Car j’y perçois l’âme d’une poétesse en herbe<o:p></o:p>

    Qui brillamment explore la magie du verbe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    12-09-2007<o:p></o:p>

    Je te souhaite la bienvenue Amel parmi les poètes et poétesses oasissiens (es)<o:p></o:p>


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  • Mémoire<o:p></o:p>

    4ème fragment de ma nouvelle

    Cette nuit-là assise près de ma tendre mère, j’ai aimé jouer la coquine. On m’appelle souvent la « comique » à cause de mes folles interventions en plein dialogue. J’aime bien ajouter de l’humour dans les conversations familiales pour garder en mémoire un beau souvenir.<o:p></o:p>

    Mon papa chéri est souvent heureux de me voir joyeuse, il ajoute lui aussi de la sienne. Pauvre maman, je la fais tellement rire qu’on doit vite chercher un verre d’eau. Je suis incorrigible ! Je lui fais ce coup plusieurs fois, mais elle tient le coup parce que ses yeux rayonnent souvent de bonheur. Evidemment, elle se met en colère, imaginez la scène. Ensemble autour d’un verre de thé, nous sommes entrain de boire et moi je parle calmement et sans avertir, j’envoie un calibre fou-rire ! C’est tellement drôle ! J’aime bien. Pourtant, ma pauvre maman ne rigole plus. On dirait que la chaude boisson a changé de trajectoire vers les bronches respiratoires. Elle commence à tousser. Nous sommes tous affolés, elle étouffe ! On lui apporte de l’eau à boire pour alléger la toux. Elle crie de colère : « mais veux-tu me tuer ! Aya ! Ce n’est pas le moment pour plaisanter ! » <o:p></o:p>

    Après quelques secondes, elle se rappelle de la blague et elle se met à rire. Ils reprennent la conversation tout en m’avertissant de ne plus recommencer… Enfin juste lorsque nous nous trouvons à table. Mais à qui ? À moi ? La petite dingue ? <o:p></o:p>

    J’embrasse la joue tendre de ma mère et celle de mon père. Direction ma chambre ! J’aimerai écrire quelques pages que l’encre m’insuffle. J’empreinte une autre peau, celle qui convient à la nuit, mes yeux translucides ne voient que le langage des mots. Ils se bousculent dans ma tête. Un état étrange d’élévation spirituelle, d’extase ou d’enchantement ? Difficile à expliquer cet état second. Puis une fusion curieuse d’émotions envahissent mon cœur. Ce n’est que le clavier qui me permet de les suivre. Depuis longtemps j’ai perdu l’usage de mes pages et du stylo. Mes pensées vont tellement vite que je n’arrive plus à suivre. Heureusement qu’il y a mon compagnon d’inspiration : ce sacré ordinateur. <o:p></o:p>

    Cette boite magique m’a permise de construire les firmaments de mes chimères, mes randonnées lunaires et mes simples plaisirs artistiques. Quel plaisir que de voir mes textes se dresser mot suivant un autre parfois avec pensées précises, d’autre fois avec émotions confuses. Je m’abandonne à la merci du hasard, ce que me dicte ma plume me satisfait considérablement pour l’instant. Je n’ai qu’à me soumettre à son charme et ses caprices. C’est ma destinée, et j’en suis fière !<o:p></o:p>

    Je n’ai pas la tête de quelqu’un qui se vante ! Détrompez-vous, je suis une personne qui aime surtout bourlinguer à travers les mondes magiques de la langue. Y découvrir ma joie et y explorer ma peine pour enfin dire que j’ai un jour existé, voilà le fruit de mes entrailles, de mon esprit. Mes promenades nocturnes les plus salubres se font souvent en rimes, en strophes. Je me sens bien dans ma peau quand ma voix se concrétise en une poésie éloquente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aya<o:p></o:p>

    11-09-2007
    merci à mon ami Farid Zalhoud pour ses précieux encouragements

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