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Mes nuits (Partie 3 de ma nouvelle)
Mes nuits <o:p></o:p>
(Partie 3 de ma nouvelle)<o:p></o:p>
Caressant les vitres de la chambre, jobserve timide les gens qui circulent dans la rue. Il y a ceux qui sont souriants, ceux qui sont inquiets et même ceux, dont le regard impénétrable, qui cachent bien leur jeu et ne manifestent aucune émotion sur leurs traits placides. Toute une scène de vies différentes soffre à moi comme dans un théâtre du burlesque mélangé à une poignée du dramatique qui a apparemment envahi le décor nocturne. <o:p></o:p>
Tout au loin, jentends les cris allègres denfants qui samusent comme des déments. Leurs fous rires mont redonnée confiance en un avenir meilleur. Peut-être quils vivront mieux que cette foule, car armés de jolis sentiments. Est-ca ma vision dun futur rayonnant ? Au milieu de ces guerres, de ces attentats et meurtres sur terre !!! Je ne suis pas aussi sûre. La vie est devenue absurde avec goût amer.<o:p></o:p>
Ma vie peut-elle se résumer à lhistoire collective ? Suis-je tellement hypocrite ? Non, je sais que mes petits problèmes qui mont anéantie, ce sont eux le vrai souci dans ma vie. Quand je pense à la souffrance dautrui, cest uniquement pour me dire quil y a dautres gens plus malheureux que moi, qui souffrent sans quon prenne conscience de leurs situations.<o:p></o:p>
Minuit sonne ! Mon rendez-vous nocturne avec les nuages et mes beaux présages. Je me suis allongée sur mon lit après avoir jeté un dernier clin dil sur mon ordinateur, mon meilleur confident et ami de solitude. Je fais le vide dans mon esprit, je dois me débarrasser de toute émotion morne. Demain est un nouveau jour ! Mon âme ne demande que cela de ma part pour se reposer pendant le doux voyage sidéral parcourant le chemin des cieux sur les nuages cotonneux des rêves. <o:p></o:p>
Je ferme les yeux comme dans un rituel, je mapprête à voler par-dessus les nues. Récitant quelques versets et quelques prières que jai apprises par cur, je me sens légère et prête à lenvol. Mon cur bat des coups réguliers, quelle paix ! Loin du bruit de la ville ! Mon esprit perd petit à petit possession de mon corps. Mes rêves sont ma précieuse richesse, je ne peux en raconter les merveilles qui mhabitent. <o:p></o:p>
Comme une gosse de trois ans, je me laisse envelopper entre les doux draps de cette nuit envoûtante, sous lavalanche soyeuse de mes folles imaginations.<o:p></o:p>
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Aya<o:p></o:p>
11-09-2007<o:p></o:p>
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