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La louve blanche -quatrième partie- (fin) -Dédié à ADN-
La louve blanche -quatrième partie- (fin)<o:p></o:p>
-Dédié à ADN-<o:p></o:p>
La reine mère fut contrariée, et naccepta guère ce choix hasardeux
Elle manigança une abominable ruse : murer la belle aux yeux de feu
Dans la plus sombre des cellules pour pourrir jusquà la fin des temps
Alors elle choisirait la femme idéale pour son fils futur roi omnipotent
Pendant la nuit, deux puissants guerriers, sous les ordres de leur reine
Firent brutalement irruption dans la chambre de Cendribelle sans peine
Lemmenèrent de force au cachot obscur et la ligotèrent avec les chaînes
Elle pleura, pourquoi être aussi cruel. Le conte de fée nest quune scène
De mensonges et de peines. Elle attendit toute la nuit, puis le jour fut passé
Encore un autre mois. Elle comprit alors quon lavait enfermée à perpétuité
Déçue, elle reconnut avec amertume le drame de sa vie et elle cessa de compter
La louve se souvint alors de la vieille femme, la bonne fée et sa promesse sacrée
Cendribelle prononça finalement la fameuse formule trois fois dun air mortifié:
Ma bonne fée, mon rêve sest malheureusement noirci, viens me protéger
Elle réapparut jolie avec toutes ses parures, Cendribelle se jeta à ses pieds
Pleurant et implorant, écurée par la brutalité de ces sauvages guerriers
« Je tavais prévenue, mon enfant. Hélas le monde des hommes est empli
Danimosité, ils se sont égarés sur une mauvaise voie de cruauté ensevelie
Je te sauverai ma louve mais pour cela, tu dois faire le sacrifice solennel
« Lequel ? Si je dois retrouver ma liberté je donne même mes prunelles
« Pour te libérer de cette prison, tu dois traverser ces murs et ces chaînes
« Comment parviendrai-je à une telle prouesse avec ce corps dhumaine
« Tu dois renoncer à ton enveloppe charnelle pour devenir une entité spectrale
« Libère-moi ma belle fée. À peine que jai goûté aux délices de ce monde brutal
Quon ma cruellement châtiée. Je préfère rentrer à la forêt, mon foyer divin
Où lamour est la loi, où la haine nexiste pas. Je men vais cur serein»
Sur ces mots, la bonne fée exauça les désirs de la belle à la voix fluette
Elle lui offrit une coupe dun étrange élixir au parfum de fleurette
Elle flotta dans lair, plus légère quune aigrette
Plus aérienne quune douce alouette
Den haut elle vit son prince
Fêter son mariage et grince
Ivre de bonheur. Il danse !
Avait-il facilement oublié
La belle fille au cur denfant
Qui se baladait dans son cur profond
La
Louve
Devint ombre
De son sort sombre
Elle disparut dans la
Forêt, et ne revint
Plus parmi les
Hommes, elle
Survola les
Nuées
Aya
16-19-2007<o:p></o:p><o:p>
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