• Légende d'une reine (troisième partie) – <o:p></o:p>

    Dédié à ma Louve blanche et Pierrot<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La reine, hautaine, se livra à ses ennemis<o:p></o:p>

    Pour se sacrifier et sauvegarder <o:p></o:p>

    Son malheureux peuple et la vie<o:p></o:p>

    Alors commença la ruse et le sortilège<o:p></o:p>

    La grande magicienne des Minotaures<o:p></o:p>

    D'un rire cynique, lui demanda le prix<o:p></o:p>

    "Mais quel prix? Après la mort de mon père<o:p></o:p>

    Ou celle de mon époux épris ?<o:p></o:p>

    "Non ma chère, tu seras excommuniée <o:p></o:p>

    Mais bien sûr, cela à ta guise  <o:p></o:p>

    Voudrais-tu devenir ma jeune acquise <o:p></o:p>

    Centaure ou Minotaure?<o:p></o:p>

    "Pourquoi donc commettre un tel tort ?  <o:p></o:p>

    "Ne veux-tu pas qu'on épargne ces humains ? <o:p></o:p>

    La jeune reine pria, d'une voix désespérée, cria :<o:p></o:p>

    "Allez-y faites ce qui vous plait ! Larme, elle versa <o:p></o:p>

    A cet instant, une petite fée, par enchantement<o:p></o:p>

    Surgit, sauva la jeune femme de ses ravisseurs et disparut<o:p></o:p>

    Au milieu de l'océan, Chareazade se trouva seule et pleura<o:p></o:p>

    La gracieuse fée aux ailes cristallines, réapparut <o:p></o:p>

    L'impératrice, implorant lui demanda de rentrer<o:p></o:p>

    Son devoir de reine, parmi son peuple, était de rester<o:p></o:p>

    "Minotaures et Centaures sont de viles créatures sans honneur<o:p></o:p>

    Ils voulaient te damner ensuite brûler sans pitié tes serviteurs<o:p></o:p>

    "Je ne veux plus vivre si tout le monde doit souffrir<o:p></o:p>

    "Je ne veux plus vivre si tout le monde doit mourir<o:p></o:p>

    "J'aimerai tant oublier ces atrocités<o:p></o:p>

    Ces cauchemars et ces férocités <o:p></o:p>

    La fée versa sur la reine poudre dorée <o:p></o:p>

    Comme une gentille marraine adorée<o:p></o:p>

    L'embrassa sur la joue droite, sereine<o:p></o:p>

    Chareazade devint par la suite sirène<o:p></o:p>

    Plongea loin, au fond de l'océan<o:p></o:p>

    Oubliant sa souffrance et d'un air omniscient<o:p></o:p>

    Chanta son Histoire bouleversante, <o:p></o:p>

    Sans verser de larme pétrifiante  <o:p></o:p>

    Voilà chers amis, la légende de la reine<o:p></o:p>

    Devenue sirène<o:p></o:p>

    Pour échapper à sa peine <o:p></o:p>


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  • Légende d'une reine (deuxième partie) – <o:p></o:p>

    Dédié à Louve blanche et Pierrot_Lune

    <o:p> </o:p>

    Les deux royaumes devinrent farouches alliés<o:p></o:p>

    Sous le drapeau des deux souverains cavaliers <o:p></o:p>

    Chareazade vécut beaux jours pleins de douceur<o:p></o:p>

    A ses côtés le beau prince Zador, comblé de bonheur<o:p></o:p>

    Or, dans l'autre contrée, vivaient de viles créatures<o:p></o:p>

    Appelées Minotaures et Centaures, de vraies pourritures <o:p></o:p>

    Se révoltèrent, se sentirent trahis par le joyeux sort <o:p></o:p>

    Ils avaient d'autres dessins en tête, idées de mort<o:p></o:p>

    Pour les humains, qui jamais ne s'inquiètent,<o:p></o:p>

    Les voir s'entretuer comme de pitoyables bêtes<o:p></o:p>

    Ou périr sous le regard effrayé des ancêtres<o:p></o:p>

    Alors commença le fameux stratagème<o:p></o:p>

    Diablerie, méchanceté et blasphème<o:p></o:p>

    Tuer tous les humais qui s'aiment<o:p></o:p>

    Les créatures surveillaient de loin<o:p></o:p>

    Envie de détruire comme un besoin <o:p></o:p>

    Viles, avalaient leur immonde salive<o:p></o:p>

    Et du véritable bonheur, ils se privent<o:p></o:p>

    Machiavéliques assassins sans honneur<o:p></o:p>

    Comme prévu, ils commencèrent l'horreur<o:p></o:p>

    Le roi Azgard malheureux, fut le premier tué<o:p></o:p>

    La princesse fut sacrée reine avec pouvoir attribué <o:p></o:p>

    Zador chevalier vaillant, à la volonté accentuée<o:p></o:p>

    Défia le mal, escorté par de valeureux guerriers<o:p></o:p>

    Mais les Centaures furent de féroces meurtriers<o:p></o:p>

    Après défaite, le jeune époux rentra au palais<o:p></o:p>

    Corps estropié, Avec blessures et plaies<o:p></o:p>

    A l'agonie, il gémissait, il souffrait<o:p></o:p>

    Pria sa jeune Chareazade de s'en aller<o:p></o:p>

    Quitter le royaume pour se sauver<o:p></o:p>

    Sa belle honorable, refusa toute inclination<o:p></o:p>

    Ce n'était point la destinée de souveraine <o:p></o:p>

    Que de vivre cette misérable fin d'abomination <o:p></o:p>

    Zador mourut, pleurant et malheureux<o:p></o:p>

    Sous le regard de sa belle, miséreux <o:p></o:p>

    Au son de ses sanglots d'Adieu.<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>


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  • Libre horizon (Dédié à mon ami Amédiaz)<o:p></o:p>

    Je suis l'arbre éternel<o:p></o:p>

    Aux senteurs d'Argan<o:p></o:p>

    Je suis la feuille inconditionnelle<o:p></o:p>

    Du temps caressé par le vent<o:p></o:p>

    Je suis le berceau de la tolérance<o:p></o:p>

    Entre les peuples sans préférence<o:p></o:p>

    Dans mon grimoire, j'expose<o:p></o:p>

    Ma culture grandiose <o:p></o:p>

    Celle d'un artisan<o:p></o:p>

    D'une couturière<o:p></o:p>

    Ou d'un paysan<o:p></o:p>

    Célébrant les cultes <o:p></o:p>

    D'un pays en fête<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tu peux être berbère ou arabe<o:p></o:p>

    Je suis ton foyer, ton paradis<o:p></o:p>

    Tu peux être patriote ou étranger<o:p></o:p>

    Ensemble, vous créez l'accord  parfait<o:p></o:p>

    Je me nourris de chaque pétale<o:p></o:p>

    De vos éternelles mémoires<o:p></o:p>

    Je protège vos histoires ancestrales<o:p></o:p>

    Aussi bien que vos célèbres victoires<o:p></o:p>

    Je suis Le Maroc de toutes les cultures<o:p></o:p>

    Anciennes ou nouvelles sculptures<o:p></o:p>

    Vous n'êtes jamais en péril<o:p></o:p>

    Dans mon cœur viril<o:p></o:p>

    Jamais un exil<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Aya<o:p></o:p>


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  • Ame poétique

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    L'âme se promène joyeusement  <o:p></o:p>

    Dans les destins de son imagination<o:p></o:p>

    Touchant les esprits de son inspiration<o:p></o:p>

    Qui l'effleurent affectueusement<o:p></o:p>

    Avec mots d'une grande délicatesse<o:p></o:p>

    Pour alléger tant de crainte et tristesse<o:p></o:p>

    Solitaires, Entre l'encrier et la plume<o:p></o:p>

    Conversent les beaux vers subtiles<o:p></o:p>

    Alors, en songes, la fée devient perle<o:p></o:p>

    Et la perle devient larme<o:p></o:p>

    De bonheur ou de tristesse<o:p></o:p>

    Le poète l'exprime perplexe <o:p></o:p>

    Sans ennui et sans complexe<o:p></o:p>

    Son encrier lui murmure poésie <o:p></o:p>

    De son temps imprégné<o:p></o:p>

    De sonnets signés et enseignés   <o:p></o:p>

    Immortelle et indomptable pensée<o:p></o:p>

    Parfois repoussée<o:p></o:p>

    Mais finalement racée<o:p></o:p>

    Dans la mémoire classée <o:p></o:p>

    Elle contient émotions et vérités<o:p></o:p>

    D'expériences et activités<o:p></o:p>

    De versificateurs acharnés<o:p></o:p>

    Entre plume et encrier incarné <o:p></o:p>

    A vouloir traduire l'histoire enlaidie<o:p></o:p>

    En un immense et beau bijou poli


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  •  

    Légende d'une reine – Dédié à mon amie louve blanche?

    Jadis au summum des routes neigeuses <o:p></o:p>

    Dans un royaume mystérieux<o:p></o:p>

    Grandit une belle fille courageuse <o:p></o:p>

    Aux yeux bleus dont le regard vivement curieux<o:p></o:p>

    Elle aimait toute les belles choses <o:p></o:p>

    Qui somptueuses l'entouraient<o:p></o:p>

    Et cueillait toutes les tulipes et roses  <o:p></o:p>

    Fabuleuses Qu'elle admirait<o:p></o:p>

    Son nom fut la goutte d'eau <o:p></o:p>

    D'une légendaire rivière<o:p></o:p>

    Le souffle tiède de la brise <o:p></o:p>

    Qui taquinait les feuilles sur les pierres<o:p></o:p>

    Chereazade fille unique du grand roi Azgard,    <o:p></o:p>

    Etait son meilleur exploit<o:p></o:p>

    Le souverain ne parlait à ses ministres que d'elle, <o:p></o:p>

    Son beau chaton siamois<o:p></o:p>

    Un jour, la belle fille apparut devant le père, <o:p></o:p>

    Avec une attention admirative<o:p></o:p>

    Son bébé fut désormais une gracieuse femme <o:p></o:p>

    Admirablement expansive souvent pensive <o:p></o:p>

    A ses côtés un jeune prince, <o:p></o:p>

    Fils d'un autre monarque fut soudain épris<o:p></o:p>

    Son cœur chantonna avec volupté son amour <o:p></o:p>

    D'elle il fut vite amoureux et perdit esprit<o:p></o:p>

    Il pria le roi à genoux de lui accorder sa main, <o:p></o:p>

    A qui il offrirait son cœur carmin <o:p></o:p>

    Le souverain fut gêné, accorda faveur <o:p></o:p>

    Au jeune prince qui prit vite sortie<o:p></o:p>

    Vers sa dulcinée qui frôla l'herbe, avec un œil rêveur  <o:p></o:p>

    Dans son beau jardin sous les rayons assagis<o:p></o:p>

    Son teint mordoré rappela au jeune prince rieur <o:p></o:p>

    Maintes légendes dans son esprit<o:p></o:p>

    Et il se mit encore à genoux,   <o:p></o:p>

    Le chevalier vaillant et sa main, il prit<o:p></o:p>

    Après cinq jours, tout le peuple célébra heureux <o:p></o:p>

    La plus grande union de tous les temps harmonieux  <o:p></o:p>

    D'un prince fou amoureux jusqu'à l'inconscient <o:p></o:p>

    Et d'une princesse dont le cœur empli de passion


    Les deux royaumes devinrent farouches alliés

    Sous le drapeau des deux souverains cavaliers

    Chareazade vécut beaux jours pleins de douceur

    A ses côtés le beau prince Zador, comblé de bonheur

    Or, dans l'autre contrée, vivaient de viles créatures

    Appelées Minotaures et Centaures, de vraies pourritures

    Se révoltèrent, se sentirent trahis par le joyeux sort

    Ils avaient d'autres dessins en tête, idées de mort

    Pour les humains, qui jamais ne s'inquiètent,

    Les voir s'entretuer comme de pitoyables bêtes

    Ou périr sous le regard effrayé des ancêtres

    Alors commença le fameux stratagème

    Diablerie, méchanceté et blasphème

    Tuer tous les humais qui s'aiment

    Les créatures surveillaient de loin

    Envie de détruire comme un besoin

    Viles, avalaient leur immonde salive

    Et du véritable bonheur, ils se privent

    Machiavéliques assassins sans honneur

    Comme prévu, ils commencèrent l'horreur

    Le roi Azgard malheureux, fut le premier tué

    La princesse fut sacrée reine avec pouvoir attribué

    Zador chevalier vaillant, à la volonté accentuée

    Défia le mal, escorté par de valeureux guerriers

    Mais les Centaures furent de féroces meurtriers

    Après défaite, le jeune époux rentra au palais

    Corps estropié, Avec blessures et plaies

    A l'agonie, il gémissait, il souffrait

    Pria sa jeune Chareazade de s'en aller

    Quitter le royaume pour se sauver

    Sa belle honorable, refusa toute inclination

    Ce n'était point la destinée de souveraine

    Que de vivre cette misérable fin d'abomination

    Zador mourut, pleurant et malheureux

    Sous le regard de sa belle, miséreux

    Au son de ses sanglots d'Adieu.

    La reine, hautaine, se livra à ses ennemis

    Pour se sacrifier et sauvegarder

    Son malheureux peuple et la vie

    Alors commença la ruse et le sortilège

    La grande magicienne des Minotaures

    D'un rire cynique, lui demanda le prix

    "Mais quel prix? Après la mort de mon père

    Ou celle de mon époux épris ?

    "Non ma chère, tu seras excommuniée

    Mais bien sûr, cela à ta guise 

    Voudrais-tu devenir ma jeune acquise

    Centaure ou Minotaure?

    "Pourquoi donc commettre un tel tort ?  

    "Ne veux-tu pas qu'on épargne ces humains ?

    La jeune reine pria, d'une voix désespérée, cria :

    "Allez-y faites ce qui vous plait ! Larme, elle versa

    A cet instant, une petite fée, par enchantement

    Surgit, sauva la jeune femme de ses ravisseurs et disparut

    Au milieu de l'océan, Chareazade se trouva seule et pleura

    La gracieuse fée aux ailes cristallines, réapparut

    L'impératrice, implorant lui demanda de rentrer

    Son devoir de reine, parmi son peuple, était de rester

    "Minotaures et Centaures sont de viles créatures sans honneur

    Ils voulaient te damner ensuite brûler sans pitié tes serviteurs

    "Je ne veux plus vivre si tout le monde doit souffrir

    "Je ne veux plus vivre si tout le monde doit mourir

    "J'aimerai tant oublier ces atrocités

    Ces cauchemars et ces férocités

    La fée versa sur la reine poudre dorée

    Comme une gentille marraine adorée

    L'embrassa sur la joue droite, sereine

    Chareazade devint par la suite sirène

    Plongea loin, au fond de l'océan

    Oubliant sa souffrance et d'un air omniscient

    Chanta son Histoire bouleversante,

    Sans verser de larme pétrifiante  

    Voilà chers amis, la légende de la reine

    Devenue sirène

    Pour échapper à sa peine

    13-07-2007





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