• La louve blanche -troisième partie--Dédié à ADN-

    La louve blanche -troisième partie-<o:p></o:p>

    -Dédié à ADN-<o:p></o:p>

    « Quel royaume préfères-tu mon enfant ?
    « N’y a-t-il pas un seul chez les humains ?
    « Non, ma louve blanche, hélas il y en a pleins
    Toujours prêts à engendrer le chaos, ces démons
    « Je choisis alors le plus beau, le plus riche des nations
    Le plus fort de ces royaumes en perpétuelle destruction
    « Tes désirs sont des ordres, puisses-tu jouir de satisfaction
    Le sort fut jeté, la louve devint une belle jeune femme joviale
    Elle se trouva comme par enchantement, dans les allées royales
    Au milieu de beaux jardins. Cendribelle rayonnait comme une rose
    Courait et trébuchait. Tellement contente, ses joues devenaient roses
    Cendribelle apprenait à peine ses premiers mouvements, elle se relevait
    Tellement heureuse de son nouvel aspect, les éraflures elle s’en moquait
    Un charmant sourire ne quittait point son doux visage d’adorable gamine
    Elle n’apercevait dans le monde des hommes que féerie et point de vermine
    Comme un joli papillon, elle dansait parmi jacinthes, lilas, tulipes et fougères
    Dans sa béatitude, elle n’aperçut point le regard qui l’observait sous le bel éther
    Un jeune prince fut frappé par la beauté enfantine qui s’amusait en toute liesse
    Il ne pouvait rêver d’une telle rencontre avec cette belle fille aux soyeuses tresses
    « Ô belle étoile au sourire brillant d’où viens-tu éclairer le noir qu’est ma vie ?
    « C’est à moi mon seigneur que vous conversez, de telle courtoisie je suis ravie !
    « Oui, toi qui rayonne de mille étincelles dans ces jardins qui jadis souffrirent
    M’accorderas-tu vœu de devenir ma femme pour le meilleur et pour le pire?
    Sur le trône de mon cœur, je te présenterai mon nom, ma vie et ma royauté
    Cendribelle la louve, fut honorée d’une si aimable rencontre. Souriante,
    Elle accepta la fervente demande et prit la main du prince accueillante
    Il lui fit visiter le royaume, voir la populace et les soldats tous fiers
    Elle vit alors de ses yeux la cruauté exercée par la pointe du fer
    Sur un peuple démuni. Les soldats frappaient un vieil homme
    Il défendait son fils qui avait volé un morceau de pain.
    Cendribelle affligée, défendit les deux malheureux
    Et se manifesta contre les coups des bourreaux

    Aya
    16-19-2007<o:p></o:p>

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