• Dialogue poétique entre poète et muse (Trilogie)

    Trilogie poétique intitulée :<o:p></o:p>

    Dialogue poétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Premier poème <o:p></o:p>

    La complainte du poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deuxième poème<o:p></o:p>

    L’amertume du poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Troisième poème<o:p></o:p>

    Dans les bras de la muse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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    Dialogue poétique<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La complainte du poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la tourmente infernale des jours sans lumières ;<o:p></o:p>

    Je m’isole à l’ombre d’un arbre, rêvant de ton visage<o:p></o:p>

    Qui m’est offert par la brise et la coulée des rivières.<o:p></o:p>

    Adorable complice lorsque tu m’invites à ton rivage,<o:p></o:p>

    Je te rêve, éveillé, les yeux rivés au bleu firmament,<o:p></o:p>

    Poursuivant l’envolée d’une magnifique hirondelle.<o:p></o:p>

    Que j’ai envie de la rejoindre et planer légèrement<o:p></o:p>

    Afin de t’accompagner dans ton univers ma belle !<o:p></o:p>

    J’aimerais tellement caresser ces nues argentines<o:p></o:p>

    Afin de me sentir fort et taire les heures mutines !<o:p></o:p>

    Qu’une aube neuve se concrétise juste devant moi<o:p></o:p>

    Pour qu’enfin se taisent mes souffrances et émois !<o:p></o:p>

    Ô muse, fidèle compagne, entends-tu mes soupirs !<o:p></o:p>

    Laisse couler dans mes veines l’encre qui m'inspire.<o:p></o:p>

    M’as-tu déjà vu sous la ramure entrain de réfléchir,<o:p></o:p>

    Je pense souvent à un destin heureux sans souffrir !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La muse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Qu’attends-tu mon précieux poète ? Vogue au bord<o:p></o:p>

    De mon cœur qui te réclame. Je guérirai ta douleur.<o:p></o:p>

    Je te promets que lorsque je bercerai, avec douceur,<o:p></o:p>

    Ton imagination, je saurai alors alléger ton remord.<o:p></o:p>

    Libère ton esprit novateur pour m’écrire des proses.<o:p></o:p>

    Souris à la vie et dépeins-la avec ton alphabet rose !<o:p></o:p>

    Crée l’univers des rimes et chasse la brume morose.<o:p></o:p>

    Regarde autour de toi, Dieu a créé de belles choses.<o:p></o:p>

    Fais-moi part de tes songes profonds et mystérieux.<o:p></o:p>

    Lie ton souffle au zéphyr et à la terre, tel un berger<o:p></o:p>

    Puisque de mes mots je t’invite souvent à voyager<o:p></o:p>

    Dans mon univers incompréhensible et silencieux.<o:p></o:p>

    Fais de moi ta compagne aimée, je te serai fidèle.<o:p></o:p>

    Ensuite, allons au paradis que Dieu nous a crées.<o:p></o:p>

    Ferme les yeux et songe à nos promenades irisées.<o:p></o:p>

    Je te prêterai mes ailes imbibées d’encre éternelle.<o:p></o:p>

    Écris, décris et boit à la source de mon espérance.<o:p></o:p>

    Prends ta lyre, poète, chante les chrysanthèmes !<o:p></o:p>

    Appelle-moi, je bannirai tes maudits anathèmes !<o:p></o:p>

    Mais que vois-je, tu pleures ? Quelle souffrance ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’amertume du poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au milieu des feuilles vertes et des bruyères écloses,<o:p></o:p>

    Penché sur ma page pour te dédier quelques éloges,<o:p></o:p>

    J’ai encore versé une larme et ai ressenti de la peur.<o:p></o:p>

    Dieu m’a offert ta douce compagnie, gentille sœur !<o:p></o:p>

    J’ai horreur de te perdre, gente dame, dans le tumulte<o:p></o:p>

    De cette vie adulte. J’aimerais, sans la moindre lutte,<o:p></o:p>

    Garder mon âme d’enfant et me reposer sur ton sein.<o:p></o:p>

    Me transmettras-tu alors la magie d’un beau matin ?<o:p></o:p>

    Délivre mon esprit de ses méditations inquiétantes !<o:p></o:p>

    Viens au seuil du rêve partager mes joies restantes,<o:p></o:p>

    Celles que je parviens à sentir lors de mes prières !<o:p></o:p>

    Tandis que j’implore Dieu d’épargner mes frères,<o:p></o:p>

    De guérir un bébé mourant et le rendre à sa mère.<o:p></o:p>

    Quand j’invoque Dieu pour qu’un misérable père<o:p></o:p>

    Puisse retrouver sourire et paix dans sa demeure !<o:p></o:p>

    Je veux panser ces maux avant mon ultime heure.<o:p></o:p>

    M’inspireras-tu ces joies perdues dans les agonies<o:p></o:p>

    Et les fléaux de guerre qui génèrent les ignominies.<o:p></o:p>

    Que fais-tu des camps de réfugiés et des clochards<o:p></o:p>

    Vivant la misère sous la pluie avec les yeux hagards ?<o:p></o:p>

    Que fais-tu des hommes qui ont vendu leurs valeurs ?<o:p></o:p>

    Regarde autour de nous, même les arbres meurent !<o:p></o:p>

    Le vent émet l’odeur de la chair brûlée et ensevelie.<o:p></o:p>

    J’aimerais croire que tu m’offriras l’aurore embellie<o:p></o:p>

    Avec des rimes qui pourraient gommer ces douleurs,<o:p></o:p>

    Anobliraient le monde et le libéreraient de ses pleurs.<o:p></o:p>

    Or vois-tu, tu ne m’offres qu’une échappée éphémère.<o:p></o:p>

    Et tu n’arrives plus à livrer de la joie au cœur solitaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La muse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quel est cet étrange ouragan qui nourrit ton cœur ?<o:p></o:p>

    Mon pauvre poète, l’amertume finira par t’anéantir.<o:p></o:p>

    Néglige cette appréhension qui évolue en rancœur !<o:p></o:p>

    Je crains que notre horizon finisse par s’assombrir<o:p></o:p>

    Sous la pluie de ton âme blessée et ses murmures.<o:p></o:p>

    Repose-toi dans le nid que tu t’es inventé, serein !<o:p></o:p>

    Où s’exhale et se libère la fragrance des ramures !<o:p></o:p>

    Ne vois-tu pas la joie que respire ce beau matin ?<o:p></o:p>

    Néglige ces cauchemars qui flagellent ton esprit !<o:p></o:p>

    Embrasse la rédemption dont je peux te procurer<o:p></o:p>

    Et regagne ma demeure, ne pleure plus et sourit !<o:p></o:p>

    Dans les vers, que tu écris, respire le doux alizé !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les bras de la muse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourras-tu rendre au soldat son illustre humanité,<o:p></o:p>

    À la victime son droit à la riposte et à la sérénité ?<o:p></o:p>

    Je reconnais qu’en ta présence, j’oublie l’atrocité<o:p></o:p>

    Des gens qui pataugent dans un calme mensonger.<o:p></o:p>

    Ils recourent à la méchanceté pour se démarquer !<o:p></o:p>

    J’ai envie d’oublier mais le cœur est si découragé.<o:p></o:p>

    À chaque fois que je tourne une page, mes pleurs<o:p></o:p>

    S’incrustent aux mots que je macule de douleurs !<o:p></o:p>

    Voilà que les sourires disparaissent de mes rimes,<o:p></o:p>

    Et la grisaille encombre le ciel et les hautes cimes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La muse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ô mon pauvre enfant ! J’ose espérer te réconforter,<o:p></o:p>

    Te prendre dans mes bras afin d’étouffer ta peur !<o:p></o:p>

    Que devrais-je faire ? J’ai épuisé toute ma faculté<o:p></o:p>

    À dérober de tes fines lèvres un sourire séducteur.<o:p></o:p>

    De tes écrits, je me nourris et ne cesse de t’éblouir.<o:p></o:p>

    C’est dans ta tête que je vis en souveraine absolue.<o:p></o:p>

    Grâce à toi je suis belle et je continue à te séduire !<o:p></o:p>

    Donne-moi la clé de ton cœur, je serai ta seule élue.<o:p></o:p>

    Je saurai soigner ton mal-être et te révéler les cieux<o:p></o:p>

    De nos chimères, où le vent te bercera avec légèreté.<o:p></o:p>

    Dessine mes traits et change la couleur des mes yeux,<o:p></o:p>

    Tu verras le monde changer en éden façonné de clarté !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je sais que je suis fou quand je cède à ton invitation,<o:p></o:p>

    Que tu resteras toujours un leurre, une imagination !<o:p></o:p>

    Or que puis-je faire si ta présence me nourrit d’espoir<o:p></o:p>

    Lorsque dans ce monde je ne perçois qu’un vide noir ?<o:p></o:p>

    Que puis-je faire si de ta présence je ne peux me lasser ?<o:p></o:p>

    Et de ton irrésistible charme je ne sais me débarrasser ?<o:p></o:p>

    Tu possèdes mon cœur et ses petites virées passagères !<o:p></o:p>

    Tu l’apaises quand il pleut des cordes sur mes chimères.<o:p></o:p>

    Ô mère de ma fougue et ma passion immodérée d’écrire,<o:p></o:p>

    Pour échapper aux jours obscurs, je ne devrais que t’élire,<o:p></o:p>

    Récupérer volontiers ta plume et l’arroser de mes pleurs !<o:p></o:p>

    Laisse-moi rêver dans tes bras, sentir l’effluve des fleurs !<o:p></o:p>

    J’aimerais cueillir les étoiles et les poser sur ta couronne,<o:p></o:p>

    Entendre de ta bouche le chant de mon cœur qui résonne.<o:p></o:p>

    Ô muse, ouvre-moi les portes fermées que je puisse voir<o:p></o:p>

    L’aurore. Permets-moi d’étancher ma soif de ton savoir !<o:p></o:p>

    Remplis mon cœur de tes poèmes, j’ai encore de la peine.<o:p></o:p>

    Donne-moi un peu de tendresse et d’affection, ma reine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    20-02-2009<o:p></o:p>

     


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