Par
Elektra 1 dans
Textes XIX le
1 Janvier 2011 à 01:23
Oui je souille mon recueil
et après ?
Les nues ternes ont soif, elles enlacent les sommets.
Grisâtres, elles transpirent ; elles gémissent
Et devant elles, je murmure quelques vers
Devant la merveilleuse sombre beauté
Oui, je souffre dans ces endroits où je ne respire
Où la vie est dérisoire puisque le bonheur expire
Je maudis les peines et les instants qui guettent
Chaque sourire pour lôter de nos lèvres muettes
Oui, jécris des poèmes sombres sans lumière
Qui suintent une encre morose, empoisonnée.
Ils sont miroir dun moi celé sous une pierre,
Qui macule la page lactée de ma voix étouffée.
Mon sombre recueil pleure et perd sa pureté
Puisque ses larmes jaillissent de mes veines,
Je le souille de mes déceptions et mes haines
Et je le relis pour deviner une vraie envolée !
@Aya
01-01-2011