Cri de mon âme<o:p></o:p>

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Nourrie par la magie de mes espoirs<o:p></o:p>

Déchirée par la violence de mes déboires<o:p></o:p>

Comme une enfant infiniment perdue<o:p></o:p>

Dans une volupté de méditations tordues<o:p></o:p>

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Inspirée par quelques mots<o:p></o:p>

Je transcris mes véritables maux<o:p></o:p>

Ma poésie est un cri de mon âme<o:p></o:p>

Elle partage mes émois et mes larmes<o:p></o:p>

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Sur des pages rouges maussades<o:p></o:p>

Je mets des caractères très fades<o:p></o:p>

Je chante l’hymne de ma déchéance<o:p></o:p>

Comme un corbeau en pleine séance<o:p></o:p>

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Mélancolique à cause de mes désillusions<o:p></o:p>

Désespérée par mes défauts en collision<o:p></o:p>

Je demeure une sans abri qui cherche son ciel<o:p></o:p>

Sur une voie remplie d’épines et existence partielle<o:p></o:p>

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Avec de l’encre rouge j’ai tracé mes lignes<o:p></o:p>

Pour qu’enfin renaissent quelques vignes<o:p></o:p>

Sucrées aux goûts de mes songes réalisés<o:p></o:p>

Mais ai-je raison d’attendre, avec l’âme brisée<o:p></o:p>

AYA<o:p></o:p>

02-08-2007<o:p></o:p>