• Oui je souille mon recueil … et après ?

    Oui je souille mon recueil … et après ? Les nues ternes ont soif, elles enlacent les sommets. Grisâtres, elles transpirent ; elles gémissent Et devant elles, je murmure quelques vers Devant la merveilleuse sombre beauté Oui, je souffre dans ces endroits où je ne respire Où la vie est dérisoire puisque le bonheur expire Je maudis les peines et les instants qui guettent Chaque sourire pour l’ôter de nos lèvres muettes Oui, j’écris des poèmes sombres sans lumière Qui suintent une encre morose, empoisonnée. Ils sont miroir d’un moi celé sous une pierre, Qui macule la page lactée de ma voix étouffée. Mon sombre recueil pleure et perd sa pureté Puisque ses larmes jaillissent de mes veines, Je le souille de mes déceptions et mes haines Et je le relis pour deviner une vraie envolée ! @Aya 01-01-2011

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